
-
Equipe de France: Mbappé retour logique, Doué l'invité surprise
-
L'Ukraine et les droits de douane dominent le G7
-
Taxe sur les billets d'avion: Ryanair quitte un aéroport dans la Marne
-
Le Pakistan enterre les premiers morts de la sanglante attaque d'un train
-
Wall Street sans grand entrain, les droits de douane continuent de peser
-
Paris-Nice: Vingegaard chute et repart avec la lèvre en sang
-
Algues vertes: l'État devra faire plus contre la pollution aux nitrates
-
Catastrophe écologique au Brésil: fin d'un procès géant à Londres contre BHP
-
C1: le Real Madrid toujours en vie mais les alertes se multiplient
-
Trump menace de taxer à 200% le champagne et les vins français et européens
-
Enquêtes après des plaintes de L214 sur des élevages porcins fournissant E.Leclerc
-
Le pape François passe le cap de ses 12 ans de pontificat à l'hôpital
-
La "dingue épopée" américaine de Camille et Clément Ducol, oscarisés pour "Emilia Perez"
-
SpaceX retentera vendredi de lancer son vaisseau pour le retour d'astronautes de l'ISS
-
La plateforme Bluesky veut des réseaux sociaux sans empereurs
-
Ski alpin: Brignone, 3e à La Thuile, entrevoit le gros globe
-
Nouveau Nutri-Score "proche d'une entrée en oeuvre", selon le directeur général de la Santé
-
Carrefour autorisé sous conditions à racheter Cora et Match (Autorité de la concurrence)
-
Dans les steppes de Mongolie, le climat déréglé pousse les bergers à bout
-
Algues vertes: l'État sommé de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates
-
Algues vertes: l'État de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates
-
Ethiopie: au Tigré, des affrontements internes font craindre un retour de la guerre
-
Algues vertes: la justice ordonne à l'État de renforcer son action contre les pollutions aux nitrates
-
Droits humains : quand le Parlement européen s'interroge sur l'utilité de ses votes
-
Six nations: Fickou de retour pour affronter l'Ecosse et reconquérir le Tournoi
-
Le Kirghizstan et le Tadjikistan entérinent un accord crucial pour l'Asie centrale
-
Indian Wells: Keys souffre, Gauff cale, Sabalenka et Alcaraz foncent direction les quarts
-
RDC: les chefs d'Etat d'Afrique australe en sommet pour définir un "plan d'action"
-
La Bourse de Paris rattrapée par les tensions commerciales
-
Enquête après une plainte de L214 sur des élevages porcins fournissant E.Leclerc
-
Avenir incertain de François au 12e anniversaire de son pontificat
-
Pakistan: arrivée des premiers cercueils après une spectaculaire prise d'otages
-
Ethiopie: la France déconseille "fortement" à ses ressortissants de se rendre au Tigré
-
Pakistan: arrivée des premiers cerceuils après une spectaculaire prise d'otages
-
Ski alpin: Brignone sur le toit du monde à La Thuile ?
-
XV de France: avec Lucu et Fickou pour l'Ecosse, Flament absent du dernier entraînement
-
Ligue Europa: à Lyon, Fonseca en pince pour Perri, "le meilleur du monde"
-
Dans un village corse, le Médicobus vient soigner au plus près
-
Equipe de France: Mbappé, un retour très attendu
-
Crématoires présumés au Mexique: nouveaux ossements, l'Etat fédéral s'empare de l'enquête
-
Le président des Palaos invite Trump à plonger avec lui pour comprendre le changement climatique
-
Argentine: au moins 20 blessés dans des heurts entre police et manifestants défendant les retraités
-
Lip-Bu Tan prend la tête d'Intel, géant américain des puces en difficulté face à l'IA
-
La mission devant permettre le retour des astronautes coincés dans l'ISS reportée
-
Inondations en Argentine: Milei annonce un fonds d'aide de 172 millions d'euros
-
C1: le Real Madrid, immortel, élimine l'Atlético aux tirs au but et verra les quarts
-
Ligue des champions: rêve brisé pour Lille, le Real se fait très peur
-
Les Obama en discussion pour co-produire un film sur Tiger Woods
-
Argentine: violents heurts lors d'une marche pour les retraités, supporters de foot en soutien
-
Le gouvernement Trump revient sur des règles environnementales adoptées sous Biden

L'avion censé transporter Rodrigo Duterte à la CPI a atterri aux Pays-Bas
Un avion qui devait transporter Rodrigo Duterte a atterri mercredi aux Pays-Bas, où l'ancien président philippin va devoir répondre d'accusations de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes présumés commis lors de sa guerre contre la drogue.
La CPI, qui siège à La Haye, a déclaré qu'il existait des "motifs raisonnables" de croire que M. Duterte a commis un crime contre l'humanité, le meurtre, en tant que "coauteur indirect", lors d'une campagne contre les stupéfiants qui a fait des dizaines de milliers de morts selon les organisations de défense des droits humains.
Âgé de 79 ans, M. Duterte est le premier ancien chef d'État asiatique à être inculpé devant la CPI, qui juge les pires crimes commis dans le monde, notamment les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide.
Il doit être conduit au centre de détention de la CPI situé dans le quartier balnéaire de Scheveningen à La Haye avant une première comparution qui devrait avoir lieu dans les prochains jours.
S'adressant à l'AFP devant la CPI, Gilbert Andres, avocat représentant les victimes de la guerre contre la drogue, a déclaré que ses clients "sont très reconnaissants envers Dieu, car leurs prières ont été exaucées".
"L'arrestation de Rodrigo Duterte est un signal fort pour la justice pénale internationale. Cela signifie que nul n'est au-dessus des lois (...) Il y aura un jour justice pour tous (...) même pour les hommes puissants comme Rodrigo Duterte", a ajouté M. Andres.
Des dizaines de ses partisans se sont rassemblés devant le centre de détention, déployant une banderole sur laquelle on pouvait lire "Nous sommes avec Duterte" et agitant des drapeaux.
"Il n'y a eu aucune procédure régulière", a affirmé Duds Quibin, un soignant de 50 ans.
"C'est un enlèvement. Ils l'ont juste mis dans un avion et l'ont amené ici", a-t-il ajouté.
Mercredi matin, les avocats de l'ancien président ont indiqué avoir déposé une requête auprès de la Cour suprême au nom de sa fille cadette Veronica, accusant le gouvernement d'"enlèvement" et exigeant qu'il soit contraint de "le ramener".
"La CPI ne peut exercer sa compétence que si le système juridique national d'un pays ne fonctionne pas", a réagi devant des journalistes, devant le bâtiment de la Cour, Me Salvador Paolo Panelo Jr., l'un des avocats de M. Duterte. Or, le système judiciaire philippin "fonctionne correctement", selon lui.
Avant le départ de son père, l'actuelle vice-présidente Sara Duterte a déclaré qu'il était "emmené de force à La Haye", qualifiant ce transfert d'"oppression et de persécution".
Un temps pressentie pour succéder à son père, Sara Duterte s'est retirée en faveur de Ferdinand Marcos, fils de l'autocrate du même nom, auquel elle s'est alliée, avant d'être nommée à la vice-présidence.
Mais l'alliance entre les deux dynasties a récemment implosé, à l'approche des prochaines élections de mi-mandat.
Alors que la campagne pour les législatives de mai est lancée, le Sénat doit désormais trancher sur le sort de la dirigeante, accusée notamment d'avoir voulu fomenter un assassinat du chef de l'Etat. Elle est visée par une procédure en destitution.
- "Pourrir au cimetière" -
"Duterte a de la chance, il bénéficie d'une procédure régulière" alors qu'"il n'y a pas eu de procès en bonne et due forme pour mon fils", a déploré Emily Soriano à propos de son fils Angelito, lors d'une conférence de presse organisée par une association locale de défense des droits de l'homme à Manille mercredi.
"Il sera couché dans un bon lit, mon fils est déjà en train de pourrir au cimetière", a-t-elle poursuivi.
Cette affaire très médiatisée est la bienvenue pour la CPI, actuellement sous le coup de sanctions du président américain Donald Trump, mécontent du mandat d'arrêt émis par la cour contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour des crimes présumés commis pendant la guerre à Gaza.
A l'initiative de M. Duterte, les Philippines ont quitté en 2019 la CPI mais celle-ci a maintenu sa compétence en ce qui concerne les meurtres qui se sont produits avant ce retrait, ainsi que pour ceux commis dans la ville de Davao, à l'époque où M. Duterte en était le maire.
- "Escadron de la mort" -
La CPI a déclaré dans son mandat d'arrêt qu'il existait des "motifs raisonnables de croire" qu'au moins 19 personnes avaient été assassinées à Davao par des membres de l'"Escadron de la mort de Davao", dirigé par M. Duterte.
Au moins 24 personnes ont en outre été tuées par la police philippine à divers endroits, selon ce mandat.
Dimanche, Rodrigo Duterte a traité les enquêteurs de la CPI de "fils de putes", tout en affirmant qu'il accepterait une arrestation.
L'ancien président reste un homme extrêmement populaire pour de nombreuses personnes aux Philippines qui ont soutenu ses solutions rapides à la criminalité. Il reste une puissante force politique et est en lice pour retrouver son poste de maire aux élections de mi-mandat en mai.
burs-cvo/djb
D.Lopez--AT