- Vendée Globe: Jean Le Cam, le doyen, toujours leader
- Gabon: clôture des votes sur la nouvelle Constitution du régime militaire
- Israël bombarde intensément les fiefs du Hezbollah au Liban
- MotoGP: Bagnaia assure, Martin contrôle
- Dans une pizzeria près de Paris, trois heures de prise d'otage sans blessé
- Masters ATP: Fritz fait revenir Zverev sur terre
- Tennis: l'Italie en demi-finales de la BJK Cup
- Frappes israéliennes intenses sur des fiefs du Hezbollah au Liban
- COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres
- Golf: Rozner rejoint par McIlroy et Hojgaard en tête à Dubaï
- Issy-les-Moulineaux: l'homme retranché dans une pizzeria arrêté, ses otages libérés
- Issy-les-Moulineaux: un homme armé et suicidaire retranché dans le restaurant de ses parents
- Ski alpin: 98e victoire pour Shiffrin, sans rivale à Levi
- Multiples frappes israéliennes sur des fiefs du Hezbollah au Liban
- Les Gabonais votent sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- MotoGP: les casques des pilotes, plus qu'une protection, un étendard
- Ligue des nations: Retegui, le buteur de la Nazionale sorti de la pampa
- COP29: les négociations tendues, avant le G20 et l'arrivée des ministres
- Vendée Globe: Jean Le Cam, le doyen, nouveau leader
- Robert Habeck, chef de file de Verts allemands déboussolés
- "Potentiellement catastrophique": le super Typhon Man-yi s'apprête à frapper les Philippines
- Gabon: ouverture du vote sur la nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- Un an après le bal tragique de Crépol, pas de certitude sur l'auteur du coup mortel
- Au Bangladesh, les rues de Dacca saisies par la fièvre de la contestation
- COP29: les négociations toujours tendues avant le G20 et l'arrivée des ministres
- NBA: Wembanyama tombe sur Davis, Cleveland inarrêtable
- XV de France: les Bleus pour la passe de trois contre des All Blacks revanchards
- Boxe: Mike Tyson a fait son âge, battu par Jake Paul
- Dernier tête-à-tête Biden-Xi avant l'ère Trump
- Logements à base de champignons à Gaza? Des designers arabes proposent des innovations durables
- Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?
- Macron en Argentine pour "raccrocher" Milei au "consensus international"
- Le Gabon vote pour ou contre une nouvelle Constitution, "tournant majeur" après le putsch
- Pays-Bas: la coalition au pouvoir survit à une démission après des accusations de racisme
- Nouvelle-Zélande: une députée interrompt une séance parlementaire avec un haka
- Trump nomme Karoline Leavitt, 27 ans, porte-parole de la Maison Blanche
- Emeutes de 2023 à Brasilia: la justice argentine ordonne l'arrestation de 61 Brésiliens
- Un Biden affaibli tente de rassurer avant l'arrivée de Trump
- Rugby: l'Irlande aux deux visages bat l'Argentine en serrant les dents
- Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante
- Trump nomme ses propres avocats aux postes clefs du ministère de la Justice
- Au sommet Asie-Pacifique dans l'ombre de Trump, Xi comme Biden pressentent "changement" et "turbulences"
- Trump et le MMA, un amour réciproque
- Dans la nuit parisienne, la Vierge de Notre-Dame retrouve "sa maison"
- Israël/Hezbollah: Beyrouth étudie une proposition de trêve, selon des responsables
- Le gouvernement veut rassurer les agriculteurs avant une nouvelle mobilisation
- Fonction publique: au moins 188.000 agents ont bénéficié d'une prime qui sera suspendue en 2024, selon un rapport
- Foot: la Juventus Turin tourne la page Paul Pogba
- Nigeria: une infirmière de l'Unicef s'échappe après six ans de captivité chez les jihadistes (armée)
- Macron en visite d'Etat début décembre en Arabie saoudite
Charline Vanhoenacker ou le défi de faire rire tous les matins
Sa mission: faire rire trois minutes tous les matins, sur la radio la plus écoutée de France. Sept ans après avoir relevé le défi, Charline Vanhoenacker dévoile ses secrets de fabrication dans son dernier livre à paraître mercredi.
Baromètre de "la santé démocratique d'un pays", l'humour politique permet d’"inverser les hiérarchies", de mettre le citoyen à égalité avec le politique, l’employé à égalité avec le patron", analyse-t-elle, dans son essai "Aux vannes, citoyens !" (Denoël).
"La cible privilégiée de l'humoriste, c'est le dominant (politique ou patron) qui a fauté", explique à l'AFP la chroniqueuse vedette de France Inter, âgée de 44 ans.
Une "sorte de régulation naturelle" qui permet d'égratigner chaque camp politique, estime-t-elle, balayant les reproches émis contre elle et son équipe de l'émission de fin d'après-midi "Par Jupiter", accusées de pratiquer "un humour de gauche".
Partageant ses blagues face à l'invité du matin, interviewé juste avant sa chronique, elle "a appris à y aller crescendo pour installer le rire avant le mordant, envoyer les fleurs, puis le pot, in cauda venenum. Si l'invité se braque dès le début, personne dans le studio n'osera rire".
"Le seul politique à avoir fait un scandale tout de suite à la sortie du studio, c'est Richard Ferrand", élu président de l'Assemblée nationale un mois plus tôt, et empêtré dans des affaires judiciaires, se souvient-elle.
- "Profil hybride" -
Elle précise toutefois qu'il y a peu de chance de rire avec l'extrême droite en plateau, "car les responsables politiques du RN quittent le studio pour ne pas avoir à entendre les humoristes".
Installée depuis une vingtaine d'années en France, elle a commencé comme correspondante pour les médias belges et s'est distinguée en 2012 avec une chronique acide sur les journalistes politiques français couvrant la campagne du favori socialiste à la présidentielle, François Hollande.
Elle a ensuite lentement glissé vers le métier d'humoriste: "J'ai un profil hybride, j'estime qu'il y a toujours un fond journalistique dans mon travail".
Elle n'exclut d'ailleurs pas de revenir à ses premières amours, même si elle pense qu'elle aurait "du mal à faire un billet ou un reportage sans une pointe d'esprit".
Ne possédant pas la nationalité française (et n'y aspirant pas), elle ne votera pas aux prochains scrutins.
"Quand je vois la non offre politique à cette présidentielle, je suis soulagée de ne pas devoir voter", confie-t-elle à l'AFP.
"Mon seul regret, c'est de ne pas pouvoir voter contre l'extrême droite, quand elle est au second tour", ajoute cette Belge, qui vote dans son pays (où c'est obligatoire).
- "Discussions éditoriales" -
Dans son livre, elle raconte qu'il existe en Belgique francophone "un cordon sanitaire médiatique: les représentants de l'extrême droite ne sont jamais invités à s'exprimer en direct à la télévision ou à la radio (...) Leur parole est +enrobée d'un commentaire journalistique+".
Elle déplore qu'il n'y ait pas d'équivalent en France, où malgré le nombre de fois où Eric Zemmour a dérapé, "des journalistes lui déroulent le tapis rouge".
En septembre, une vidéo satirique où elle suggérait d'ajouter une petite moustache au polémiste d'extrême droite sur des affiches collées par des militants lui a valu d'être convoquée par sa direction.
Son métier, explique-t-elle, "donne des sueurs froides aux responsables éditoriaux qui s'attendent à tout moment au déclenchement d'une polémique médiatique, à un coup de fil courroucé de Matignon et, dans le meilleur des cas, à une brouette de courriers d'auditeurs auxquels il va falloir répondre".
Exposée et sous pression, elle semble sereine quant à ces "discussions éditoriales (...) qui se sont toujours déroulées cordialement" avec la directrice de France Inter, Laurence Bloch.
Adèle Van Reeth, qui lui succédera à la rentrée à la tête de la radio, "n'est pas dénuée d'humour", se félicite Charline Vanhoenacker, qui se garde de penser à la saison prochaine et d'éventuels changements: "C'est trop tôt (...) On ne sait pas qui sortira du chapeau de la présidentielle".
A.Clark--AT