- Italie: Sinner ne gagne pas toujours, la Nazionale le devance dans les audiences TV
- Le Mercosur, un test pour l'influence de Macron
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Foot: révélation du Mondial, l'Australienne Cortnee Vine fait une pause pour soigner sa santé mentale
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- NBA: Utah enfonce Dallas dans le match des mal classés
- L’épidémie de dengue est déclarée en Guadeloupe
- Mondial-2026/qualif.: l'Argentine battue au Paraguay (2-1) mais toujours en tête
- MotoGP: le paddock à Barcelone mais avec la tête à Valence
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Japon: la croissance s'essouffle, le gouvernement sous pression pour relancer l'économie
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire
- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
- Le Canada face à la montée du sentiment anti-immigration
- Dans le nord d'Israël, la nature paie un lourd tribut à la guerre
- Georges Abdallah, emprisonné plus de la moitié de sa vie
- Fréquences TNT: C8 et Hanouna engagent le bras de fer devant la justice
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- Boxe: Tyson gifle Paul lors de leur ultime face-à-face avant de monter sur le ring
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- Los Angeles 2028: les organisateurs jugent les Jeux "apolitiques" après l'élection de Trump
- Pérou: Biden et Xi à Lima pour le sommet des pays de l'Asie-Pacifique
- USA: la Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
- Robert Kennedy Jr., le vaccinosceptique qui veut "rendre à l'Amérique sa santé"
- Wall Street termine en baisse, inquiète de la trajectoire de la Fed
- Ligue des nations: la France en quarts malgré un nul triste et sans saveur
- Trump continue ses nominations fracassantes avec le vaccinosceptique "RFK Jr" à la Santé
- Masters ATP: Sinner dans le dernier carré sans trembler et avec un bilan parfait
- Soupçons d'"acte terroriste" après l'attaque manquée à Brasilia
- USA: les décisions de la Fed sont irrévocables, martèle son président Jerome Powell
- Masters ATP: Fritz deuxième qualifié pour les demi-finales
- Budget 2025: les départements de droite menacent de suspendre le versement du RSA
- Syrie: 20 morts dans les raids israéliens sur Damas et sa banlieue
- L'économie américaine est "de loin" la plus performante, salue le président de la Fed
- La loyauté avant tout: Trump s'entoure de fidèles pour son gouvernement
- Boxe: à 58 ans, Mike Tyson remonte sur un ring contre le YouTuber Jake Paul
- Sommet de l'Asie-Pacifique : Xi arrive à Lima où il rencontrera Biden
- Guerre d'Israël à Gaza: un comité de l'ONU voit les "caractéristiques d'un génocide"
- Flambée des cas de rougeole dans le monde en 2023
- Ski: l'Américaine Lindsey Vonn va tenter un retour en Coupe du monde
- Automobile: la prime à la conversion mise à la casse dans le budget 2025
- Barnier utilisera "probablement" le 49.3 pour l'adoption du budget (entretien à Ouest-France)
- Soupçons d'"acte terroriste" après la tentative d'attaque à Brasilia
- Conflit Hezbollah-Israël: au moins 5 mds USD de pertes économiques au Liban selon la BM
La marque Camaïeu relancée en grande pompe, deux ans après la liquidation
Deux ans après sa déroute, qui en a fait le symbole du déclin du prêt-à-porter, Camaïeu est de retour dans les vitrines jeudi à Lille et dans onze autres magasins, relancée par Celio, repreneur de la marque mais pas des salariés.
Avec son nouveau logo "be camaïeu" placardé à l'entrée du centre commercial Euralille où avait lieu l'inauguration, le groupe Celio se dote ainsi d'une ligne femme, destinée notamment à être vendue dans ses magasins agrandis.
"On est très fiers, puisqu'on avait beaucoup d'affect, depuis 40 ans Camaïeu c'est une marque (...) qui se développe en parallèle, Célio étant le leader de l'homme, Camaïeu étant le leader de la femme", a indiqué le président de Celio Sébastien Bismuth, venu pour l'occasion à Lille, près du berceau roubaisien de la marque relancée.
Au total, 100 personnes ont été recrutées, dont dix anciens de Camaïeu. La marque, qui comptait auparavant plus de 500 magasins, est mise à disposition jeudi dans 12 boutiques en France et en Belgique (Bruxelles). Deux magasins sont dédiés uniquement à "be camaïeu", les autres étant intégrés à des boutiques Celio, parfois agrandies.
Le magasin d'Euralille, avec ses 1.200 m2, est le plus grand qu'ait jamais eu le groupe, qui veut ainsi passer aux "standards internationaux".
"C'est la plus grande étape pour nous depuis qu'on a créé l'entreprise", a souligné avec émotion Marc Grosman, cofondateur de Celio. Le groupe, qui avait évoqué en juin l'objectif de présenter la marque dans une cinquantaine de magasins d'ici "trois, quatre ans", n'a pas souhaité communiquer ses investissements pour "be camaïeu".
Côté produits, "nous avons créé 700 références, pour un prix moyen de 30 euros", revendique Mikaella Abittan, directrice générale adjointe de "be camaïeu". Derrière elle, les portants présentent des vêtements simples, déclinés en plusieurs couleurs.
"Ca a changé, c'est plus classique qu'avant", note Danielle, retraitée autrefois cliente fidèle de Camaïeu. Sa petite-fille Louane a trouvé son bonheur avec un haut rayé et un pantalon noir: "la coupe est bien", souligne la collégienne.
"Je n'ai pas l'impression d'être chez Camaïeu", remarque Clémence, trentenaire venue avec son compagnon fidèle client de Celio. "On se croirait plutôt chez Uniqlo avec ces t-shirts unis !".
- "Camaïeu a été disloqué" -
Autrefois fleuron du prêt-à-porter féminin en France, Camaïeu, secoué par la crise sanitaire et une coûteuse cyberattaque, avait été placé en liquidation judiciaire en septembre 2022, deux ans après sa reprise par l'homme d'affaires Michel Ohayon.
La fermeture soudaine des plus de 500 magasins avait laissé sur le carreau plus de 2.000 personnes, suscitant l'émoi du monde de la mode et de la politique.
En décembre 2022, Celio avait racheté aux enchères la marque Camaïeu pour 1,8 million d'euros, sans reprendre ni le personnel ni les locaux de l'entreprise.
"Une bonne moitié des salariés avait retrouvé du travail en février 2024", a expliqué une ancienne élue du CSE de Camaïeu à l'AFP, sans vouloir être citée nommément. "Une partie est encore dans une situation compliquée, voire précaire, en particulier les personnes proches de la retraite à qui il manque des trimestres".
"C'est agaçant, frustrant, on dit que Camaïeu repart mais ce n'est pas ça, Camaïeu n'existe plus, Camaïeu a été disloqué, on a tous été virés!", a rappelé Sandra Sarrouy, ex-syndicaliste CFDT ayant travaillé 31 ans pour Camaïeu, jointe par téléphone par l'AFP. "Je trouve ça irrespectueux vis-à-vis de ce qu'on a vécu".
Un autre salarié, qui ne souhaite pas être cité, abonde: "Ça me peine plus qu'autre chose. L'ADN de Camaïeu, c'était le savoir-faire et la culture des gens du Nord, là ce sera une culture de la région parisienne".
Mais pour le président de Celio, "c'est du développement, c'est du recrutement, c'est une entreprise française, c'est tout l'écosystème autour de nous qu'on fait travailler en France".
La majeure partie des vêtements sont fabriqués à l'étranger, mais la marque présente une collection capsule de marinières produites en France, dans des ateliers de Roanne. "On n'est pas responsables du passé, on est responsables de l'avenir", souligne-t-il.
J.Gomez--AT