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Fin d'une campagne rude dans un monde agricole fragilisé
Les élections aux chambres d'agriculture s'achèvent vendredi à minuit, à l'issue d'une campagne dure, dans une France rurale fragilisée par des crises successives: ce scrutin dessinera pour les six prochaines années le nouveau rapport de force entre les syndicats agricoles.
Quelque 2,2 millions d'électeurs, dont près de 400.000 chefs d'exploitation mais aussi des retraités, salariés ou propriétaires fonciers, ont jusqu'à minuit pour élire leurs représentants - par voie électronique ou postale - partout en France, à l'exception de Mayotte où le vote a été reporté après le cyclone Chido.
Les résultats ne sont pas attendus avant le 6 février. C'est à cette date que les préfectures, qui sont chargées de l'organisation électorale, commenceront le dépouillement, pour permettre aux bulletins acheminés par voie postale d'arriver.
Le ministère de l'Agriculture "communiquera des résultats électoraux consolidés", "une fois l'ensemble des résultats départementaux proclamés", soit pas avant le "7 voire le 8 février", a-t-il indiqué à l'AFP.
Le principal enjeu sera de voir si l'hégémonie de l'alliance FNSEA-Jeunes Agriculteurs, aujourd'hui à la tête de 97 chambres sur 101, est ébranlée et à quel point, par la Coordination rurale (CR) et la Confédération paysanne, respectivement deuxième et troisième syndicats agricoles.
Alors que le mode de scrutin favorise la liste arrivée en tête - et donc actuellement l'alliance FNSEA-JA - la grande inconnue de cette élection sera le taux de participation. Moins d'un agriculteur sur deux avait voté en 2019.
Dans la dernière ligne droite de la campagne, les syndicats ont tous dénoncé des "dysfonctionnements" voire des "irrégularités" pouvant entacher la sincérité du scrutin: kits électoraux jamais arrivés, professions de foi manquantes... Tous ont fait des constats d'huissiers qui donneront lieu à des contestations une fois le vote clos.
Profondément divisés, les syndicats agricoles sont d'accord sur un point: cette campagne est la "plus dure" qu'ils aient connue. "Dégueulasse", "violente", "sale" sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent.
Mais ils ont aussi rempli des granges et des salles de fêtes, et espèrent tous un sursaut du vote paysan, malgré la fatigue après un été difficile pour les céréaliers comme les éleveurs.
- "Apéros-campagne" -
En dépit des promesses du gouvernement de sanctuariser quelque 400 millions d'allègements fiscaux dans le futur budget et de l'examen prochain de la très attendue loi d'orientation agricole, demeure une rage parfois trimbalée depuis un an, des autoroutes bloquées en Haute-Garonne jusqu'à Paris: contre l'accord de libre-échange du Mercosur et la "paperasse", ils réclament un peu de "considération" pour "ceux qui nourrissent" la France.
Cette rage-là va s'exprimer contre les sortants, espère la Coordination rurale, qui se voit emporter "10 à 15 chambres", notamment en Charente, Dordogne ou Gers, en plus des trois qu'elle détient déjà en Nouvelle-Aquitaine (Lot-et-Garonne, Vienne et Haute-Vienne).
Enchaînant les "apéros-campagne", les responsables de la CR ont œuvré à susciter un vote dégagiste contre la FNSEA, désignée dès le premier jour comme l'ennemi. La présidente de la CR Véronique Le Floc'h, éleveuse dans le Finistère, l'accuse d'une "catastrophique cogestion avec l'Etat" et de pérenniser un système "agricide" qui fait disparaître les petites fermes au profit d'un agrobusiness mondialisé.
Un discours "populiste" qui cache mal "une absence totale de programme", a taclé à plusieurs reprises le patron de la FNSEA Arnaud Rousseau, grand céréalier et par ailleurs président du géant des huiles Avril, porteur d'une vision résolument libérale. En dépit d'attaques personnelles, allant jusqu'aux menaces de mort, il se voulait confiant mardi en clôturant sa tournée de France.
Ces deux syndicats adversaires s'accordent tout de même pour réclamer un accès accru à des "moyens de production" - pesticides, eau... - quand la Confédération paysanne plaide pour un retour massif à la terre de "paysans nombreux" dans le cadre d'une "réelle transition agro-écologique".
La Confédération, qui assure "accompagner un tiers des installations" de nouveaux agriculteurs chaque année mais ne dirige que la chambre de Mayotte, espère notamment ravir l'Ariège et la Loire-Atlantique.
Acteurs clés, les chambres d'agriculture sont des établissements publics qui conseillent et offrent des prestations aux exploitants (pour l'installation, la gestion de leur ferme ou la conformité avec la PAC) tout en représentant les intérêts agricoles auprès des pouvoirs publics.
Th.Gonzalez--AT