Arizona Tribune - Aurore Bergé veut publier un répertoire des professionnels pratiquant l'IVG

Euronext
AEX 0.72% 914.24
BEL20 0.37% 4260.19
PX1 0.98% 7709.75
ISEQ 0.92% 9681.24
OSEBX 0.51% 1493.65 kr
PSI20 1.07% 6563.75
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK -0.45% 3178.89
N150 1% 3370.34
Aurore Bergé veut publier un répertoire des professionnels pratiquant l'IVG
Aurore Bergé veut publier un répertoire des professionnels pratiquant l'IVG / Photo: Ludovic MARIN - AFP

Aurore Bergé veut publier un répertoire des professionnels pratiquant l'IVG

Aurore Bergé, la ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, s'est dite favorable vendredi sur Sud Radio à la publication d'un répertoire des professionnels pratiquant l'interruption volontaire de grossesse (IVG).

Taille du texte:

"C'est déjà (dans) la loi. Il faut qu'on garantisse tout simplement son application, parce qu'une femme qui veut avorter, elle doit pouvoir savoir comment faire le plus proche possible d'elle", a-t-elle déclaré, cinquante ans après la promulgation de loi dépénalisant l'IVG.

Si cette loi n'est aujourd'hui pas appliquée c'est parce que certains professionnels de santé "se font menacer et harceler parce qu'ils pratiquent" des IVG, a expliqué la ministre.

"L'entrave à l'avortement, ce sont aussi des militants anti-choix, anti-droits qui continuent à taguer des lieux qui pratiquent l'IVG, à menacer des associations. Malheureusement, il y a encore ça", a-t-elle regretté.

La ministre a aussi cité des obstacles "techniques" qui compliquent encore une cartographie complète de ces médecins ou sage-femmes.

"Est-ce que ce sera une carte ? une liste ? En tout cas, l'idée, c'est de (...) donner accès à l'information", a déclaré Mme Bergé, promettant l'application prochaine de cette disposition contenue dans la loi.

Elle a par ailleurs dit soutenir la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui appelle, avec un collectif, à la réhabilitation des femmes condamnées pour avoir avorté avant la fameuse loi portée par Simone Veil.

"C'est une démarche symbolique qui est extrêmement importante. Quand on se replonge plus de 50 ans en arrière, on se replonge dans des souffrances qui étaient épouvantables, (...) c'était la clandestinité, c'était le secret, c'était la honte, c'était s'exposer à la mort, c'était s'exposer à de la prison", a rappelé Aurore Bergé.

A.O.Scott--AT