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Bayrou et Borne relancent la réforme de la formation des enseignants, "priorité absolue"
"On a tous à l'esprit ce qu'était la mission des anciennes écoles normales", qui ont été, aux XIXe et XXe siècles, chargées de former les instituteurs avant leur intégration dans des structures universitaires plus larges, a déclaré le Premier ministre lors d'une visite dans une école primaire de Rueil-Malmaison.
"Notre idée, notre orientation, c'est de retrouver l'esprit de ces écoles normales, de redonner aux futurs enseignants une formation pluridisciplinaire axée sur les fondamentaux. Et pour cela, va être engagée pour la rentrée 2025, une réforme profonde de la formation" des enseignants, a-t-il ajouté.
Une semaine après avoir promis quatre chantiers "d'ici le 15 avril", notamment dans le domaine de l'éducation, le Premier ministre, lui-même ancien professeur et ex-ministre de l'Education de 1993 à 1997, a affiché son ambition de voir enfin aboutir ce chantier.
La réforme avait été présentée par le président Emmanuel Macron il y a un an pour répondre à la crise de recrutement, mais mise de côté ensuite en raison de la dissolution de l'Assemblée nationale. Elisabeth Borne avait affiché début 2025 sa volonté de la relancer.
La ministre de l'Education nationale, numéro 2 du gouvernement, l'a qualifiée vendredi de "priorité absolue" et d'"étape absolument essentielle pour notre école", face au manque d'attractivité du métier enseignant, après plusieurs autres tentatives de changements de la formation. Les concours enseignants avaient été déplacés de la première année de master à la seconde par une réforme de 2021.
"Les concours (enseignants) ne font plus le plein et depuis 2021, avec le passage du recrutement de bac+4 à bac+5, les inscriptions ont chuté de 45% dans le premier degré et de 21% dans le second degré. Et en 2024, ce sont près de 3.000 postes qui sont restés vacants à l'issue des concours. Nous devons regarder cette réalité en face et agir", a-t-elle souligné.
- "Ecrire tous les jours" -
Principal changement, la nouvelle réforme ramènera les concours enseignants à bac+3 au lieu de bac+5 aujourd'hui et ce, à partir de la session du printemps 2026. A la rentrée 2025, de premiers modules préparatoires aux nouveaux concours seront instaurés.
Les enseignants seront ensuite formés pendant deux années, jusqu’à l’obtention de leur master 2, années pendant lesquelles ils seront rémunérés: 1.400 euros net la première année, et 1.800 la deuxième, pour les professeurs des écoles comme ceux du second degré (collège et lycée).
Pour le concours du premier degré, une licence spécifique de préparation au professorat des écoles sera, par ailleurs, mise en place, accessible dès l'obtention du bac.
Le coût supplémentaire lié à la mise en place de cette réforme est estimé à 26 millions d'euros en 2026, 294 millions en 2027 et environ 500 millions par an à partir de 2028, a-t-on indiqué de source gouvernementale.
Mais, alors que tout reste à faire du côté des universités pour mettre en place concrètement ces nouvelles licences et masters, les syndicats de l'enseignement supérieur (Snesup-FSU, CFDT Education, CGT Ferc sup, FO ESR, Sud Education...) se sont "alarmés" cette semaine "de ce qu'aucune concertation n'ait été entamée avec les partenaires sociaux" sur cette réforme.
Mettant en exergue une autre "difficulté" à l'école, la "place de l'écrit", M. Bayrou a aussi insisté vendredi sur l'importance d'une "reconquête de l'écrit" avec un plan en préparation pour la rentrée.
"On ne peut pas accepter qu'au niveau du bac, il y ait 30% des élèves qui ne soient pas capables d'écrire convenablement", a-t-il déclaré, après avoir assisté avec M. Borne à un atelier d'écriture en CP.
"Notre idée, notre programme, c'est qu'on ait à écrire et à lire tous les jours à l'école, au collège, au lycée", "quelle que soit la discipline et quel que soit le cours", a détaillé le Premier ministre, attendu mardi devant le Conseil économique, social et environnemental (Cese) pour exposer les prochains chantiers du gouvernement.
O.Ortiz--AT