-
Pédopornographie: l'ex-numéro deux de la police néo-zélandaise condamné à la détention à domicile
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner inculpé pour l'assassinat de ses parents
-
Coupe intercontinentale: au Qatar, le PSG en route vers de nouvelles conquêtes
-
Tirs à l'université américaine Brown: une longue vidéo du suspect diffusée
-
Washington menace l'UE de représailles si la régulation numérique européenne n'évolue pas
-
Grève au Louvre: nouvelle AG du personnel, la réouverture du musée en jeu
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner va être inculpé pour l'assassinat de ses parents
-
Trump annonce un blocus américain au Venezuela sur les pétroliers sous sanctions
-
L'Australie commence à enterrer les victimes du massacre de la plage de Sydney
-
Mondial-2026: la Fifa annonce des billets à 60 dollars pour les supporters
-
Importations: un rapport parlementaire dénonce des contrôles "dérisoires" et des fraudes massives
-
Wall Street sceptique face à l'emploi américain
-
Ski: Shiffrin remporte le slalom de Courchevel, 105e victoire en Coupe du monde
-
Dermatose: le gouvernement promet d'accélérer sur la vaccination
-
La Mairie de Paris lorgne sur le BHV, son patron dans la tourmente
-
Rétractation de Takieddine: la perspective d'un nouveau procès pour Nicolas Sarkozy
-
RDC: le M23 affirme qu'il se retirera d'Uvira, 85.000 réfugiés dans des conditions catastrophiques au Burundi
-
L'Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale pour 2026
-
Trump a "la personnalité d'un alcoolique", selon sa directrice de cabinet
-
Rétractation de Takieddine: procès requis contre Sarkozy, Carla Bruni et "Mimi" Marchand
-
Un "immense" ensemble d'empreintes de dinosaures découvert en Italie
-
Au Bourget, un rassemblement en hommage à Dan Elkayam, tué dans l'attaque de Sydney
-
La Bourse de Paris termine en légère baisse après des indicateurs sans éclat
-
MaPrimeRénov': l'Anah se fixe comme objectif 120.000 logements rénovés globalement
-
Sécheresse sévère et risque de pénurie d'eau à Sao Paulo
-
Russie: un enfant tué au couteau par un autre élève dans une école près de Moscou
-
Dermatose: sur l'A63 bloquée près de Bordeaux, un ras-le-bol sans "espoir"
-
Assouplir l'objectif 2035, une réponse "pragmatique" aux difficultés de l'industrie automobile, déclare Séjourné à l'AFP
-
Automobile: l'UE renonce au tout-électrique en 2035, mesure phare du "Pacte vert"
-
Sous le Colisée, le métro de Rome dévoile ses trésors archéologiques
-
Dermatose: Lecornu promet d'accélérer la vaccination, une "urgence absolue"
-
A Pretoria, jour de pèlerinage des Afrikaners, dont Trump s'est proclamé le protecteur
-
Wall Street pas convaincue par l'emploi américain
-
Plus de 21 ans de prison pour l'automobiliste qui avait foncé dans la foule à Liverpool
-
Serbie : le gendre de Trump renonce à un projet hôtelier controversé dans l'ex-QG bombardé de l'armée yougoslave
-
Trente ans après la mort de Mitterrand, une série sur l'homme derrière le politique
-
Mbappé remporte son bras de fer contre le PSG, condamné à lui verser 61 millions d'euros
-
CAN-2025: hôte et favori, le Maroc face à la meute
-
Dermatose: Lecornu demande d'accélérer la vaccination, va recevoir les syndicats agricoles
-
Open d'Australie: Sarah Rakotomanga et Kyrian Jacquet obtiennent les wild cards FFT
-
Dans le Kenya rural, le difficile combat contre l'excision
-
Mercosur: le Parlement européen adopte des protections renforcées pour les agriculteurs
-
Nobel: Machado s'est blessée en quittant le Venezuela
-
Tentative de putsch au Bénin: une trentaine de personnes écrouées
-
Réseaux sociaux: une application de la Cnil pour aider les 10-15 ans à se protéger
-
Le fils de Rob et Michele Reiner arrêté et placé en détention provisoire
-
L'accusation prend ses réquisitions au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
La Turquie épinglée pour des condamnations fondées sur l'usage d'une messagerie (CEDH)
-
Suède: hausse record des émissions de gaz à effet de serre en 2024
-
La Russie condamnée pour la répression d'organisations liées à Navalny (CEDH)
Une mesure "responsable et juste": Biden efface une partie de la dette étudiante
Un projet "responsable et juste": Joe Biden a défendu mercredi sa décision d'effacer en partie la colossale dette étudiante pesant sur ses concitoyens, face à l'opposition républicaine qui l'accuse d'attiser l'inflation.
Le président démocrate, qui reprend là une promesse de campagne, a assuré que son plan "bénéficierait avant tout aux familles de la classe moyenne et populaire".
La mesure, annoncée moins de trois mois avant des élections de mi-mandat traditionnellement difficiles pour le parti présidentiel, concerne les personnes gagnant moins de 125.000 dollars par an.
Elle efface 10.000 dollars pour les personnes n'ayant pas bénéficié d'une bourse fédérale pour leurs études universitaires, et de 20.000 dollars pour celles, aux moyens plus modestes, en ayant reçu une.
Selon une estimation de l'université de Pennsylvanie, l'effacement de 10.000 dollars à lui seul coûterait quelque 300 milliards de dollars.
La dépense en vaut la peine non seulement pour des questions de justice sociale, mais aussi pour que "l'Amérique gagne la compétition économique du XXIème siècle" grâce à l'éducation, a justifié Joe Biden lors d'une allocution à la Maison Blanche.
"Comment nous le finançons? Par ce que nous avons fait", à savoir réduire le déficit, a-t-il aussi argumenté.
- "Middle Class Joe" -
Jouant une nouvelle fois sa carte de "Middle Class Joe" ("Joe de la classe moyenne"), le démocrate de 79 ans a tenu à opposer ce projet aux importantes baisses de taxes décidées par son prédécesseur Donald Trump pour les entreprises.
Le débat sur la dette étudiante a été particulièrement animé, comme à chaque fois qu'il s'agit aux Etats-Unis de transférer à la puissance publique des dépenses jusque-là privées, que ce soit pour la santé ou l'éducation.
Il a fallu plus d'un an et demi à la Maison Blanche pour calibrer son plan et trouver une base juridique à son action.
La décision a été saluée par des figures du parti démocrate.
Les sénateurs Chuck Schumer et Elizabeth Warren ont évoqué dans un communiqué commun "un pas de géant vers la résolution de la crise de la dette étudiante".
Le chef de file des républicains au Sénat Mitch McConnell n'a au contraire pas eu de mots assez durs contre une mesure "incroyablement injuste".
"C'est une gifle pour toutes les familles qui ont fait des sacrifices pour épargner pour l'université, pour tous les diplômés qui ont remboursé", a-t-il jugé dans un communiqué.
- Huile sur le feu -
Certains experts, y compris considérés comme plutôt proches du camp démocrate, ont estimé que ce geste financier conséquent était risqué à un moment où les Etats-Unis font déjà face à une flambée des prix.
Jason Furman, ancien conseiller économique de Barack Obama, a ainsi estimé sur Twitter qu'il était "inconscient de jeter environ 500 milliards de dollars d'huile sur le feu de l'inflation qui flambe déjà".
Le chef économiste de l'agence Moody's, Mark Zandi, a au contraire estimé que l'impact de cet allègement de dette sur la croissance comme sur l'inflation serait "marginal".
La mesure devrait être reçue avec soulagement par beaucoup, dans un pays où les universités peuvent faire payer de 10.000 à 70.000 dollars l'année.
Au total, quelque 45 millions d'emprunteurs dans le pays doivent collectivement 1.600 milliards de dollars, d'après la Maison Blanche.
La promesse d'alléger la dette étudiante "est la raison pour laquelle beaucoup de personnes de mon âge et de ma génération ont voté pour lui, parce que c'est quelque chose qui nous affecte lourdement", a réagi Amarie Betancourt, 20 ans, étudiante en deuxième année à la Howard University de Washington, et qui a contracté un crédit pour financer ses études.
"La dette étudiante est un sujet important qui inquiète beaucoup d'étudiants", a dit Vivian Santos-Smith, 20 ans, qui étudie les sciences politiques dans cette même université privée, historiquement liée à la communauté afro-américaine. "C'est déjà une bénédiction si une partie est annulée."
Joe Biden a toutefois souligné que le moratoire sur le remboursement des emprunts étudiants, instauré pendant la pandémie de Covid, s'achèverait à la fin de l'année et qu'il faudra donc par la suite, déduction faite des aides annoncées mercredi, reprendre les remboursements.
E.Flores--AT