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Sanofi envisage "potentiellement" d'augmenter ses investissements aux États-Unis
Sanofi pourrait suivre le mouvement des laboratoires pharmaceutiques qui anticipent d'éventuels droits de douane sur les médicaments en investissant aux États-Unis pour y muscler leur production. Le groupe français a indiqué envisager "potentiellement des investissements supplémentaires" outre-Atlantique.
À l'occasion de ses résultats trimestriels et sans trop s'avancer, le directeur financier du géant pharmaceutique, François Roger, a déclaré jeudi que Sanofi évaluait ses besoins de capacité de production aux États-Unis où il envisage "potentiellement des investissements supplémentaires".
"Même avant toute la discussion sur les droits de douane", le groupe avait planifié de fabriquer davantage aux États-Unis, a-t-il souligné, disant surveiller "de près le développement" la situation liée à l'offensive protectionniste américaine.
"Nous avons envisagé tous les scénarios à ce jour et nous communiquerons toute évolution, si nécessaire, le moment venu", a-t-il dit.
Le groupe réalise à peu près la moitié de son chiffre d'affaires aux États-Unis (son plus gros marché) où seulement 25% de sa production est implantée, répartie dans cinq usines.
Depuis trente ans, les produits pharmaceutiques sont exonérés de droits de douane mais, devant la menace américaine qui plane sur le secteur, plusieurs gros laboratoires pharmaceutiques, notamment américains et suisses, ont annoncé tour à tour des investissements massifs aux États-Unis pour y renforcer leur capacité de production.
Investir davantage ne veut pas forcément dire ouvrir de nouveaux sites mais peut passer par un renforcement des capacités de production des usines existantes ou un recours accru à des sous-traitants locaux.
"Action urgente" de l'Europe
Dans le même temps, M. Roger s'est fait l'écho des revendications adressées tout récemment par les gros fabricants pharmaceutiques à l'Union européenne.
"L'Europe parle beaucoup de souveraineté sanitaire et les actions ne correspondent pas toujours aux ambitions", a-t-il déploré, fustigeant "des contrôles stricts des prix", "des plafonds de croissance pour les médicaments brevetés" et "une imprévisibilité illimitée".
"Tandis que les États-Unis attirent plus de 100 milliards de dollars dans de nouveaux investissements biopharma, l'Europe est clairement en retard en raison d'un manque de conditions de marché favorables", a-t-il dénoncé.
La veille, le patron de Sanofi, le Britannique Paul Hudson, et celui de Novartis, Vas Narasimhan, avaient appelé l'Europe à "valoriser correctement l'innovation" dans une lettre publiée dans le Financial Times, estimant que "l'incertitude liée aux droits de douane réduit encore davantage les incitations à investir dans l'UE".
Ils avaient déjà co-signé le 11 avril une lettre d'avertissement adressée à Bruxelles aux côtés de 30 autres dirigeants de grandes entreprises dont Novo Nordisk, Pfizer, Eli Lilly, Roche, Merck, GSK ou encore Servier.
Dans le contexte de la guerre commerciale, ils mettent en garde contre une érosion des investissements pharmaceutiques dans l'UE au profit des États-Unis, marché-clé du secteur de la santé à la fois comme client majeur et pour l'innovation.
Toutefois pas de catastrophisme chez Sanofi : "dans un monde relativement volatil", le directeur financier dit ne s'attendre "à aucun événement spécifique pouvant impacter l'économie globale et pouvant impacter Sanofi", dont l'activité "n'est pas vraiment fortement dépendante" de la conjoncture.
Ainsi, le groupe se dit confiant sur ses objectifs pour l'année après un premier trimestre solide marqué par une hausse de 10,8% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, pour atteindre 9,895 milliards d’euros.
Et ce, même si pour les deux prochains trimestres, il s'attend à ne "pas pouvoir maintenir le niveau de croissance" du début de l'année, du fait d'un troisième trimestre "exceptionnellement élevé l'année dernière, ce qui crée une base de comparaison un peu compliquée", indique M. Roger.
Côté rentabilité, le bénéfice net ressort à 1,893 milliard d'euros, comparé au 1,133 milliard d'euros publié à la même période de l'an dernier, qui avait été plombé par des coûts de restructuration et de séparation de son pôle de médicaments en vente libre Opella.
La réalisation de la vente d'une part majoritaire de cette entité au fonds américain CD&R de 50% "devrait intervenir dans les prochaines semaines", selon Sanofi.
A.Ruiz--AT