- Biathlon: à Kontiolahti, Jeanmonnot frappe fort d'entrée
- Débat historique et "moment de vérité" à l'Assemblée sur la probable censure du gouvernement Barnier
- Séquestration de Paul Pogba: prison requise à l'encontre du frère et des amis du footballeur
- L'Arabie saoudite mise sur la "green tech" pour verdir le désert
- Corée du Sud: l'opposition entame la procédure de destitution visant le président Yoon
- Débat historique à l'Assemblée sur la probable censure du gouvernement Barnier
- Moscou et Kiev envoient leurs chefs de la diplomatie à Malte
- Géorgie: 7e nuit de manifestations pro-UE, un opposant battu et arrêté
- La Bourse de Paris résiste à la crise politique
- Entre intempéries et surplus, le vin bio résiste
- Basket: le Français Rachid Meziane nommé entraîneur principal du Connecticut Sun en WNBA
- Médicaments: vers un remboursement du Wegovy dans des cas d'obésité sévère
- Séquestration de Paul Pogba : un an de prison ferme requis contre le frère du footballeur, Mathias
- L'Assemblée nationale ouvre ses débats sur la censure du gouvernement
- Liban: une ONG s'emploie à réparer les dégâts après les frappes israéliennes
- Le patron d'un géant de l'assurance santé tué par balle en plein coeur de New York
- En Iran, la Prix Nobel de la paix Mohammadi temporairement libérée
- Monaco gagne six hectares de luxe sur la mer
- Wall Street ouvre en hausse, l'emploi ralentit et fait espérer une baisse de taux
- Lavrov à Malte dès jeudi, première visite dans l'UE depuis l'assaut russe contre l'Ukraine
- Toits de Paris: l'Unesco classe les savoir-faire des couvreurs-zingueurs
- Foot: les droits TV mondiaux du Mondial des clubs attribués à DAZN
- Le patron d'un géant de l'assurance santé tué par balle à New York (médias)
- Champions Cup: Toulouse en favori, le Leinster et la Rochelle pour retrouver les sommets
- Cyclisme: Evenepoel "déterminé à revenir plus fort" après son opération
- La reine Camilla et Mme Macron ensemble à Londres pour la remise d'un prix littéraire
- John Elkann, l'héritier discret de la dynastie Agnelli, au volant de Stellantis
- Tabac: vapoter tout en continuant à fumer n'aide pas à se sevrer
- Nouvelle panne électrique générale à Cuba, la troisième en deux mois
- Géorgie: un chef de l'opposition battu et arrêté avant une 7e nuit de manifestations
- L'actrice Charlotte Lewis perd en appel le procès en diffamation intenté contre Roman Polanski
- Sale temps pour les démocraties libérales après une année électorale record
- Corée du Sud: Le président a "largement violé la constitution", accuse la motion de destitution
- Angleterre: pas de sanction contre Guehi après son message religieux sur le brassard arc-en-ciel
- L'actrice Charlotte Lewis perd en appel le procès en diffamation intenté contre le réalisateur Roman Polanski
- La Chine enregistre son automne le plus chaud en 63 ans
- Telegram s'engage à lutter activement contre la pédocriminalité
- En Iran, la Prix Nobel de la paix, Narges Mohammadi, sort temporairement de prison pour raisons de santé
- A 4.000 km de la crise française, Macron d'Arabie, comme si de rien n'était
- Iran: la libération temporaire de Narges Mohammadi "insuffisante" pour son comité de soutien
- Des parlementaires appellent à une "véritable politique publique de l'IA" en France
- Jour de colère à Séoul après le coup de force du président
- Volkswagen insiste sur "l'urgence" de baisser les coûts en Allemagne
- Géorgie : une septième nuit de mobilisation pro-UE attendue
- Corée du Sud: manifestations à Séoul pour demander la destitution de Yoon après son coup de force
- Allemagne: le patron de la Bundesbank veut plus de souplesse sur l'endettement
- Coupe NBA: Milwaukee, New York et Oklahoma City en quarts
- Bousculade au stade en Guinée: les auteurs d'informations "non-vérifiées" seront arrêtés
- Face aux rebelles, l'armée syrienne lance une contre-offensive près d'une ville-clé
- Les élèves français toujours parmi les derniers de la classe en maths
Géorgie: la police utilise canon à eau et gaz lacrymogène au 6e soir de manifestations pro-UE
La police en Géorgie a une nouvelle fois fait usage mardi soir d'un canon à eau et de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les milliers de manifestations pro-UE qui protestaient pour la sixième nuit consécutive, malgré les menaces du Premier ministre qui a accusé ses rivaux politiques et des ONG d'avoir "orchestré les violences".
Ce rassemblement se déroulait aussi après que la Cour constitutionnelle, saisie par la présidente pro-occidentale, a décidé de maintenir inchangé le résultat des législatives d'octobre remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais contestées par l'opposition.
Les manifestations à Tbilissi, émaillées de violences, ont éclaté jeudi après l'annonce par le pouvoir du report à 2028 des ambitions de ce pays du Caucase d'intégrer l'Union européenne.
Mardi soir, les protestataires étaient encore des milliers, mais légèrement moins nombreux que lors des jours précédents, lançant des feux d'artifice vers le parlement et la police et agitant des drapeaux de la Géorgie et de l'UE, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les policiers anti-émeute ont répondu d'abord avec une lance à eau, notamment pour repousser des manifestants qui tentaient de d'escalader les murs du parlement, puis avec un canon à eau et du gaz lacrymogène lorsque la foule s'est déplacée vers une avenue à proximité.
Le ministère de l'Intérieur a accusé dans un communiqué des manifestants d'avoir lancé sur les forces de l'ordre "divers types d'objets contondants, des engins pyrotechniques et des objets inflammables".
La présidente Salomé Zourabichvili, qui soutient le mouvement de protestation, a elle dénoncé sur X une utilisation "disproportionnée" de la force par la police, des "arrestations massives et mauvais traitements".
- "Meilleur avenir" -
Quelques heures auparavant, le Premier ministre Irakli Kobakhidzé avait accusé l'opposition et des ONG d'être à l'origine des affrontements avec la police et averti qu'ils "n'échapperont pas à leurs responsabilités".
Son parti, qui assure ne pas renoncer à l'UE malgré l'annonce du report des négociations, a estimé que les Géorgiens mécontents l'avaient "mal compris" et que l'intégration européenne "progressait".
La veille, il avait rejeté toute négociation avec l'opposition, qui réclame de nouvelles législatives en dénonçant des fraudes lors du scrutin du 26 octobre, tout comme Bruxelles, ce que M. Kobakhidzé a qualifié de "chantage".
Le Rêve géorgien tente aussi de présenter le mouvement de protestation comme le résultat d'une ingérence extérieure.
"Tout ce que dit notre gouvernement est un mensonge. Cela fait douze ans qu'ils nous mentent et ils continuent à le faire", a-t-il ajouté.
Mi-novembre, des groupes d'opposition et la présidente, en rupture avec le gouvernement mais aux pouvoirs limités, avaient déposé un recours devant la Cour constitutionnelle pour faire annuler les résultats du scrutin législatif d'octobre.
La Cour, dans une décision publiée mardi, a refusé cette demande, en précisant que son verdict était final et sans appel.
Selon le ministère de l'Intérieur, 293 manifestants ont été interpellés depuis le début du mouvement et 143 policiers ont été blessés. Des manifestants et journalistes ont aussi été blessés ces derniers jours.
L'opposition accuse le gouvernement de vouloir se rapprocher de Moscou, et d'imiter ses méthodes répressives et autoritaires.
- "Mouvement sans précédent" -
"Dans toute la Géorgie, les gens se soulèvent contre le régime fantoche russe", a salué lundi soir la présidente Salomé Zourabichvili, y voyant "un mouvement sans précédent".
Cette ancienne diplomate française a assuré la semaine dernière qu'elle refuserait de rendre son mandat comme prévu fin décembre et resterait à son poste jusqu'à ce que de nouvelles législatives soient organisées.
Si elle ne dispose que de pouvoirs très limités, Mme Zourabichvili est populaire auprès des manifestants, dont le mouvement, largement spontané et organisé en ligne, n'a ni dirigeant politique dominant ni réelle structure.
Tous les soirs, les policiers veulent ainsi chasser les protestataires de la place du parlement, épicentre de la mobilisation et des tensions.
Le Rêve géorgien assure vouloir éviter au pays le destin de l'Ukraine, envahie par les troupes russes depuis bientôt trois ans. Ses responsables accusent l'Occident de vouloir entraîner la Géorgie dans une guerre avec Moscou.
Le pays niché sur les rives de la mer Noire reste traumatisé par une brève guerre avec la Russie à l'été 2008. Moscou avait ensuite reconnu l'indépendance de deux régions séparatistes frontalières de son territoire, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, où elle maintient toujours une présence militaire.
led-im-rco-pop/mm
Y.Baker--AT