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1er-mai: sénateurs et gouvernement veulent assouplir les règles pour les boulangers et fleuristes
A quelques jours du 1er-mai, journée emblématique des droits des travailleurs, des sénateurs centristes appuyés par le gouvernement veulent assouplir les règles encadrant le travail en ce jour chômé, en particulier pour les boulangers et les fleuristes. "Pas question", répond la CGT.
"Il y a 364 autres jours pour ouvrir. Je rappelle que le 1er mai, les patrons peuvent travailler s'ils le souhaitent mais pour les travailleurs et les travailleuses, c'est férié, c'est chômé, c'est un conquis de la lutte", a fustigé la N.1 de la CGT, Sophie Binet, interrogée sur LCI.
"On sait survivre un jour sans avoir sa baguette de pain et c'est très important que ce jour reste férié et chômé", a-t-elle poursuivi.
"Il a été acquis dans le sang et dans les larmes des ouvriers", a-t-elle ajouté en disant craindre que cet assouplissement des règles du travail le 1er-mai ne conduise au même processus qui a permis de "complètement libéraliser le travail du dimanche".
Les sénateurs centristes viennent de déposer une proposition de loi pour permettre aux établissement déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er-mai, visant notamment les boulangers et fleuristes.
- Flou juridique -
Cette initiative entend répondre à la polémique de ces derniers jours autour des boulangers, dont certains avaient subi l'an passé des contrôles inopinés de l'inspection du Travail en ce traditionnel jour férié.
La proposition de loi, portée par la sénatrice de Vendée Annick Billon et le patron du groupe Union centriste Hervé Marseille, veut adapter "le droit aux réalités du terrain", selon le texte consulté par l'AFP, en modifiant le Code du Travail.
Si le texte est adopté, pourront travailler les salariés des établissements et services "dont le fonctionnement ou l'ouverture est rendu nécessaire par les contraintes de la production, de l'activité ou les besoins du public". La liste des catégories concernées, qui est la même que celle permettant à certaines entreprises d'ouvrir le dimanche, serait fixée par décret.
Y figurent donc les boulangers, dont la convention collective autorisait certes déjà l'ouverture le 1er-mai, mais dans un certain flou juridique. La possibilité pour ces entreprises de faire travailler des salariés ce jour-là reposait jusqu'à présent sur une position ministérielle du 23 mai 1986. Mais cette dérogation est devenue obsolète après une décision de la Cour de cassation en 2006.
"Il ne s'agit en aucun cas de remettre en cause le caractère férié et chômé de cette journée, mais de reconnaître la spécificité de certaines activités - à l'instar des boulangeries ou des fleuristes - qui participent pleinement à notre vie quotidienne et à notre patrimoine culturel", ont souligné les auteurs de la proposition de loi, qui espèrent l'inscrire à l'ordre du jour du Sénat "avant fin juin".
- Volontariat et CA -
La ministre Catherine Vautrin (Travail, Santé, Solidarités) a dit à l'AFP que "le gouvernement soutiendra cette initiative, car elle vient sécuriser notre droit et répondre aux attentes des boulangers, mais aussi de tous ceux dont l'activité est indispensable", "dans le respect absolu du volontariat" des salariés.
"Ce texte ne se limite pas aux boulangers: il apportera de la clarté et de la sécurité juridique pour toutes les professions concernées", a-t-elle insisté.
Avec ce texte, "on devrait pouvoir clarifier (...) Un boulanger ne peut pas ouvrir" en prenant le risque de "prendre 5.000, 10.000 euros de PV", en référence aux contrôles de l'inspection du travail, a commenté auprès de l'AFP Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie.
"Beaucoup de salariés" seraient d'accord pour travailler le 1er mai, parce que ce jour est payé double, avance encore le représentant de la profession, qui prend soin de souligner qu'il doit s'agir avant tout d'une démarche "volontaire".
Il souligne en outre que le 1er mai "est une journée intéressante" en termes de chiffre d'affaires, en particulier dans les zones touristiques.
Interrogé sur France 3, le député RN Julien Odoul a apporté son soutien à la proposition de loi: "on a besoin de libérer le travail (...) Le 1er-mai, c'est la fête du travail, ce n'est pas la fête de l'oisiveté, ce n'est pas la fête de l'assistanat. Nonobstant la CGT qui veut nous renvoyer au XIXe siècle".
grd-bpa-jmt-est-nal/lrb
R.Lee--AT