Arizona Tribune - Un procès en mai pour Mimi Marchand, soupçonnée de chantage sur Karine Le Marchand

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Un procès en mai pour Mimi Marchand, soupçonnée de chantage sur Karine Le Marchand
Un procès en mai pour Mimi Marchand, soupçonnée de chantage sur Karine Le Marchand / Photo: Alain JOCARD - AFP/Archives

Un procès en mai pour Mimi Marchand, soupçonnée de chantage sur Karine Le Marchand

Mimi Marchand, ex-reine de la presse "people", sera jugée par le tribunal correctionnel de Paris fin mai, accusée d'avoir soutiré 1.600 euros à l'animatrice TV Karine Le Marchand pour que des photos compromettantes de sa fille ne soient pas publiées.

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Mimi Marchand, de son vrai nom Michèle Marchand comparaîtra les 26, 27 et 28 mai et le 2 juin pour recel et extorsion avec violence, menace ou contrainte, a annoncé le tribunal mercredi lors d'une audience de procédure.

A ses côtés sur le banc des prévenus figureront le paparazzi Sébastien Valiela, un des ses collaborateurs réguliers, ainsi que deux policiers, soupçonnés d'avoir fourni des informations au photographe.

En février 2020, Karine Le Marchand avait déposé plainte à l'IGPN, la "police des polices", en indiquant qu'une "source" de sa connaissance avait évité de justesse la publication de photos de sa fille sortant de garde à vue contre le paiement de 3.000 euros. A l'époque, l'animatrice de "L'amour est dans le pré" sur M6 n'avait pas mentionné le nom de sa source, Michèle Marchand.

Quelques semaines plus tard, la présentatrice avait expliqué aux enquêteurs avoir déjeuné avec Mimi Marchand à qui elle aurait remis 1.600 euros "avec la promesse de compléter sous peu" pour atteindre la somme de 3.000 demandée pour ne pas diffuser les photos.

Selon une source proche du dossier, Mimi Marchand est soupçonnée d'avoir fait pression sur Karine Le Marchand pour que celle-ci lui verse rapidement la totalité de l'argent en la prévenant: "Ce sera trop tard... c'est embêtant pour la petite".

Mimi Marchand, connue pour avoir été proche des couples Macron et Sarkozy, a reconnu avoir reçu les 1.600 euros au cours d'un déjeuner avec l'animatrice de télévision mais a toujours nié avoir fait pression sur elle pour obtenir plus d'argent.

Les photos de la fille de Karine Le Marchand avaient été prises devant un commissariat parisien par Sébastien Valiela, un célèbre paparazzi, auteur notamment des photos de Mazarine Pingeot avec François Mitterrand, publiées dans Paris Match en 1994. Il a aussi réalisé les clichés volés de François Hollande et Julie Gayet, parus en janvier 2014 par Closer.

Ce dernier sera jugé pour corruption, violation du secret professionnel et du secret de l'enquête.

Un autre dossier a été joint et sera également jugé au cours de ce procès: la diffusion par Paris Match en février 2020 de photos et d'une vidéo montrant le Russe Piotr Pavlenski allongé à plat ventre sur le sol, les mains entravées par des menottes.

Deux jours auparavant, Piotr Pavlenski avait revendiqué la diffusion de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors candidat LREM à la mairie de Paris, précipitant son retrait de la bataille des municipales le 14 février 2020.

Les deux policiers cités dans l'affaire de Karine Le Marchand sont soupçonnés d'avoir renseigné le même paparazzi sur l'interpellation à venir de M. Pavlenski et de sa compagne Alexandra de Taddeo. Ils seront jugés pour violation du secret.

Alexandra de Taddeo et Karine Le Marchand, parties civiles, ont assuré qu'elles seraient présentes lors du procès.

P.Smith--AT