- Wall Street termine en baisse, craintes sur les droits de douane
- Accident de car scolaire à Châteaudun: le chauffeur mis en examen pour homicide involontaire
- Câble endommagé dans la Baltique: un navire à l'équipage russe brièvement arraisonné en Norvège
- Lancement en Turquie d'un cargo à voile franco turc de 136 mètres
- Rattrapée par des tweets polémiques, la vedette d'"Emilia Perez" s'excuse
- Euro de patinage: Lopareva et Brissaud bien partis pour une médaille
- Venezuela: l'émissaire de Trump sur les rapatriements de migrants reçu par Maduro
- Trump déclare la guerre commerciale au Canada, au Mexique et à la Chine
- Un fragment de 19 km se détache du plus grand iceberg du monde
- Nouvel échange prévu samedi de trois otages israéliens contre 183 détenus palestiniens
- "Bref", la série culte de Kyan Khojandi renaît en février sur Disney+
- Derrière RFK Jr., une cohorte de femmes convaincues de la nécessité de "rendre à l'Amérique sa santé"
- WhatsApp dit avoir bloqué un logiciel espion de Paragon Solutions
- Dati annonce qu'un spectacle du Puy du Fou est "éligible" au Pass Culture
- Libération attendue samedi de trois otages israéliens retenus à Gaza
- "Notre dernier jour": en Ukraine, des mines à la portée des Russes
- Meurtre en Suède d'un homme ayant brûlé le Coran: les cinq suspects remis en liberté
- Surtaxe: accusé de "chantage", Bernard Arnault met les points sur les i
- Allemagne: le rapprochement entre droite et extrême droite s'intensifie
- Aux Etats-Unis, la santé mentale des migrants à rude épreuve
- Un "contre-sommet de l'IA" à Paris pour témoigner des conséquences sur nos vies
- Info en direct et terrorisme : l'attentat des JO de Munich en mode thriller au cinéma
- La Bourse de Paris finit en légère hausse et réalise son meilleur mois en deux ans
- Catastrophe aérienne de Washington: l'enquête se poursuit dans un climat politique délétère
- RDC: le M23 progresse dans l'est, Kinshasa recrute des volontaires
- Câble endommagé dans la Baltique: un navire à l'équipage russe arraisonné en Norvège
- A Marseille, un chantier monumental pour redonner à la "Bonne-Mère" son éclat
- Kiev pense que les soldats nord-coréens ont été "retirés" du front à Koursk
- Grève inédite à l'OFB: "participation historique" face aux tensions avec le monde agricole et politique
- Dans l'Ouest, l'eau commence à baisser, Redon toujours partiellement inondée
- Les ayants droit de Tintin contestent qu'il soit dans le domaine public
- Wall Street ouvre en hausse, tirée par les résultats d'Apple et des données d'inflation
- Bernard Arnault sur la surtaxe: "Je n'ai bien entendu jamais dit que nous allions délocaliser LVMH"
- L1: Beye promet "une aventure exceptionnelle" à Rennes
- Allemagne: les conservateurs en passe de s'allier encore avec l'extrême droite
- Dans l'Ouest inondé, Redon attend le pic et l'eau baisse à Rennes
- Gaza: libération attendue samedi du père des derniers enfants otages, d'un Français et un Américain
- Thaïlande : découverte de trois tigreaux du Bengale dans un parc national
- Foot: le PSG pour Brest, choc Manchester-City - Real Madrid
- L'Allemagne suspendue à un vote explosif sur l'immigration au Parlement
- Le budget de l'État franchit une étape décisive avec un premier compromis au Parlement
- Foot: le PSG opposé à Brest en barrages de Ligue des champions, un choc Manchester City - Real Madrid
- RDC: le M23 progresse dans l'est vers Bukavu, Kinshasa recrute des volontaires
- Inde: questions sur le long silence des autorités après la bousculade de la Kumbh Mela
- Mode: le mercato se poursuit avec le départ de Kim Jones de Dior Homme
- Journée décisive en Belgique pour la formation d'un gouvernement
- A Hama, "la mort n'a épargné personne": 43 ans après, des Syriens racontent
- Le président tchadien salue le "départ définitif et complet" de l'armée française
- Dans l'Ouest, les inondations perdurent, le pic toujours attendu à Redon
- Foot: Paulo Fonseca nommé entraîneur de Lyon jusqu'en 2027
Surtaxe: accusé de "chantage", Bernard Arnault met les points sur les i
Le PDG de LVMH Bernard Arnault a tenu à mettre les points sur les i vendredi concernant ses propos sur la surtaxe prévue dans le projet de budget pour 2025, après avoir été accusé de faire du "chantage" en déclarant qu'une telle taxe incitait à délocaliser.
"Je n'ai bien entendu jamais dit que nous allions délocaliser le groupe LVMH. Cette affirmation est fausse", a déclaré sur X le patron du numéro un mondial du luxe.
"C'est précisément parce que j'aime la France et que je souhaite que notre pays continue à rester compétitif que j'ai tenu à alerter sur des mesures qui me paraissent en tous points contre-productives", a-t-il dit, en allusion à la surtaxe d'impôt sur les grandes sociétés censée rapporter 8 milliards d'euros à l'Etat en 2025.
Mardi, comparant les Etats-Unis et la France en marge de la présentation des résultats annuels de LVMH, il avait dénoncé cette surtaxe: "Quand on revient en France et qu'on voit qu'on s'apprête à augmenter de 40% les impôts des entreprises qui fabriquent en France, c’est quand même à peine croyable, on va taxer le made in France. (...) Pour pousser à la délocalisation, c’est idéal !".
Il avait souligné revenir des Etats-Unis, où il a assisté à l'investiture de Donald Trump avec deux de ses enfants, et où "les impôts vont descendre à 15%, les ateliers sont subventionnés dans une série d'Etats".
Sur X vendredi, il a martelé: "Ce que j'ai dit, c'est que les mesures fiscales envisagées sont une incitation à la délocalisation, puisqu'elles taxent le Made in France mais pas les entreprises françaises délocalisées".
Il a rappelé que LVMH emploie directement et indirectement près de 200.000 personnes en France, ce qui en fait "le premier recruteur privé" du pays.
Quant aux Etats-Unis, ils représentent un marché colossal pour LVMH, comme pour tout le secteur du luxe. LVMH y a réalisé en 2024 avec ses marques de maroquinerie (Louis Vuitton, Dior, Celine...), vins et spiritueux (Moët & Chandon, Ruinart, Krug...), bijoux et parfums un quart de son chiffre d'affaires annuel de 84,7 milliards d'euros.
Le groupe y emploie 43.000 collaborateurs et possède 1.182 boutiques, 7 ateliers (trois Louis Vuitton et 4 Tiffany), quatre vignobles et trois distilleries de Whiskey.
- "La bureaucratie..."-
Comparé aux Etats-Unis, "quand on revient en France, c'est un peu la douche froide", avait dit le milliardaire mardi.
La surtaxe représenterait entre "700 millions et 800 millions d'euros" pour LVMH, selon le groupe.
Les propos de M. Arnault ont été largement commentés depuis mardi. Le président du Medef juge qu'il "a raison" et que "l'incompréhension tourne à la colère" parmi les adhérents de l'organisation patronale. A l'opposé, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet estime que "ce chantage à l'emploi, on n'en peut plus".
Vendredi, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a lui aussi évoqué "un chantage": "ce n'est pas forcément positivement impactant d'avoir un des hommes les plus riches de France qui dit: +Si ça ne le fait pas, je quitte le pays+", ajoutant qu'aucun patron des magasins E.Leclerc ne ferait "un chantage comme ça".
Cinglant, Bernard Arnault lui a répondu sur X: "Quant à Monsieur Leclerc, puisqu'il semble vouloir défendre les PME françaises, je lui conseille de vendre dans ses supermarchés davantage de produits français et d'arrêter de pressurer les fournisseurs français, au risque de les mettre en difficulté, en cherchant à obtenir d'eux des prix toujours plus bas."
Se disant "surpris" par la fronde de grands patrons dont Bernard Arnault contre cette surtaxe, le ministre de l'Economie Eric Lombard a lui souligné vendredi qu'il s'agissait d'une version allégée par rapport à ce que prévoyait le gouvernement Barnier, puisque cet "impôt exceptionnel sur les grandes entreprises" n'aura cours qu'un an, et non deux.
Bernard Arnault semble peu convaincu. "On dit que ça va être annuel mais personne n'y croit, une fois qu'on a augmenté les impôts de 40%, qui va les baisser de 40%?", avait-il lancé mardi.
"On leur a proposé d’autres solutions mais évidemment la bureaucratie…", avait-il glissé, sans détailler ces solutions, ajoutant: "Il faudrait faire comme aux Etats-Unis, nommer quelqu'un pour +slasher+ un peu la bureaucratie. Mais dès qu’on essaie de faire ça… on est poursuivi, c’est impossible".
J.Gomez--AT