- Un avion de ligne avec 64 personnes s'écrase à Washington après une collision avec un hélicoptère
- IA: SoftBank envisage d'investir jusqu'à 25 milliards de dollars dans OpenAI
- Les victimes "invisibles" des déchets toxiques de la mafia exigent justice
- Les Beatles concourent aux Grammy Awards grâce à l'intelligence artificielle
- Au Salvador, une petite ville adepte du bitcoin se frotte les mains face au retour de Trump
- Olympisme: les sept candidats à la présidence du CIO à l'heure du grand oral
- Automobile: l'UE rassemble les constructeurs pour relancer la filière
- France: les chiffres d'une croissance dégradée fin 2024 annoncés jeudi
- Budget de l'Etat: un conclave décisif entre députés et sénateurs à l'Assemblée jeudi
- Inondations dans l'Ouest: Redon se prépare à une crue record, trois départements en rouge
- Les profits de Meta bondissent, mais le marché attend des résultats dans l'IA
- Est de la RDC: Goma livrée au M23, Tshisekedi refuse de s'avouer vaincu
- Tesla a déçu les attentes au 4T, mais promis une année "historique" en 2025
- Statu quo sur les taux d'intérêt aux Etats-Unis, Trump lâche ses coups
- Ligue des champions: Lille en 8e, Paris sans soucis en barrages
- C1: Monaco balayé par l'Inter et barragiste, peut-être contre le PSG
- Ligue des champions: bouquet final à Lille, qui va en 8e en écrasant Feyenoord (6-1)
- C1: le PSG, sérieux et efficace, écrase Stuttgart et file en barrages
- C1: Manchester City reste en vie !
- Ligue des champions: Brest encore trop juste face au Real
- L'air de rien, Macron défend sa politique et son bilan
- Ski: le Norvégien Timon Haugan triomphe sur le slalom à Schladming
- USA: statu quo sur les taux d'intérêt, la Fed attend de jauger les effets de la politique de Trump
- Trump annonce l'envoi de migrants sans papiers à Guantanamo
- Allemagne: le "cordon sanitaire" face à l'extrême droite s'effiloche
- Wall Street termine en baisse, peu impressionnée par la Fed
- Est de la RDC: maître à Goma, le M23 ouvre un nouveau front
- En Syrie, Ahmad al-Chareh nommé président intérimaire
- Choisi par Trump à la Santé, RFK Jr mis en difficulté au Sénat
- Le gouvernement Trump fait marche arrière sur une mesure budgétaire choc
- Etats-Unis: statu quo sur les taux de la Fed
- L'épidémie de grippe empire encore, chez les enfants comme les adultes
- Le futur secrétaire américain au Commerce défend les droits de douane tous azimuts
- La Française Anouk Ricard remporte le grand prix de la BD du festival d'Angoulême
- Les voisins de l'aéroport d'Heathrow combatifs face à sa possible extension
- Choc politique en Allemagne: le "cordon sanitaire" face à l'extrême droite s'effiloche
- Hommage au journaliste Jean-François Kahn, en présence de François Bayrou
- Données personnelles: la justice de l'UE demande une surveillance accrue des pratiques de Meta
- La Bourse de Paris freinée par LVMH
- Tests de soumission chimique: l'ordre des pharmaciens émet des "réserves"
- A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte
- Royaume-Uni: Beatrice, fille ainée du prince Andrew, donne naissance à sa deuxième fille
- Cuba: les familles de prisonniers dans l'incertitude après l'interruption des remises en liberté
- Des composés indispensables à la vie découverts sur l'astéroïde Bennu
- RFK Jr, désigné par Trump à la Santé, jure ne pas être antivaccin
- Disney+ pourra diffuser des films 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement
- RDC: Goma sous la coupe du M23, Tshisekedi va s'exprimer
- Israël annonce la libération cette semaine de 11 otages retenus à Gaza
- Crues: 3 départements toujours en rouge, Redon attend le pic
- Espagne: le salaire minimum de nouveau revalorisé de 4,4%
La Colombie rapatrie des ressortissants expulsés par Trump
Deux avions militaires affrétés par le gouvernement colombien ont rapatrié mardi à Bogota environ 200 personnes expulsées des Etats-Unis, après de vives tensions avec Donald Trump sur la question des migrants.
"Ils sont Colombiens, libres et dignes, dans leur pays qui les aime. Un migrant n'est pas un délinquant mais un être humain qui veut travailler, évoluer et vivre sa vie", a déclaré le président colombien Gustavo Petro sur le réseau social X en annonçant cette arrivée.
"On est bien arrivés, grâce à Dieu", a déclaré une immigrante expulsée à Radio Caracol, depuis l'aéroport El Dorado de Bogota. "Nous ne sommes pas des délinquants", a ajouté cette femme, qui n'a pas donné son nom mais décrit son périple pour gagner les Etats-Unis via la frontière avec le Mexique, et sa détention pour séjour irrégulier.
Les images diffusées par le gouvernement colombien montrent les personnes expulsées - parmi elles, plusieurs mineurs - à leur descente d'avion. Beaucoup portent un masque sanitaire mais aucune n'est menottée.
Cela a déclenché une brève crise diplomatique entre les deux pays, avec des sanctions douanières réciproques.
Dimanche soir, après des heures de tensions, "l'impasse" a été finalement surmontée, selon Bogota et Washington a levé sa menace d'imposer des droits de douane sur tous les biens colombiens entrant aux Etats-Unis d'abord de 25%, puis 50% au bout d'une semaine.
Le gouvernement américain a assuré que Bogota avait accepté toutes ses conditions, "y compris l'acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des Etats-Unis, y compris à bord d'avions militaires américains, sans limitation ni délai".
L'incident est le premier affrontement de Gustavo Petro, premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, avec Donald Trump, qui a pris la présidence des États-Unis le 20 janvier en promettant la plus grande fermeté à l'égard la migration irrégulière.
-"Délinquants de haut rang"-
Des avions militaires colombiens avaient décollé de Bogota lundi pour les villes américaines de San Diego et Houston, avec du personnel médical à bord.
"Je sais que nous sommes entrés illégalement aux États-Unis. Mais (...) ils nous ont pris nos affaires", a expliqué mardi à la presse Daniel, un migrant faisant partie des premiers vols refusés par Bogota.
"Initialement, nous arrivions de San Diego dans un vol de l'armée de l'air américaine. Nous étions menottés et nous portions des chaînes à la taille, comme si nous étions (...) des délinquants de haut rang", a-t-il décrit.
Le gouvernement colombien a annoncé mardi des fonds "pour soutenir la réintégration productive" des arrivants, sans préciser s'il y aura d'autres rotations aériennes vers les Etats-Unis.
Donald Trump a promis de lancer "le plus grand programme d'expulsions de l'histoire américaine".
Depuis son retour au pouvoir, la Maison Blanche s'est targuée de l'arrestation de centaines de "migrants criminels illégaux", soulignant qu'ils avaient été expulsés par avions militaires, plutôt que civils comme c'était le cas précédemment.
Après la dispute avec la Colombie, M. Trump s'est vanté lundi que "l'Amérique (soit) à nouveau respectée". "Comme vous l'avez vu hier, nous avons clairement dit à tous les pays que (...) nous allons renvoyer les criminels, les étrangers illégaux qui viennent de (ces) pays", a-t-il affirmé.
Au Brésil voisin, l'expulsion de 88 Brésiliens a aussi généré un bras de fer avec les Etats-Unis. Le gouvernement brésilien a dénoncé samedi le "traitement dégradant" des migrants durant leur voyage de rapatriement.
Ces derniers ont été notamment menottés à bord de l'avion qui a atterri vendredi à Manaus, dans le nord du Brésil. Le gouvernement brésilien a convoqué lundi le chargé d'affaires de l'ambassade américaine à Brasilia pour exiger des explications.
Le Mexique a indiqué lundi avoir accueilli 4.000 migrants expulsés des Etats-Unis depuis le 20 janvier, et ne pas avoir noté de "hausse substantielle" par rapport aux 190.000 Mexicains expulsés des Etats-Unis entre janvier et novembre 2024 (environ 17.000 par mois).
K.Hill--AT