- Open d'Australie: Badosa, une demi-finale pour tourner le dos aux galères
- Ligue des champions: Dembélé, la fièvre monte avant City
- Open d'Australie: Iga Swiatek, retour gagnant
- Open d'Australie: Navarro subit la loi d'Iga, Keys aussi en demi-finales
- Brésil: la superficie végétale brûlée par les incendies a bondi de 79% en 2024
- Libérés, des assaillants du Capitole jubilent en attendant leurs "camarades"
- Open d'Australie: Keys passe à l'usure, Swiatek entre dans l'arène
- Ligue des champions: au bord du gouffre, Paris reçoit City pour un choc vertigineux
- Colombie: les forces spéciales avancent dans les fiefs des guérillas
- Netflix dépasse les 300 millions d'abonnés et augmente ses prix
- Trump vante un investissement géant et lance sa campagne de revanche
- C1: la folle remontada du Barça face au Benfica
- C1: l'Atlético Madrid s'offre un nouveau braquage face à Leverkusen
- C1: Lille craque à Liverpool, Monaco assuré des barrages
- C1: Lille s'incline à Liverpool sans rougir
- Wall Street finit en hausse, soulagée par les premières mesures de Trump
- Hand/Mondial-2025: les Bleus démarrent en trombe le tour principal
- Panosyan suggère que certains retraités contribuent au financement de la protection sociale
- Netflix dépasse les 300 millions d'abonnés grâce à 19 millions d'abonnements supplémentaires pendant les fêtes
- Airbags Takata: Citroën étend son rappel massif de C3 à toute l'Europe
- Golf: "Rêvons d'une victoire en Majeur", ambitionne Pavon (à l'AFP)
- Limogeages et sermon au menu du deuxième jour de mandat de Trump
- C1: Monaco, vainqueur d'Aston Villa, s'assure la qualification pour la phase finale
- Turquie: colère et deuil après la mort de 76 vacanciers dans un hôtel d'altitude
- NBA: Wembanyama de retour dans sa ville de naissance, pour inaugurer deux terrains de basket
- Le chef d'état-major israélien démissionne après "l'échec du 7-Octobre"
- Dérapage du déficit: Moscovici plaide pour l'indépendance des prévisions contre "l'hubris politique"
- XV de France: Galthié assume "complètement" les retours de Jegou et Auradou
- La Bourse de Paris termine dans le vert et attend des annonces économiques de Trump
- Les Bourses européennes ont terminé en hausse
- Foot: déclic mental, remise en question... comment Mbappé s'est relancé au Real Madrid
- Paris-Milan: la liaison SNCF rétablie le 31 mars, après 19 mois d'interruption
- Le prince Harry et le Sun "très proches" d'un accord financier, selon un avocat du groupe
- Turquie: colère après la mort de 66 vacanciers dans l'incendie d'un hôtel d'altitude
- Pour son deuxième jour de mandat, Trump veut surfer sur sa dynamique
- Ski: Robinson renoue avec la victoire à Kronplatz, fin de série pour Brignone
- Wall Street oscille pour le retour de Trump
- Les Etats-Unis se retirent d'un accord sur une taxation minimale des multinationales
- Zelensky plaide à Davos pour "l'unité" de l'Europe en termes de défense
- Le chef de l'armée israélienne démissionne après "l'échec" face à l'attaque du 7-Octobre
- Suicides chez France Télécom: la Cour de cassation consacre le harcèlement moral institutionnel
- Open d'Australie: Djokovic bat Alcaraz dans le choc des quarts, Sabalenka aussi en demi-finale
- En Syrie, un difficile retour dans les ex-bastions rebelles dévastés
- Turquie: au moins 66 morts dans l'incendie d'un hôtel dans une station de ski
- Relaxe de la militante écologiste qui avait recouvert d'un autocollant un tableau de Monet au musée d'Orsay
- Valérie André, madame "le" général
- Open d'Australie: Djokovic vainc Alcaraz et rêve toujours du 25e Grand Chelem
- A69: la justice administrative rejette une demande de suspension du chantier
- Bertrand Blier, cinéaste de l'anticonformisme et de l'humour noir
- Affaire Karachi: l'ex-directeur de campagne de Balladur, Nicolas Bazire, relaxé en appel
"Briser les tabous": faciliter la visite des femmes handicapées chez le gynéco
Craintes de part et d'autre de la table d'examen, manque de matériel adapté ou de praticiens disponibles: les femmes handicapées vont moins que les valides chez le gynéco, une situation que des sages-femmes et des médecins tentent d'améliorer.
Selon une étude menée par l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France en 2017, 58% des femmes en situation de handicap disaient avoir un suivi gynécologique, contre 77% des femmes en général.
Pourquoi une telle différence? Sont évoquées l'accessibilité des cabinets de gynécologie et les préjugés que subissent ces femmes concernant leur vie affective et sexuelle.
"C'est comme si ces personnes étaient asexuées", lâche Chantal Etienne, présidente de l'antenne en Charente de l'Adapei, association qui gère des structures médico-sociales pour les handicapés.
A l'âge de la première visite chez le gynéco - en général à l'adolescence -, les proches de la jeune femme handicapée doivent l'inciter à cette visite, en abordant le sujet et en l'amenant chez le praticien, souligne Chantal Etienne.
Car avoir un suivi gynécologique est un impératif sanitaire, tant "les études montrent que les femmes en situation de handicap développent davantage de cancers, parce que les dépistages se font trop tard", constate Frédérique Perrotte, sage-femme à Paris.
Pour lever les obstacles entre les femmes et le circuit de soins, Sabrina Hedhili, elle aussi sage-femme, et Catherine Ray-Quinio, médecin, ont lancé en 2018 le dispositif "Handigynéco": des sages-femmes interviennent directement en établissements médico-sociaux (EMS), des structures dédiées aux handicapés et où l'accessibilité est donc plus adaptée.
Outre le suivi gynécologique, sont proposés des ateliers sur la vie affective et sexuelle.
- Des "consultations blanches" -
Lorsqu'elles ont lancé "Handigynéco", les fondatrices ont fait face à une difficulté: le recrutement de praticiens formés aux consultations de cette patientèle.
"Ou les professionnels ne savent pas faire, ou ils n'ont pas le temps. Il faut une heure pour examiner une femme en situation de handicap. En une heure, (le praticien) peut consulter trois ou quatre patientes" valides, constate Mme Hedhili.
Un temps "long" nécessaire pour les examens mais surtout pour les échanges sur la vie affective et sexuelle de la patiente, qui a peu l'occasion de le faire ailleurs.
Des réticences existent également du côté des patientes, qui sont plus souvent orientées "vers des sages-femmes plutôt que des gynécologues, et elles ont l'impression que les sage-femmes sont moins crédibles", explique Chantal Etienne.
Autre obstacle: des femmes en situation de handicap doivent être aidées lors de la consultation, relève la présidente de l'Adapei Charente. "Une infirmière ou une aide-soignante peut assister au rendez-vous ou aider la patiente à se déshabiller mais cela reste très intrusif".
Pour lever les réticences, les professionnelles de santé appellent à créer des groupes d'échanges sur les vies sexuelles et affectives avec des psychologues, ou développer des "consultations blanches".
Ces rendez-vous avec un gynéco, sans examen physique, permettent une première prise de contact, une mise en confiance des patientes et une attention plus particulière à leur vie affective et sexuelle.
Avec pour objectif "de briser des tabous", indique la sage-femme Frédérique Perrotte. Pendant ces rendez-vous, le praticien et la patiente abordent le sujet de la sexualité, "puis les questions de la violence et du consentement".
Les échanges avec un médecin ou une sage-femme ont ainsi permis de dresser un bilan des agressions dont ont été victimes les personnes hébergées en établissement médico-social: 25% des femmes en situation de handicap ont déclaré avoir subi des violences sexuelles, selon les données recueillies lors de 434 consultations menées dans le cadre du dispositif "Handigynéco".
O.Brown--AT