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Vingt ans après le tsunami, la peur n'a jamais quitté les survivants d'Akkaraipettai
C'était il y a 20 ans, mais la peur ne l'a plus jamais quittée. Depuis le tsunami meurtrier qui a déferlé sur les côtes de l'océan Indien, détruit sa maison et tué sa fille, M Lakshmi s'affole dès que la pluie redouble ou le vent forcit.
Ce 26 décembre 2004, son père était venu, comme tous les dimanches, chercher sa petite fille Yashoda, pour passer la journée avec elle dans leur maison voisine d'Akkaraipettai, sur la côte sud de l'Etat indien du Tamil Nadu.
Quelques heures plus tard, Lakshmi a d'abord entendu le bruit fracassant puis aperçu au large l'écume de l'énorme vague - jusqu'à 40 m de haut en certains points - qui approchait de la côte.
La mère de famille se souvient encore de tous ces gens balayés par les flots ou désespérément cramponnés à ce qu'ils pouvaient pour y échapper.
"Certains étaient entièrement nus ou n'avaient déjà plus grand chose sur eux", décrit-elle.
Provoqué par un séisme sous-marin d'une magnitude de 9,1 sur l'échelle ouverte de Richter au large de l'île indonésienne de Sumatra, ce tsunami "historique" a causé 220.000 morts, dont 10.749 en Inde, selon le bilan officiel.
Aucun raz-de-marée n'a depuis atteint les mêmes proportions dantesques en Asie.
Mais, selon les scientifiques, le réchauffement climatique, et de la température des océans, a accru le risque de répétition des cyclones d'intensité exceptionnelle dans l'océan Indien.
Lakshmi en est elle aussi persuadée. Même si elle a été contrainte de quitter sa maison sur la côte pour vivre à l'intérieur des terres, elle redoute plus que jamais les colères de la météo.
"Aujourd'hui, les étés sont beaucoup plus sévères et les pluies plus fortes", constate-t-elle.
"Les vents forts nous font peur. Et chaque fois que la pluie est forte, l'eau stagne tout autour de nous", confirme son pêcheur de mari Maragathavel, 49 ans. "Ces jours-là, c'est comme si la mer n'en avait toujours pas fini avec nous".
- "J'ai très peur" -
A chaque alerte météo émise par les autorités, la famille se calfeutre dans sa maison.
"Les alertes nous sont très utiles", confie son épouse, "mais la peur de ce que la pluie ou le vent peut nous apporter ne nous quitte plus".
Ces alertes, leur voisin et pêcheur P Mohan confie en suivre à la lettre les recommandations.
"Je ne sais rien faire d'autre que pêcher", dit-il. "Mais dès que j'entends un avertissement, je ne sors plus de chez moi. Et jusqu'à ce que la pluie ou le cyclone soit passé, j'ai très peur".
Le 26 décembre 2004, il a été grièvement blessé par le tsunami - il en garde une tige de métal dans la jambe - et sa mère a été tuée.
Mais Mohan ignore toujours dans quelles circonstances exactes et n'a jamais pu voir son corps. "Est-ce qu'elle a été enterrée avec d'autres personnes non-identifiées ? Est-ce que son corps est toujours dans la mer ? Je n'en sais rien..."
Ses voisins ont certifié avoir vu sa mère sur la plage juste avant l'arrivée de la vague. Et des amis lui ont assuré l'avoir reconnue à la morgue.
"Mais c'était plusieurs jours plus tard, les visages et les corps étaient gonflés et défigurés. Ils ne pouvaient pas la reconnaître", assure le pêcheur.
Sur la côte engloutie par le tsunami, la vie a lentement repris, la peur toujours au ventre.
Un mur a été construit pour défendre la côte et un temple érigé pour accueillir ceux qui ont préféré confier leur protection à un dieu.
"La mer protège ceux qui font le bien", professe C Bhagyam, 68 ans, qui a refusé de quitter la côte balayée il y a 20 ans. Elle en est désormais persuadée, la tragédie est derrière elle.
"Dieu ne peut pas contrôler la nature", estime, plus prudent, le pêcheur Mohan. Fataliste, il répète que "ce qui doit arriver arrivera".
T.Sanchez--AT