![L'Assemblée nationale près de clore la page budgétaire, mais pour quoi faire ?](https://www.arizonatribune.us/media/shared/articles/49/f5/96/L-Assembl--e-nationale-pr--s-de-clo-718338.jpg)
-
Shakira lance à Rio sa première tournée mondiale en sept ans
-
Derrière les crédits plastique, l'incinération des déchets
-
Modi à Washington pour des retrouvailles avec Trump
-
Le chef du Pentagone à Bruxelles, les Européens sous pression
-
La dette du Pérou envers les milliers de femmes stérilisées de force
-
Au Japon, une association veut sauver les cerfs des déchets plastiques
-
Macron et Modi à Marseille pour vanter le partenariat franco-indien
-
Le texte d'Attal sur la justice des mineurs à l'épreuve de l'hémicycle
-
L'Assemblée nationale près de clore la page budgétaire, mais pour quoi faire ?
-
Les deux astronautes américains coincés dans l'ISS pourraient rentrer un peu plus tôt que prévu
-
Palpations, caméras-piétons: les députés sévissent sur la sécurité dans les transports
-
C'est lui ou la "faillite": Musk, invité surprise dans le Bureau ovale
-
Après les incendies de Los Angeles, une forte tempête fait craindre des glissements de terrain
-
Une caravane de migrants qui voulaient rebrousser chemin bloquée à la frontière du Panama
-
Zelensky prêt à des échanges de territoires, signes de détente entre Washington et Moscou
-
Près de 130 millions d'Américains ont regardé le Super Bowl, nouveau record d'audience
-
C1: Paris corrige Brest, le Real renverse Manchester City
-
C1: l'inusable Real Madrid renverse Manchester City (3-2) sur le fil
-
Des castors réhabilitent gratuitement un ancien terrain militaire tchèque
-
Le "Kiabi Village", vitrine d'une enseigne en forme, à contre-courant du secteur
-
Argentine: après les forêts de Patagonie, les feux de prairies du nord
-
En Ukraine, ONG et vétérans en quête de fonds après l'arrêt de l'aide américaine
-
Reçu par Trump, le roi de Jordanie réitère sa "ferme opposition" à son plan pour Gaza
-
Guerre en Ukraine : Zelensky se dit prêt à un "échange" de territoires avec la Russie
-
CEDH: la Russie condamnée pour avoir "étouffé" les critiques de la guerre en Ukraine
-
Wall Street termine sans direction claire avant l'inflation américaine
-
Attentat de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire: perpétuité requise en appel
-
Israël menace de reprendre les combats à Gaza si les otages ne sont pas libérés
-
Mali: critiques après de nouvelles taxes instaurées par la junte
-
Ligue des champions: Impitoyable avec Brest, le Paris SG fonce vers les huitièmes
-
Le site web de Kanye West désactivé après la vente de t-shirts nazis
-
Ligue des champions: Ousmane Dembélé transfiguré
-
Ton courtois entre Trump et le roi de Jordanie, sans régler les différends sur le fond
-
WTA: la N.1 mondiale Sabalenka disparaît dès son apparition à Doha
-
Immigration: la Cour des comptes souligne la hausse du financement des associations
-
M6 a dépensé dans le "streaming" en 2024, en espérant un retour sur investissement
-
Israël menace le Hamas de "combats intenses" si les otages à Gaza ne sont pas libérés
-
Le roi de Jordanie accepte d'accueillir des enfants malades de Gaza
-
Procès de l'attentat de la basilique de Nice: c'est "légitime" de "tuer ceux qui tuent les musulmans"
-
OpenAI "n'est pas à vendre", affirme son patron après l'offre d'achat de Musk
-
En 2024, M6 a dépensé dans le streaming, en espérant un retour sur investissement
-
Au procès de son assaillant présumé, Salman Rushdie raconte s'être vu "mourir"
-
Europol annonce l'arrestation de cyberpirates russes impliqués dans un réseau de rançongiciels
-
La Bourse de Paris finit sereine, dans l'attente de Powell
-
Présidentielle en Equateur: le président sortant dénonce des "irrégularités", pas la mission d'observation de l'UE
-
Un ex-dirigeant du tennis français en procès pour viols
-
Un satellite européen va cartographier les forêts et leur absorption de carbone
-
Trump s'en prend aux "juges politisés" qui entravent ses décisions
-
Iran: deux journalistes ayant couvert l'affaire Amini graciées
-
La HaHaHouse de Zagreb, 450 m2 de rire pour soigner l'âme le temps d'une visite
![L'Assemblée nationale près de clore la page budgétaire, mais pour quoi faire ?](https://www.arizonatribune.us/media/shared/articles/49/f5/96/L-Assembl--e-nationale-pr--s-de-clo-718338.jpg)
L'Assemblée nationale près de clore la page budgétaire, mais pour quoi faire ?
Les députés s'apprêtent à rejeter mercredi une dernière motion de censure sur le budget de la Sécurité sociale, un vote décisif avant de clore la page budgétaire 2025, et un nouveau succès à l'actif de François Bayrou, dans une Assemblée toujours guettée par la paralysie.
Quatre mois après la présentation du budget en Conseil des ministres, une petite semaine après l'adoption définitive du budget de l'Etat, le rejet attendu de la motion de censure déposée par LFI permettra l'adoption en nouvelle lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), celui-là même qui avait fait chuter Michel Barnier en décembre.
Le Sénat s'en saisira à son tour en séance lundi et mardi prochain, avec comme objectif pour le gouvernement une adoption conforme qui vaudrait adoption définitive du texte. Dans le cas contraire, le PLFSS devrait revenir à l'Assemblée pour une ultime lecture.
- "Tâche immense" -
Passé à la moulinette de la censure, et des concessions accordées aux oppositions mais aussi à la majorité, le budget de la Sécu prévoit désormais une hausse des dépenses d'Assurance maladie de 3,3% en 2025, contre 2,6% initialement prévu, notamment parce que le gouvernement Bayrou a rallongé d'un milliard d'euros l'enveloppe de l'hôpital.
Le déficit devrait lui s'élever à plus de 22 milliards d'euros, au lieu de 16 milliards. Le gouvernement a dû renoncer à une hausse des tickets modérateurs (reste à charge du patient après le remboursement de l'assurance maladie), accepter de revoir à la baisse les efforts demandés aux entreprises concernant les exonérations de cotisations sociales, et faire le deuil de la désindexation des retraites sur l'inflation.
L'idée d'une journée de solidarité, ou de l'instauration de sept heures de travail annuelles supplémentaires non rémunérées, n'a pas non plus fait florès, après avoir été adoptée au Sénat.
Un budget qui in fine ne satisfait personne, ce qui a fait dire au Premier ministre lundi qu'il faudrait "dès le lendemain de l'adoption des budgets" trouver les voies et moyens d'un "retour à l'équilibre", une "tâche immense" pour l'avenir.
- "Piège à retardement" -
Dans la majorité, pas plus que dans les oppositions, la clôture de cette longue période d'incertitudes ne devrait donner lieu à des marques de joie excessives.
A gauche, l'épisode a profondément divisé le Nouveau Front populaire, et laisse aux socialistes un goût amer, eux qui ont parfois "la mort dans l'âme" renoncé à la censure, et ont vu dès la semaine dernière le gouvernement recommencer à creuser un sillon bien à droite, que ce soit sur le droit du sol ou la justice des mineurs.
Le groupe PS déposera une motion de censure en début de semaine prochaine, pour protester contre la "trumpisation et la lepénisation des esprits".
Du côté du Rassemblement national, les cadres se félicitent d'avoir obtenu "des victoires" grâce à la censure, tout en appelant plus que jamais à un "changement de dirigeants".
Si le parti de Marine Le Pen donne le sentiment de ne pas vouloir censurer le gouvernement avant qu'une nouvelle dissolution ne soit possible, c'est-à-dire à partir de cet été, un changement de pied est toujours possible.
Et dans la majorité, si quelques-uns se félicitent de l'esprit de "responsabilité" dont a fait preuve le PS, beaucoup craignent que l'Assemblée ne soit très vite renvoyée à la paralysie à laquelle la condamnerait sa division en trois blocs.
"Chacun a bien compris que cette législature ne servirait strictement à rien", bougonne un cadre macroniste (Ensemble pour la République).
"Aujourd'hui, je ne vois pas quel texte structurant on peut mettre sur la table", abonde un député LR, qui ne voit à l'horizon ni "grande réforme des services publics", ni "grand texte sur l'immigration". Et qui craint à l'inverse que le fait d'avoir rouvert le débat sur les retraites ne soit un "piège à retardement".
O.Brown--AT