
-
Incinéré à Lima, Vargas Llosa laisse un vide dans le monde de la littérature
-
Equateur: dirigeants et observateurs reconnaissent la réélection de Noboa
-
Nigeria: au moins 52 morts dans de nouvelles violences dans l'Etat du Plateau
-
Venezuela: accusé d'ambitions électorales, l'opposant Capriles expulsé de son parti
-
Discothèque effondrée en République dominicaine: 231 morts, la justice travaillera librement selon le président
-
Equateur: Noboa réélu président, sa rivale de gauche conteste
-
Trump et Bukele vantent leur alliance contre la criminalité
-
Gaza: le Hamas a reçu une proposition de trêve, l'ONU alarmée par la situation humanitaire
-
Natation: "Tout le monde me voit différemment", Léon Marchand évoque sa nouvelle vie
-
Espagne: l'Atlético Madrid souffre mais s'impose contre Valladolid 4-2
-
Les Bourses mondiales reprennent leur souffle, après l'exemption de droits de douane américains sur la tech
-
Italie: Naples répond à l'Inter et revient à trois points
-
Wall Street termine en hausse, soulagée par les exemptions sur la tech
-
Nigeria: plus de 50 morts dans de nouvelles violences dans l'Etat du Plateau
-
L'ONU s'alarme de la situation humanitaire dans la bande de Gaza
-
C1: le PSG doit rester conquérant pour prendre goût à l'Angleterre
-
Trump et Bukele, main dans la main contre les gangs
-
JO d'hiver 2030: l'attente s'étire pour le directeur général
-
Meta va entraîner ses modèles d'IA sur les données de ses utilisateurs européens
-
Soudan: plus de 400 tués au Darfour par les paramilitaires, selon des sources citées par l'ONU
-
Rugby: Chabal, un témoignage qui remet en lumière le problème des commotions
-
La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant de rachats à bon compte
-
Soulagement des Bourses mondiales, après l'exemption de droits de douane américains sur la tech
-
Xi à Hanoï, appelle le Vietnam à s'opposer avec la Chine à "l'intimidation"
-
La Hongrie amende la Constitution, ciblant les LGBT+ et les binationaux
-
Kim Kardashian viendra à Paris témoigner devant la cour d'assises au procès de son braquage en 2016
-
Présidentielle en Equateur: Trump félicite Noboa pour sa réélection, contestée par la candidate de gauche
-
À La Réunion, le chikungunya frappe fort et vite
-
Un homme inculpé pour tentative de meurtre après l'incendie au domicile d'une figure démocrate américaine
-
"Je voulais être un modèle": Katy Perry est allée dans l'espace à bord d'un vol 100% féminin
-
Suicides de soignants à l'hôpital: les ministres Vautrin et Borne visées par une plainte
-
Katy Perry est allée dans l'espace à bord d'un vol 100% féminin
-
La Chine et le Vietnam signent 45 accords de coopération à l'arrivée de Xi Jinping à Hanoï
-
Niger: une Suissesse enlevée à Agadez, après une Autrichienne en janvier
-
Wall Street ouvre en hausse lundi après l'exemption sur les produits high-tech
-
En Hongrie, le 15e amendement constitutionnel d'Orban
-
British Steel : la Chine met en garde Londres contre toute "politisation" du dossier
-
Les organisations patronales réunies en "Conseil des entreprises" à Bercy
-
JO d'hiver 2030: un top départ et un directeur général très attendu
-
Mort de Mario Vargas Llosa, dernier géant de la littérature latino-américaine
-
C1: PSG, Barça et Arsenal favoris, rien est joué entre le Bayern et l'Inter
-
Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions
-
Les Jeux olympiques et paralympiques de Milan Cortina ont leurs torches
-
Le chef de la diplomatie iranienne attendu à Moscou avant des pourparlers Iran/Etats-Unis à Rome
-
Retraites: Binet (CGT) réclame un vote du Parlement ou un référendum
-
La Cour des comptes met l'accent sur la lutte contre les fraudes à l'assurance maladie
-
SNCF: la CGT appelle à la grève à compter du 5 mai
-
Sony annonce une hausse des prix de sa PlayStation 5 dans plusieurs régions
-
Guerre en Ukraine : à Poltava, les naufragées du système psychiatrique
-
Katy Perry dans l'espace en vedette d'un vol 100% féminin

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon
Vanter son bilan économique et sanitaire, en allant davantage au contact des Américains: Joe Biden a expliqué mercredi, lors d'une conférence de presse marathon, comment il espère relancer sa présidence avant de périlleuses législatives à l'automne.
Mais cette tentative de reprendre la main a buté sur la grande crise internationale du moment.
Le président américain a évoqué la possibilité d'une "incursion mineure" de la Russie en Ukraine, un choix de mots qui lui a immédiatement été reproché par l'opposition, et qui a forcé la Maison Blanche à clarifier ses propos.
Joe Biden, qui n'aime pas les conférences de presse et qui en donne rarement, a répondu pendant près de deux heures jeudi à des questions sur ses réformes bloquées, sur la nouvelle vague de la pandémie, sur les records d'inflation, et sur sa cote de confiance anémique...
En réponse, le démocrate de 79 ans, dont ce n'est pas le point fort, a tenté d'opposer un ton parfois bravache.
- "Défis" et "progrès" -
"Pouvez-vous me citer un autre président qui ait accompli autant de choses que moi en un an?", a-t-il lancé. "A vous entendre, on dirait que rien ne s'est passé".
Depuis son investiture le 20 janvier 2021, les Etats-Unis ont selon lui connu "une année de défis mais aussi une année d'énormes progrès."
Il a souligné que 75% des adultes américains étaient désormais entièrement vaccinés, contre 1% quand son administration a pris les rênes. Le président a aussi vanté des "créations d'emplois record", une "croissance record".
Et face à la "fatigue" et à la "frustration" de ses compatriotes, le démocrate, qui dans sa longue carrière politique a toujours misé sur sa personnalité avenante, a promis d'aller davantage à leur rencontre.
"Je n'ai pas l'occasion de regarder les gens les yeux dans les yeux (...) de sortir et de faire les choses que j'ai toujours su plutôt bien faire: aller au contact des gens. Les laisser jauger ma sincérité. Les laisser jauger qui je suis", a déploré Joe Biden.
Le président veut sauver de "larges pans" d'une immense réforme sociale de 1.750 milliard de dollars, qu'il n'a pas réussi à faire adopter au Congrès, pour cause de dissidents dans les rangs démocrates.
Et il a assuré n'avoir pas "épuisé toutes les options" sur une autre promesse emblématique: protéger l'accès au vote des Afro-américains, majoritairement électeurs démocrates. Là aussi, son projet de législation fédérale a été enterré par les parlementaires, quelques heures après son allocution.
- "Douloureux" -
Joe Biden l'optimiste n'a en réalité concédé, si l'on peut dire, qu'une seule erreur. Ce chantre du dialogue entre partis et grand partisan de consensus, qui a été sénateur pendant trente ans et vice-président pendant huit, assure qu'il n'avait "pas anticipé" un tel degré d'opposition des conservateurs à ses projets.
Tout débonnaire qu'il soit, Joe Biden aura fort à faire pour rallier une population américaine surtout préoccupée du coût de la vie, et de la nouvelle vague de la pandémie.
Lutter contre l'inflation exigera "un effort de longue haleine", a-t-il concédé. "D'ici là, ce sera douloureux pour beaucoup de monde".
Héritant d'un pays meurtri par la pandémie de Covid-19, secoué par un mouvement historique de protestation contre le racisme, et où les clivages ont été chauffés à blanc par Donald Trump, Joe Biden a estimé que le pays était encore "loin d'être aussi unifié qu'il devrait l'être".
Un nouveau sondage Gallup place sa cote de popularité à tout juste 40%, contre 57% à son arrivée au pouvoir. De quoi inquiéter les démocrates, qui redoutent une débâcle aux élections législatives de mi-mandat, prévues à l'automne.
- Kamala Harris -
Le président s'est pourtant projeté jusque dans l'élection de 2024, indiquant qu'il choisirait à nouveau son actuelle vice-présidente, Kamala Harris, pour être sa colistière.
Dans l'immédiat toutefois, c'est surtout une formulation du président démocrate à propos de l'Ukraine qui a suscité le plus de commentaires.
Joe Biden a évoqué la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie dans le pays, auquel cas les pays de l'Otan risqueraient selon lui de se diviser sur la réponse à apporter.
"Si des forces militaires russes franchissent la frontière de l'Ukraine, cela constituera une nouvelle invasion qui attirera une réponse rapide, sévère et unie des Etats-Unis et de nos alliés", s'est empressée de clarifier la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.
L'opposition républicaine s'est malgré tout emparée du sujet, reprochant au président américain de se résigner à une attaque de Moscou, à condition qu'elle ne soit pas trop spectaculaire.
M.O.Allen--AT