- Open d'Australie: Badosa surprend Gauff avant le choc Djokovic-Alcaraz
- Affaire Karachi: décision en appel dans le volet financier
- Trump enclenche une nouvelle sortie avec fracas de l'accord de Paris sur le climat
- Face à Trump et Musk, les eurodéputés cherchent un cap
- Trump jure de reprendre le canal de Panama et replace Cuba sur sa liste noire
- Corée du Sud: le président suspendu Yoon va se présenter à son procès en destitution
- Mexique et Canada, premières cibles de la guerre commerciale de Trump 2.0
- Donald Trump investi: "C'est l'Histoire", exultent ses partisans
- Trump, sûr de sa force, promet un "âge d'or" américain
- Colombie: violences entre guérillas, 20.000 déplacés, le président décrète l'état d'urgence
- Armée à la frontière, droit d'asile et du sol attaqué: Trump lance son offensive anti-immigration
- Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d'urgence pour reconstruire Mayotte
- Melania Trump énigmatique jusqu'au chapeau
- Première décision de Trump: les migrants en pleurs à la frontière
- Les députés débutent l'examen de la loi d'urgence pour Mayotte
- Trump jure de reprendre le canal de Panama
- Donald Trump président : À Washington, "la fierté" de ses partisans
- Armée à la frontière, attaque du droit d'asile et du droit du sol: Trump lance sa vaste offensive anti-immigration
- Donald Trump promet de passer à l'offensive sur les droits de douane
- Charente-Maritime: démolition actée d'un phare menacé par l'érosion côtière
- Trump, dans un élan nationaliste, promet un "âge d'or" américain
- Armée à la frontière, attaque du droit d'asile et du droit du sol: Trump lance une vaste offensive anti-immigration
- NBA: A Nanterre, Wemby débute sa folle semaine
- Le gratin de la tech aux premiers rangs de l'investiture de Trump
- Trump devient le 47e président des Etats-Unis et leur promet un "âge d'or"
- Brésil: Lula se dit "complètement rétabli" de son opération à la tête
- En plein boom, le tourisme mondial a retrouvé son niveau pré-Covid
- Trump est le 47e président des Etats-Unis
- La Bourse de Paris dans le vert, les yeux rivés sur Trump
- Macron veut "mobiliser" plus de jeunes volontaires "en renfort" des armées
- Trump revient au pouvoir
- Dans le froid de Washington, l'impatience des partisans de Trump
- Le quotidien Le Monde cesse de publier sur le réseau social X
- "Bienvenue à la maison": Trump revient au pouvoir
- Biden accorde des grâces préventives aux cibles de Trump
- Propriété intellectuelle: l'Union européenne lance une nouvelle procédure contre la Chine à l'OMC
- Malgré les destructions, les Gazaouis savourent le retour au "calme"
- Tennis/dopage: Iga Swiatek "satisfaite" par la décision de l’AMA de ne pas faire appel
- A Damas, les vendeurs de téléphones soulagés après des années de "terreur" sous Assad
- Trump, au sommet de sa puissance politique, revient au pouvoir
- "Make Israel normal again": ces Israéliens qui attendent beaucoup du retour de Trump
- Royaume-Uni: l'auteur présumé du meurtre de trois fillettes à l'origine d'émeutes plaide coupable
- Indonésie: des ONG dénoncent le plan "destructeur" de conversion de millions d'hectares de forêt
- Cyclisme: qui pour battre Pogacar et autres enjeux pour 2025
- Succession à la tête d'ADP: Emmanuel Macron propose le directeur financier, Philippe Pascal
- Eau: la consommation pourrait aller jusqu'à doubler en 2050, selon un rapport
- Inde: perpétuité pour l'homme coupable du viol et du meurtre d'une médecin qui ont choqué le pays
- Eau: la consommation pourrait aller jusqu'à doubler en 2050, selon France Stratégie
- Nouveau record pour le bitcoin, en pleine euphorie avant l'investiture de Trump
- Syrie: la mère du journaliste américain Austin Tice dit que les nouveaux dirigeants sont "déterminés" à retrouver son fils disparu
Face au Congrès, Biden retrouve ses accents de rassembleur
Face à l'effroi causé par la guerre en Ukraine, et alors que l'étau du Covid-19 se desserre, l'Amérique va-t-elle pouvoir surmonter ses divisions? Pour son premier discours sur l'état de l'Union, Joe Biden a en tout cas repris mardi ses accents de président rassembleur.
Ce rituel annuel, par lequel le chef de l'exécutif détaille ses grands axes politiques devant le Congrès, a offert des scènes devenues rares aux Etats-Unis: des parlementaires républicains et démocrates debout ensemble, pour manifester leur soutien à l'ambassadrice d'Ukraine, invitée d'honneur.
Et même, à quelques exceptions près, pour saluer l'entrée de Joe Biden.
Le démocrate de 79 ans a entamé son discours long de près d'une heure par une longue diatribe contre le "dictateur" Vladimir Poutine, un vibrant éloge à la résistance du peuple ukrainien, et une affirmation de la cohésion des démocraties face à "l'autocratie".
Il a assuré que le président russe n'avait pas atteint son autre objectif, celui de "diviser chez nous".
"Le Covid-19 ne doit plus régir nos vies", a-t-il clamé, face à des parlementaires, ministres, et juges de la Cour suprême, qui avaient quasiment tous abandonné le masque, à la suite de nouvelles recommandations des autorités sanitaires.
- Equilibriste -
Rappelant les débats parfois violents sur les mesures sanitaires, il a ajouté : "Nous ne pouvons pas changer nos divisions passées. Mais nous pouvons changer la manière dont nous allons avancer, sur le Covid-19 et d'autres sujets que nous devons affronter ensemble."
Le président, dont la cote de confiance est anémique, sait bien que dans quelques mois, aux législatives de mi-mandat, il risque de perdre sa très mince majorité parlementaire.
Alors l'ancien sénateur, modéré dans l'âme, s'est livré, devant le Congrès, à un exercice d'équilibriste politique.
Pas de violentes critiques de l'opposition républicaine, pas d'attaques, comme il a pu en livrer, contre son prédécesseur Donald Trump. Joe Biden a essayé de ne froisser personne.
A destination d'électeurs conservateurs qui le taxent de laxisme, il a promis qu'il allait investir dans les forces de police face à la flambée de criminalité aux Etats-Unis, et assuré qu'il voulait "sécuriser" la frontière sud, où se succèdent les vagues migratoires.
A ses partisans progressistes, il a assuré qu'il se battrait pour défendre le droit à l'avortement "menacé comme jamais" et pour l'accès au vote des Afro-Américains.
Il a aussi promis son "soutien" aux jeunes Américains transgenres, face à des mesures prises dans certains Etats conservateurs contre les procédures chirurgicales ou hormonales suivies par certains mineurs.
Et Joe Biden, indécrottable optimiste mais aussi centriste roublé, a matraqué des thèmes qu'il espère consensuels, en tâchant d'être le plus concret possible, lui qui a vu ses grands projets de réformes sociales sombrer pour cause de trop faible majorité parlementaire.
Il a assuré que lutter contre la flambée d'inflation, que la Maison Blanche a mis longtemps à reconnaître, et qui est certainement son principal handicap politique, était "sa première priorité".
Et, avec des accents qui rappelleraient presque Donald Trump, il a plaidé pour une renaissance industrielle des Etats-Unis et pour une réduction de la dépendance aux importations: "produisons en Amérique!"
Le démocrate a fait acclamer un garçon diabétique de 13 ans, Joshua Davis, au moment de réclamer une baisse du coût des médicaments et en particulier de l'insuline. Il a aussi salué Stephen Breyer, 83 ans, magistrat sur le départ de la Cour suprême, certes progressiste, mais respecté au-delà des clivages partisans.
Et le président n'a pas manqué de rappeler la mémoire de son fils Beau, mort d'une tumeur au cerveau, et ancien combattant en Irak, pour évoquer la lutte contre le cancer et la santé des vétérans.
Mais Joe Biden, qui après son discours s'est attardé, sans masque, dans l'enceinte si familière pour lui du Capitole, ne se fait certainement pas d'illusions sur la réalité des divisions de l'Amérique, ou sur le sort de l'ordre international.
Pour accéder au Capitole, son convoi a dû passer les barrières mises en place autour du grand édifice blanc. Les mêmes qui ont longtemps protégé ce symbole de la démocratie après son assaut par des partisans de Donald Trump le 6 janvier 2021.
Et pendant que le président américain parlait, des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv, a indiqué l'armée ukrainienne, en faisant état de combats en cours dans cette grande ville de l'est de l'Ukraine.
M.King--AT