Arizona Tribune - Vague de condamnations occidentales après l'invasion russe en Ukraine

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Vague de condamnations occidentales après l'invasion russe en Ukraine
Vague de condamnations occidentales après l'invasion russe en Ukraine

Vague de condamnations occidentales après l'invasion russe en Ukraine

L'invasion de l'Ukraine déclenchée jeudi par le président russe Vladimir suscite une vague de condamnations, notamment en Occident.

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- Ukraine -

"Le monde doit contraindre la Russie à la paix", a déclaré le président Volodymyr Zelensky. M. Zelensky a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Moscou et accusé la Russie d'avoir "attaqué l'Ukraine de façon lâche et suicidaire comme [...] l'Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale".

- Etats-Unis -

Le président Joe Biden a dénoncé "l'attaque injustifiée" de la Russie contre l'Ukraine, reprochant à Moscou d'avoir lancé une "guerre préméditée qui entraînera des souffrances et pertes humaines catastrophiques", dont la Russie sera seule "responsable".

- ONU -

"Président Poutine, au nom de l'humanité, ramenez vos troupes en Russie!" a lancé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, pour qui cette guerre "doit s'arrêter maintenant". "C'est le moment le plus triste de mon mandat" à la tête de l'ONU, a-t-il ajouté

- Union européenne -

"Nous condamnons fermement l'attaque injustifiée de l'Ukraine par la Russie", ont déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel dans un texte commun dénonçant une attaque non-provoquée".

Les Vingt-Sept préparent un nouveau train de sanctions, le "plus sévère jamais mis en oeuvre" contre la Russie, qui la contraindra "à un isolement sans précédent", a déclaré Josep Borrell, chef de la diplomatie de l'UE.

- Chine -

La Chine "comprend les préoccupations raisonnables de la Russie en matière de sécurité", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi après que Pékin eut appelé "toutes les parties à faire preuve de retenue pour éviter que la situation ne devienne hors de contrôle".

- France -

Le président Emmanuel Macron a condamné "fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l'Ukraine" et a exhorté Moscou à "mettre immédiatement fin à ses opérations militaires". "La France est solidaire de l’Ukraine. Elle se tient aux côtés des Ukrainiens et agit avec ses partenaires et alliés pour que cesse la guerre", a-t-il assuré.

Le Quai d'Orsay a condamné "l'emploi du territoire de la Biélorussie autorisé par le régime [du président bélarusse Alexandre] Loukachenko pour mener cette agression contre un pays souverain"

- Allemagne -

L'invasion russe est "une violation éclatante" du droit international qui "remet en cause la paix" en Europe et menace "la vie d'innombrables innocents", a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz, dont le pays dit être prêt à "aider massivement" ses voisins, en particulier la Pologne, en cas d'afflux de réfugiés ukrainiens.

- Royaume-Uni -

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a condamné les "événements horribles en Ukraine", une "catastrophe pour le continent" européen, déplorant que M. Poutine ait "choisi la voie de l'effusion de sang et de la destruction en lançant cette attaque non provoquée".

L'archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, primat de l'Eglise anglicane, et l'archevêque d'York ont dénoncé "l'attaque horrible et non provoquée contre l'Ukraine", comme "un acte maléfique" et ont dit "prier pour un cessez-le-feu urgent".

- Otan -

Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg a condamné "fermement l'attaque téméraire et non provoquée de la Russie contre l'Ukraine".

Il a annoncé la tenue d'un sommet des dirigeants de l'Otan en visioconférence, vendredi, "pour analyser la marche à suivre" et l'activation des "plans de défense afin de pouvoir déployer la capacité de la force de réaction là où ce sera nécessaire".

- Italie -

Le Premier ministre italien Mario Draghi a qualifié l'attaque russe sur l'Ukraine d'"injustifiée et injustifiable", assurant que l'Union européenne et l'Otan travaillaient à une réponse immédiate.

- Conseil de l'Europe -

Le Conseil de l'Europe, organisation intergouvernementale à laquelle adhère la Russie et qui avait pris des sanctions contre Moscou après l'annexion de la Crimée en 2014, a condamné "fermement" l'offensive militaire russe en Ukraine comme une "violation flagrante" de son statut et a promis de prendre "rapidement les mesures nécessaires pour répondre à la situation actuelle", tout en appelant "les autorités russes à une cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités".

- Turquie -

"Nous rejetons cette opération inacceptable", qui est "un coup dur porté à la paix et à la stabilité régionale", a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est membre de l'Otan et riverain de la mer Noire, comme la Russie.

- Japon -

L'attaque russe en Ukraine "secoue les fondations de l'ordre international", a dénoncé le Premier ministre japonais Fumion Kishida.

- Australie -

Le Premier ministre australien Scott Morrison a condamné l'"invasion illégale" de la Russie en annonçant une "deuxième série" de sanctions contre des personnes civiles ou morales russes.

- Espagne -

Madrid "condamne l'agression de la Russie contre l'Ukraine et est solidaire du gouvernement et du peuple ukrainiens", a tweeté le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

- Pays nordiques -

La Finlande et la Suède, non membres de l'Otan, ont condamné l'attaque russe, dénonçant séparément "une attaque contre l'ordre de sécurité européen".

De son côté, la Norvège, membre de l'Alliance atlantique, a condamné une "grave violation du droit international" et annoncé le déplacement de son ambassade de Kiev à Lviv, dans l'ouest du pays. Le Danemark a qualifié le 24 février 2022 de "tache dans l'histoire de la Russie".

- Navalny -

"Je suis contre cette guerre [...] menée pour dissimuler le vol des citoyens russes et détourner leur attention des problèmes [...] à l'intérieur du pays", a déclaré l'opposant russe emprisonné, Alexeï Navalny, à l'audience d'un nouveau procès ouvert contre lui.

burx-mav/roc/mj/emd

P.A.Mendoza--AT