
-
Des Chinois pourraient se détourner des produits américains
-
L'Irak signe un accord avec GE VERNOVA pour la production de 24.000 mégawatts d'électricité
-
Zelensky juge que Moscou "entraîne" Pékin dans sa guerre en recrutant des combattants chinois
-
Tchad: détention provisoire prolongée pour un correspondant de RFI
-
Perrier: l'appellation "eau minérale naturelle" en jeu après l'avis "défavorable" d'experts
-
Objectif Mars: le probable futur patron de la Nasa veut privilégier la planète rouge
-
Chlordécone aux Antilles: au Sénat, des débats sur l'indemnisation des victimes terminent dans l'indignation
-
Pékin savait que des Chinois étaient recrutés pour combattre l'Ukraine, accuse Zelensky
-
La vie du prince Harry est en jeu, prévient son avocate en clôture de l'audience sur sa sécurité
-
L'Allemagne prête à affronter "des défis historiques" avec une nouvelle coalition
-
Passe d'armes diplomatiques entre Chine et Etats-Unis autour du canal de Panama
-
Incendies et pollution au Népal avec le changement climatique
-
La Bourse de Paris ploie sous l'escalade de la guerre commerciale
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Tabilo coule Djokovic, Alcaraz s'en sort en trois sets
-
Pour protéger les oiseaux, la justice met à l'arrêt un deuxième parc éolien en trois jours
-
Droits de douane: les marchés financiers emportés par la nouvelle escalade commerciale
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Novak Djokovic éliminé dès son entrée en lice
-
La guerre commerciale mondiale est déclarée
-
Pékin rejette les accusations de Kiev selon lesquelles de nombreux Chinois combattent pour la Russie
-
Chikungunya à La Réunion: "épidémie généralisée et majeure", qui continue de progresser
-
Charles III héraut de la paix en Italie pour ses 20 ans de mariage
-
La constellation satellite d'Amazon va enfin prendre forme
-
Friedrich Merz, un "homme du passé" porteur d'espoir en Europe
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Alcaraz en mode diesel, Fils file aussi en 8es
-
Wall Street en ordre dispersé au premier jour des nouveaux droits de douane américains
-
La guerre des droits de douane s'enflamme et fait paniquer les marchés mondiaux
-
Les marchés financiers encaissent l'escalade commerciale entre Pékin et Washington
-
Peter Navarro, "Mr. Droits de douane" de Trump vilipendé par Musk
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Gasquet s'en va après un ultime combat
-
Droits de douane: une "guerre tarifaire néfaste pour tout le monde", prévient le ministre français du Commerce extérieur
-
C1: le Real Madrid pas encore mort, mais bien malade
-
La guerre des droits de douane s'enflamme et fait plonger les marchés mondiaux
-
#MeToo dans la culture: la commission d'enquête appelle à passer aux actes
-
Plus de 20 morts dans une frappe israélienne à Gaza selon les secours
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: l'aventure de Gasquet s'achève au 2e tour
-
La guerre commerciale sème le désarroi sur les marchés mondiaux
-
Les surtaxes de Trump pour 60 pays provoquent la panique sur les marchés mondiaux
-
Trump triple les droits de douanes sur les petits colis chinois
-
La Chine tente d'immuniser son économie contre les surtaxes de Trump
-
Le point sur la riposte de l'UE aux droits de douane de Trump
-
Pollution aux microplastiques: un compromis pour durcir la loi en Europe
-
Désendettement de la France: le gouvernement va dépenser 5 milliards d'euros en moins
-
Le Japon ouvre davantage ses réserves stratégiques de riz pour contrer l'envolée des prix
-
Paris et les Bourses européennes dévissent de concert, emportées par la tempête douanière
-
France: l'OFCE révise sa prévision de croissance à la baisse à 0,5% en 2025
-
MeToo: Judith Godrèche appelle à rendre concrètes les préconisations du rapport parlementaire
-
Canal de Panama : la Chine accuse les Etats-Unis d'"attaques malveillantes"
-
Guerre commerciale: les marchés mondiaux de nouveau en proie à la panique
-
Le fisc américain va partager des données avec les services de l'immigration
-
C1: le PSG arrive lancé face aux Anglais d'Aston Villa

Etat de droit: la CJUE valide un dispositif clé, Varsovie et Budapest dans le viseur
Bruxelles est désormais au pied du mur pour sanctionner les violations de l'Etat de droit, en particulier en Pologne et en Hongrie, après la validation mercredi par la justice de l'UE d'un dispositif inédit permettant de priver de fonds européens les récalcitrants.
La Cour de justice européenne, dont la décision était pour la première fois retransmise en direct, a sans surprise rejeté les recours en annulation introduits par la Hongrie et la Pologne contre ce régime de "conditionnalité".
"Ce mécanisme a été adopté sur une base juridique adéquate" et "respecte les limites des compétences attribuées à l'Union ainsi que le principe de sécurité juridique", indique notamment la Cour dans un communiqué.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a dénoncé un "élargissement des compétences" de l'UE "très dérangeant et dangereux". La Hongrie, par la voix de sa ministre de la Justice Judit Varga, a fustigé une "décision politique" liée à la loi sur l'homosexualité adoptée cet été à Budapest, très critiquée dans l'Union européenne.
Paris s'est à l'inverse félicité d'une "bonne nouvelle", tout comme Berlin pour qui cet arrêt "renforce notre communauté de valeurs".
"La voie est libre pour que la Commission agisse", a tweeté le ministre néerlandais des Affaires étrangères Wopke Hoekstra, exprimant le "soutien total" de son pays, de la Belgique et du Luxembourg.
Chargée d'activer ce mécanisme inédit, la Commission européenne avait accepté, en accord avec les Vingt-Sept, d'attendre l'avis de la Cour avant d'agir, alors que le règlement est en vigueur depuis le 1er janvier 2021.
Depuis des mois, le Parlement européen s'impatiente. Il a même engagé un recours pour inaction contre la Commission.
Mais une réaction immédiate n'est pas à l'ordre du jour: l'exécutif européen va "analyser attentivement" l'arrêt de la Cour et en tiendra compte pour adopter "dans les semaines à venir" des "lignes directrices" pour appliquer le mécanisme, a indiqué sa présidente, Ursula von der Leyen.
Elle a souligné que "certains cas" faisaient l'objet d'une "évaluation approfondie" et assuré de sa "détermination".
La Commission avait envoyé en novembre des lettres à la Pologne et la Hongrie exposant à nouveau ses critiques sur le respect de l'Etat de droit dans ces deux pays de l'ex-bloc de l'Est.
Côté hongrois, la Commission a évoqué des problèmes de passation de marchés publics, de conflits d'intérêts et de corruption. Concernant Varsovie, sont visées les atteintes à l'indépendance des juges et la remise en cause de la primauté du droit européen et des décisions de la CJUE.
- "Plus d'excuse" -
"Ce jugement n'est pas une surprise, donc adopter des lignes directrices devrait être une question de jours, plutôt que de semaines", a lancé l'eurodéputé allemand Daniel Freund (Verts) lors d'une conférence de presse.
"Il n'y a plus d'excuse désormais pour ne pas déclencher ce mécanisme contre ces deux gouvernements (...) Nulle part il n'est dit qu'il ne s'applique pas en cas de campagne électorale", a-t-il ajouté.
La commission pourrait être réticente à lancer une action contre Budapest qui pourrait être instrumentalisée politiquement alors que les législatives hongroises du 3 avril verront le Premier ministre souverainiste Viktor Orban affronter une alliance de l'opposition.
Les ONG Amnesty International, Human Rights Watch et Liberties ont aussi appelé Bruxelles à agir. "L'UE ne peut pas se permettre de retarder son action (...) Les juges, les journalistes, les militants et les citoyens hongrois et polonais ne peuvent pas attendre", a déclaré Eve Geddie, du bureau européen d'Amnesty.
Le règlement permet de priver de fonds européens un pays où sont constatées des violations de l'Etat de droit qui "portent atteinte ou risquent de porter atteinte" aux intérêts financiers de l'UE, "d'une manière suffisamment directe". Une éventuelle suspension ou une réduction des paiements doit être endossée par au moins 15 Etats membres sur 27.
Le mécanisme s'applique aux fonds versés dans le cadre du budget européen, qui constituent des sommes conséquentes pour ces deux pays -ils figurent parmi les principaux bénéficiaires nets des fonds européens-, ainsi qu'aux plans de relance post-Covid. Ceux de la Pologne et de la Hongrie n'ont toujours pas été approuvés.
Parmi les instruments à disposition de l'UE pour lutter contre les atteintes aux principes démocratiques, il pourrait s'avérer le plus efficace. La procédure de l'Article 7 du traité sur l'UE, déclenchée contre la Pologne et la Hongrie, permet de sanctionner un pays pour non respect des valeurs de l'UE. Elle peut aller jusqu'à le priver de son droit de vote au Conseil mais s'est révélée en pratique impossible à mener à terme.
S.Jackson--AT