- Argentine: première messe conservatrice pour l'ultralibéral Milei
- Cuba tente de relancer son système électrique après une nouvelle panne générale
- Angleterre: Manchester City relève la tête, Liverpool freiné
- Trump choisit un milliardaire et astronaute privé comme patron de la Nasa
- Espagne: le Real Madrid sombre à Bilbao, Mbappé rate encore un penalty
- Foot: Manchester City bat Nottingham 3-0 après sept matches sans victoire
- Les rebelles encerclent quasi-totalement une ville-clé de Syrie
- Décerné à Lorraine de Foucher, un prix Albert Londres teinté de MeToo
- Airbus revoit à la baisse les suppressions de postes dans sa branche défense et espace
- Géorgie: 7e nuit de manifestations pro-UE, des opposants arrêtés
- Le patron d'un géant de l'assurance santé assassiné par balle en plein coeur de New York
- Augmentations d'impôt, loi spéciale: quelles conséquences du gel du barème de l'impôt sur le revenu après la censure ?
- Barnier face à "l'histoire", la censure au coeur du Palais Bourbon
- La Croix-Rouge rend hommage aux humanitaires tués en 2024, année la plus meurtrière enregistrée
- Vendée Globe: un premier coup de tabac peut-être déterminant
- La banque CCF amputée d'un tiers de ses effectifs
- Biathlon: à Kontiolahti, Jeanmonnot frappe fort d'entrée
- Débat historique et "moment de vérité" à l'Assemblée sur la probable censure du gouvernement Barnier
- Séquestration de Paul Pogba: prison requise à l'encontre du frère et des amis du footballeur
- L'Arabie saoudite mise sur la "green tech" pour verdir le désert
- Corée du Sud: l'opposition entame la procédure de destitution visant le président Yoon
- Débat historique à l'Assemblée sur la probable censure du gouvernement Barnier
- Moscou et Kiev envoient leurs chefs de la diplomatie à Malte
- Géorgie: 7e nuit de manifestations pro-UE, un opposant battu et arrêté
- La Bourse de Paris résiste à la crise politique
- Entre intempéries et surplus, le vin bio résiste
- Basket: le Français Rachid Meziane nommé entraîneur principal du Connecticut Sun en WNBA
- Médicaments: vers un remboursement du Wegovy dans des cas d'obésité sévère
- Séquestration de Paul Pogba : un an de prison ferme requis contre le frère du footballeur, Mathias
- L'Assemblée nationale ouvre ses débats sur la censure du gouvernement
- Liban: une ONG s'emploie à réparer les dégâts après les frappes israéliennes
- Le patron d'un géant de l'assurance santé tué par balle en plein coeur de New York
- En Iran, la Prix Nobel de la paix Mohammadi temporairement libérée
- Monaco gagne six hectares de luxe sur la mer
- Wall Street ouvre en hausse, l'emploi ralentit et fait espérer une baisse de taux
- Lavrov à Malte dès jeudi, première visite dans l'UE depuis l'assaut russe contre l'Ukraine
- Toits de Paris: l'Unesco classe les savoir-faire des couvreurs-zingueurs
- Foot: les droits TV mondiaux du Mondial des clubs attribués à DAZN
- Le patron d'un géant de l'assurance santé tué par balle à New York (médias)
- Champions Cup: Toulouse en favori, le Leinster et la Rochelle pour retrouver les sommets
- Cyclisme: Evenepoel "déterminé à revenir plus fort" après son opération
- La reine Camilla et Mme Macron ensemble à Londres pour la remise d'un prix littéraire
- John Elkann, l'héritier discret de la dynastie Agnelli, au volant de Stellantis
- Tabac: vapoter tout en continuant à fumer n'aide pas à se sevrer
- Nouvelle panne électrique générale à Cuba, la troisième en deux mois
- Géorgie: un chef de l'opposition battu et arrêté avant une 7e nuit de manifestations
- L'actrice Charlotte Lewis perd en appel le procès en diffamation intenté contre Roman Polanski
- Sale temps pour les démocraties libérales après une année électorale record
- Corée du Sud: Le président a "largement violé la constitution", accuse la motion de destitution
- Angleterre: pas de sanction contre Guehi après son message religieux sur le brassard arc-en-ciel
L'Arabie saoudite mise sur la "green tech" pour verdir le désert
L'Arabie saoudite mise sur les innovations vertes pour verdir ses sols désertiques, mais entre promesses technologiques et accusations de greenwashing, le véritable défi pour ses start-up reste de transformer des projets pilotes en solutions durables face à l'urgence climatique.
Ryad accueille depuis lundi la COP16, conférence de l'ONU sur la désertification, présentée par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, comme un "moment décisif" dans le combat contre la sécheresse et l'avancée des déserts.
Selon le rapport "2023 Middle East Climate Tech" du géant de l'audit PwC, près de 75% des investissements du Moyen-Orient dans les start-up de technologies climatiques à l'échelle mondiale sont saoudiens.
Mais "seule une petite fraction" de ces investissements est dirigée vers la région, assure PwC.
Dans le royaume, en 2023, les investissements dans des start-up étaient principalement absorbés par le secteur de l'énergie (363 millions de dollars), suivi par l'alimentation, l'agriculture et l'utilisation des terres (39 millions de dollars), affirme la société d'audit.
Parmi ces projets figure la station d'épuration développée à la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST), qui traite les eaux usées tout en produisant sa propre énergie.
Sous la direction de la professeure Peiying Hong, cette station utilise des "micro-organismes anaérobies (qui survivent sans oxygène) pour transformer le carbone organique en méthane", collecté sous forme de biogaz, explique-t-elle à l'AFP.
- "Transformer le sable en sol" -
L'eau filtrée dans ces réacteurs biologiques "peut être utilisée pour "cultiver des micro algues visant à nourrir le bétail" ou pour "irriguer des plantes et des arbres afin de lutter contre la désertification", ajoute-t-elle.
Dans le cadre d'une "Initiative verte du Moyen-Orient", l'Arabie saoudite ambitionne de planter dix milliards d'arbres pour réhabiliter "74 millions d'hectares de terres (une surface plus grande que la France) et restaurer sa verdure naturelle", selon le site internet de l'initiative.
Pour concrétiser ces ambitions, une gestion efficace des ressources en eau et des sols est fondamentale pour le royaume largement désertique.
"Nous transformons le sable en sol", affirme le professeur Himanshu Mishra depuis une ferme expérimentale.
Avec son équipe de l'université KAUST, il a développé un produit capable, affirme-t-il, de transformer les terres désertiques en terres fertiles en les enrichissant de fumier de poulet optimisé, une ressource abondante et sous-utilisée en Arabie saoudite qui en enfouit "environ 500.000 tonnes par an".
"Contrairement aux engrais, qui sont des nutriments pour les plantes" son innovation "agit comme une éponge pour retenir ces nutriments et l'eau, tout en favorisant la biodiversité microbienne", nécessaire aux plantes pour se développer, explique-t-il à l'AFP depuis une langue de désert où pousse désormais une végétation luxuriante.
- Greenwashing ou opportunité? -
Mais ces innovations nécessitent des financements conséquents pour un déploiement à grande échelle.
Mme Hong souligne l'importance des "investissements en capital-risque".
John Robinson, investisseur pour Mazarine Ventures, spécialisé dans les investissements liés à la gestion de l'eau, admet que lever des fonds reste "extrêmement difficile" pour ce type de start-up, bien que certaines parviennent à attirer des investisseurs privés.
Les ambitions écologiques de l'Arabie saoudite coexistent avec sa défense acharnée du pétrole. Au-delà de la lutte contre la désertification, le royaume mise sur des technologies incluant la capture du carbone et la production d'hydrogène dans le cadre de ce qu'il appelle une "économie circulaire du carbone" lui permettant de maintenir et même d'augmenter sa production d'hydrocarbures.
Les critiques considèrent ces efforts comme du greenwashing, affirmant qu'ils permettent de continuer à investir dans les combustibles fossiles tout en n'offrant que des bénéfices environnementaux limités.
En mai 2024, l'ONG European Centre for Democracy and Human Rights affirmait que "l'+Initiative verte saoudienne+ vise à masquer la dépendance du pays aux énergies fossiles".
Ryad affirme que cette politique est nécessaire à sa sécurité énergétique.
Dans la perspective d'un après-pétrole, le royaume, qui dispose des capitaux et des ressources nécessaires, pourrait devenir un poids-lourd régional de l'innovation verte.
Car en vendant son terreau carboné, "fait dans le royaume, à partir de déchets locaux", l'Arabie saoudite pourrait devenir "un exportateur à la fois du produit mais aussi de sa technologie", veut croire M. Mishra.
Ch.Campbell--AT