
-
Tennis: Sinner est "innocent et extrêmement malchanceux", estime Casper Ruud
-
L'Iran rejette la proposition de Trump de négocier directement avec les Etats-Unis
-
L'Ukraine dénonce des frappes "massives", au moins un mort à Kiev
-
Le chef de la diplomatie française à Alger pour concrétiser le réchauffement bilatéral
-
F1: Max Verstappen impérial au Japon
-
NBA: Les Bucks valident leur qualification pour les play-offs
-
Chassés des oliveraies tunisiennes, des migrants dans les limbes
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: sans Nadal ni Sinner, l'ocre se cherche une terreur
-
Tour des Flandres femmes: vers un duel Kopecky-Longo Borghini
-
Le "Dimanche-Saint" du cyclisme: cinq choses à savoir sur les Tour des Flandres
-
Ukraine: au moins trois blessés à Kiev dans une "attaque de missile" et des "explosions"
-
Özgür Özel, la force émergente de l'opposition turque
-
Le chef de la diplomatie française à Alger pour réinitialiser la relation France-Algérie
-
Après la condamnation de Le Pen, un dimanche très politique à Paris
-
"Bas les pattes": des milliers d'Américains manifestent contre Trump
-
Ligue 1 : Lyon bat Lille et s'accroche à son objectif de Ligue des Champions
-
Espagne: le Real Madrid surpris par Valence, le Barça rate le coche
-
L1: Brest terrasse Monaco et rêve de nouveau d'Europe
-
Champions Cup: La Rochelle sort dès les huitièmes, Toulon et le Leinster assurent
-
Ligue 1: le PSG empoche un 13e titre avant son printemps européen
-
A Bamako, jour de tristesse après le décès du légendaire chanteur et musicien malien Amadou
-
En Irlande, une école pour préserver la tradition des toits de chaume
-
A Cuba, le pari du solaire pour tenter de sortir de la crise énergétique
-
Champions Cup: Toulon se fait un peu peur, Castres arrache son billet en quarts
-
Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une "faible" réaction américaine
-
Manifestations à travers les Etats-Unis contre la politique de Trump et Musk
-
Des soignants agressés dans une clinique de la banlieue de Lyon
-
Contre les pesticides, une grande marche réunit scientifiques, écologistes et victimes à Paris
-
Le Sénat adopte une feuille de route pour financer le programme de Trump
-
"Tenez bon", lance Trump pour l'entrée en vigueur des droits de douane de 10%
-
L'industrie horlogère suisse craint de payer cher les droits de douane de Donald Trump
-
Ces personnes qui n'ont pas de voix intérieure
-
Camaïeu, Go Sport, Gap: l'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute
-
Mort du chanteur Amadou: "un être rare et un guitariste inouï", salue Matthieu Chedid
-
RN: avant le meeting à Paris, rassemblement clairsemé à Marseille
-
Tennis: "Ce que je vis est un peu injuste", estime Sinner
-
L'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute et abus de biens sociaux
-
Gaza: une vidéo montre les dernières minutes des secouristes tués selon le Croissant-Rouge
-
Nouvelle aide de la marine indienne à la Birmanie dévastée par un séisme
-
Les alliés de la Finlande s'intéressent à ses abris anti-bombardements
-
A Monaco, la bataille du comptable, du magnat et du prince ne fait que commencer
-
Corée du Sud: manifestations pour dénoncer la destitution de l'ex-président Yoon
-
Une feuille de route pour financer le programme de Trump débattue au Sénat
-
F1: malgré son "incroyable" pole, Verstappen aura du mal à tenir tête aux McLaren dimanche
-
SNCF: un influent collectif de contrôleurs soutient la grève des 9 au 11 mai
-
Le Premier ministre indien Modi conclut des accords de défense et sur l'énergie avec le Sri Lanka
-
Les produits du monde entier visés par une surtaxe de 10% à l'entrée des Etats-Unis
-
Champions Cup: Capuozzo, état de grâce et "de plénitude"
-
F1: Verstappen tient tête aux McLaren et décroche une pole "inattendue"
-
Foot: l'Allemand Thomas Müller annonce son départ du Bayern Munich après 25 ans de présence

Au bout d'un an, Biden cherche, non sans mal, un second souffle
Comment faire campagne pour des élections législatives à haut risque quand on est englué dans de mauvais sondages et paralysé au Congrès? Joe Biden a malgré tout tenté jeudi de trouver un nouveau souffle, après un an à la Maison Blanche.
"Parfois, cela semble plus long" qu'une année, a blagué le président, lors d'une réunion par visioconférence avec le parti démocrate, destinée à mobiliser avant les élections législatives "cruciales" de mi-mandat à l'automne prochain.
Joe Biden avait entamé cette journée anniversaire avec l'équipe chargée de superviser les dépenses de 1.200 milliards de dollars que les Etats-Unis vont engager pour leurs infrastructures décaties.
Ce programme gigantesque - qui a l'indéniable avantage politique de se décliner à l'infini ou presque en annonces de réfection de routes, pose de canalisations et déploiement de réseau internet - est un rare succès dans une présidence qui traverse une mauvaise passe.
C'est aussi un sujet consensuel, dans une Amérique qui semble parfois ne plus pouvoir s'entendre sur rien, puisque la loi a même été votée par quelques parlementaires républicains.
- Tom Hanks -
Marteler les réussites en matière d'économie et de lutte contre le Covid-19, recalibrer les promesses, aller davantage au contact de la population: voilà la stratégie adoptée par le démocrate de 79 ans.
Mais nous sommes aux Etats-Unis, et il fallait bien une petite touche hollywoodienne pour cette journée anniversaire: les partisans de Joe Biden ont recruté Tom Hanks pour narrer, dans un clip de deux minutes avec force musique et images émouvantes, les réussites du président et la "résilience" de l'Amérique, "le pays des braves".
Sur Twitter, la Maison Blanche a diffusé des témoignages vidéos immanquablement enthousiastes d'Américaines et Américains ayant bénéficié de mesures de relance de Joe Biden - un lycéen, un commerçant, un livreur, trois femmes afro-américaines représentant trois générations d'une même famille.
Mais cette opération de communication elle-même révèle les désillusions de la présidence Biden.
L'un des témoignages vient en effet d'un père de famille qui explique avoir été grandement soulagé par un crédit d'impôt aux familles.
Or ce crédit d'impôt a pris fin, parce que Joe Biden n'a pas réussi à faire voter une grande réforme sociale et environnementale, d'un montant de 1.750 milliards de dollars, faute de majorité suffisante au Sénat.
Même scénario pour une grande loi devant protéger l'accès des Afro-Américains au vote. Deux sénateurs démocrates ont rejoint le camp républicain lors d'un vote crucial au Sénat jeudi soir, condamnant le projet.
Joe Biden a toutefois promis de sauver de "larges pans" de son programme social et environnemental, et assuré qu'il ne baisserait pas les bras en matière de réforme électorale.
- Ukraine -
Il ne peut pas se permettre d'échouer une nouvelle fois, surtout après avoir choisi, comme axe de campagne, d'éreinter une opposition républicaine selon lui dénuée de programme, et qui se contente de faire de l'obstruction.
"Ces gars, ils ne sont +pour+ rien", a critiqué Joe Biden lors de sa réunion avec le parti démocrate. "Quel est leur programme?" a-t-il demandé.
Reste à voir si les républicains, sur lesquels l'ancien président Donald Trump a encore beaucoup d'influence, ont réellement besoin d'un programme détaillé, au moment où les Américains sont excédés par une inflation record et une nouvelle vague de la pandémie.
Joe Biden se débat avec une cote de confiance anémique, estimée à environ 43% dans la majorité des sondages.
Et sa tentative mercredi de reprendre la main avec une conférence de presse marathon a buté, comme souvent, sur sa tendance aux gaffes et aux digressions parfois confuses.
Il a dû clarifier jeudi une formulation sur la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie en Ukraine, adjectif qui a suscité l'indignation de Kiev.
Disant avoir été "absolument clair" avec Vladimir Poutine, le président américain a déclaré: "Si un groupe d'unités russes traverse la frontière de l'Ukraine, c'est une invasion."
La Maison Blanche s'est par ailleurs employée à déminer d'autres déclarations, qui semblaient questionner à l'avance la légitimité des élections législatives de l'automne.
S.Jackson--AT