
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds (étude)
-
Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à "en tirer le meilleur parti possible"
-
Trump attaque le président de la Fed et menace de le limoger
-
Première réunion à Paris entre Américains, Européens et Ukrainiens, rendez-vous à Londres
-
Qui est Kilmar Abrego Garcia, symbole des errements de la politique anti-migrants américaine
-
Présidentielle en Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam élu candidat du principal parti d'opposition
-
Trump sûr à "100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'UE sera trouvé
-
Ukraine: réunions en cascade à Paris avec Américains, Européens et Ukrainiens
-
La Bourse de Paris finit dans le rouge, entre tensions commerciales et BCE
-
Pour la justice américaine, Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet
-
USA: Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet, tranche une juge fédérale
-
Droits de douane: Meloni en mission délicate à Washington pour négocier au nom des Européens
-
24 Heures motos: Mélodie Coignard, pilote au nom de l'égalité hommes-femmes
-
Dans le Nord, la lutte antidrones est synonyme de "made in France"
-
Trump attaque le président de la Fed, "trop lent" à baisser les taux
-
Le pape, en sortie à Rome, dit vivre Pâques "comme il peut"
-
Face au chaos douanier, la BCE s'accroche à la détente monétaire
-
A Bourges, un piano piloté par l'intelligence artificielle improvise façon Keith Jarrett
-
Malgré les droits de douane, le FMI n'envisage pas de récession cette année
-
Pagaille dans les Alpes après d'énormes chutes de neige
-
Gisèle Pelicot va porter plainte contre Paris Match pour diffusion de "photos volées"
-
Le temps presse pour un accord sur le nucléaire, dit depuis l'Iran le chef de l'AEIA
-
Wall Street sans direction claire, entre rebond et résultats d'entreprise
-
LVMH espère un accord sur les droits de douane et veut rassurer sur la succession du PDG
-
Les Bourses naviguent à vue, entre politique monétaire et tensions commerciales
-
Wall Street ouvre sans direction claire, entre rebond et résultats d'entreprise
-
Cyclisme: le Tour femmes à cent jours d'une édition très prometteuse
-
Guerre commerciale : la BCE abaisse ses taux pour soutenir l'économie
-
Le portrait d'un enfant palestinien amputé remporte le World Press Photo
-
Au moins 40 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours
-
Prisons visées par des dégradations: "nuit calme", pas de piste privilégiée par les enquêteurs
-
50 ans après, le Cambodge commémore la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges
-
Le PDG de Nvidia à Pékin alors que la guerre commerciale menace les ventes
-
Sévères intempéries dans les Alpes en Suisse, France et Italie
-
Ukraine: Rubio et Witkoff à Paris, Zelensky demande de mettre la "pression" sur Moscou
-
Les Bourses mondiales suspendues aux négociations douanières et résultats d'entreprises
-
Éclatements de pneus en France: Goodyear convoqué en vue d'une éventuelle mise en examen
-
Pernod Ricard affecté par un contexte international "difficile"
-
Au moins 34 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours
-
Sévères intempéries dans les Alpes suisses et françaises
-
France TV: Delphine Ernotte Cunci candidate à sa succession
-
Présidence de la SNCF: Jean Castex ne se portera pas candidat
-
Archives sur l'abbé Pierre au Vatican: l'Eglise de France demande des éclaircissements
-
La Bourse de Paris en petite baisse, entre résultats d'entreprises et guerre commerciale
-
Décès de Nora Aunor, légende du cinéma philippin
-
Hermès va augmenter ses prix aux Etats-Unis pour compenser les droits de douane
-
Les Bourses mondiales naviguent à vue, au gré des négociations commerciales
-
Raids israéliens sur des tentes de déplacés à Gaza, 25 morts selon les secours
-
USA-Chine: le choc des titans
-
Les Bourses européennes ouvrent sans direction claire

Philippines : l'ex-président Duterte arrêté pour crimes contre l'humanité a embarqué pour La Haye
L'ancien président des Philippines Rodrigo Duterte a embarqué mardi à bord d'un avion à destination de La Haye après avoir été arrêté par la police à Manille en vertu d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l'humanité pour sa guerre meurtrière contre les stupéfiants.
Les organisations de défense des droits humains estiment que des dizaines de milliers d'hommes, pour la plupart pauvres, ont alors été tués par des policiers et des groupes d'autodéfense, souvent sans qu'il soit prouvé qu'ils étaient liés à la drogue.
Rodrigo Duterte, aujourd'hui âgé de 79 ans, doit être transféré une fois arrivé à La Haye au siège de la CPI, qui a ouvert une enquête sur cette campagne entamée en 2016.
Il est monté dans un avion à l'aéroport international de la capitale philippine avec trois autres personnes vers 21H00 heure locale (13H00 GMT), a déclaré son avocat Martin Delgra, soulignant que l'appareil "est toujours sur le tarmac avec la porte ouverte".
Une de ses filles, la vice-présidente des Philippines Sara Duterte, avait auparavant vivement dénoncé l'arrestation.
"Au moment où j'écris ce mot, il est en train d'être emmené de force à La Haye ce soir. Ce n'est pas de la justice, c'est de l'oppression et de la persécution", a-t-elle commenté, assurant que son père n'avait pu faire valoir ses droits devant les autorités judiciaires locales.
"La Cour suprême n'acceptera pas cela. Nous n'avons pas de traité d'extradition", avait-il martelé après que ses avocats eurent déposé une requête auprès de cette juridiction.
- "Mandat d'arrêt" -
M. Duterte, qui a exercé les fonctions de chef de l'Etat de 2016 à 2022, a été interpellé juste après son retour aux Philippines d'un bref voyage à Hong Kong puis retenu sur la base aérienne de Villamor, proche de l'aéroport international.
"Tôt ce matin, Interpol Manille a reçu la copie officielle d'un mandat d'arrêt émis par la CPI", a à cet égard expliqué la présidence philippine.
Dans une vidéo diffusée sur le compte Instagram de sa plus jeune fille, Veronica, Rodrigo Duterte a toutefois exigé de connaître les raisons de son arrestation.
"Quelle est la loi (sur le fondement de laquelle j'ai été arrêté) et quel est le crime que j'ai commis ? Prouvez-moi maintenant la base légale de ma présence ici", y a-t-il lancé. "J'ai été amené ici non pas de mon plein gré mais par une volonté extérieure (...), vous devez maintenant répondre de ma privation de liberté".
S'exprimant devant des milliers de travailleurs philippins dimanche à Hong Kong, Rodrigo Duterte avait traité les enquêteurs de la CPI de "fils de putes".
Les Philippines ont quitté en 2019 à son initiative la Cour pénale internationale mais celle-ci a maintenu sa compétence en ce qui concerne les meurtres qui se sont produits avant ce retrait, ainsi que pour ceux commis dans la ville de Davao, à l'époque où M. Duterte en était le maire avant d'être élu à la tête de son pays.
- "Mon fils a obtenu justice" -
Plus de 6.000 personnes ont été tuées dans les opérations antidrogue qu'il a ordonnées, selon les données officielles nationales, cependant que les procureurs de la CPI évaluent ce nombre à entre 12.000 et 30.000.
Se définissant lui-même comme un tueur, Rodrigo Duterte avait demandé aux policiers de tirer mortellement sur les personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants si leur vie était en danger.
Il a insisté sur le fait que la répression avait permis de sauver des familles et d'éviter que les Philippines ne se transforment en un "Etat narco-politique".
Rodrigo Duterte a fermement défendu sa guerre sanglante contre la drogue en octobre dans le cadre de son audition au Sénat qui enquête sur les meurtres à grande échelle pendant cette période.
"J'ai fait ce que j'avais à faire et, que vous le croyiez ou non, je l'ai fait pour mon pays", s'était-il exclamé.
L'ancien chef de l'Etat reste extrêmement populaire aux Philippines où beaucoup ont soutenu ses solutions expéditives face à la criminalité. Il est en lice pour retrouver son poste de maire.
Un temps pressentie pour succéder à son père, sa fille Sara Duterte s'est retirée en faveur de Ferdinand Marcos, fils de l'autocrate du même nom, auquel elle s'est alliée, avant d'être nommée à la vice-présidence.
Mais l'alliance entre les deux dynasties a récemment implosé, à l'approche des prochaines élections de mi-mandat.
C'est une "étape cruciale dans l'obligation de rendre des comptes aux Philippines", a pour sa part réagi Human Rights Watch.
La Chine a quant à elle appelé la CPI à "éviter les deux poids, deux mesures", l'exhortant à "exercer ses prérogatives avec prudence" et à "éviter toute politisation".
B.Torres--AT