Arizona Tribune - Washington annule des discussions avec les talibans après l'interdiction de l'éducation secondaire aux filles

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Washington annule des discussions avec les talibans après l'interdiction de l'éducation secondaire aux filles
Washington annule des discussions avec les talibans après l'interdiction de l'éducation secondaire aux filles

Washington annule des discussions avec les talibans après l'interdiction de l'éducation secondaire aux filles

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi annuler des discussions à Doha, au Qatar, avec les talibans, en raison de leur décision d'interdire aux filles afghanes d'être scolarisées dans le secondaire.

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"Nous avons annulé certains de nos engagements, et notamment des rencontres prévues à Doha à l'occasion du Forum de Doha, et avons clairement dit que nous voyons cette décision comme un potentiel tournant dans notre engagement", a déclaré un porte-parole du département d'Etat américain.

Le Forum de Doha a lieu samedi et dimanche dans la capitale du Qatar.

"Cette décision des talibans, si elle n'est pas rapidement annulée, nuira profondément au peuple afghan, aux perspectives de croissance économique du pays et à l'ambition des talibans d'améliorer leurs relations avec la communauté internationale", a ajouté le porte-parole.

"Dans l'intérêt de l'avenir de l'Afghanistan et des relations entre les talibans et la communauté internationale, nous exhortons les talibans à respecter leurs engagements envers leur population", a-t-il poursuivi.

Les Etats-Unis se tiennent "aux côtés des filles afghanes et de leurs familles, qui considèrent l'éducation comme un moyen de réaliser le plein potentiel de la société et de l'économie afghanes", a-t-il affirmé.

La veille, six pays occidentaux, dont les Etats-Unis, ainsi que l'Union européenne avaient appelé dans une déclaration commune les fondamentalistes islamistes à "revenir de toute urgence" sur leur décision d'interdire les écoles secondaires aux filles.

La France, l'Italie, la Norvège, les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne, ainsi que le Haut représentant de l'UE, ont prévenu jeudi que ce choix aurait des "conséquences bien au-delà de son préjudice pour les filles afghanes", et pourrait nuire à l'ambition de l'Afghanistan "de devenir un membre respecté de la communauté des nations".

Depuis leur prise du pouvoir, les talibans ont fortement restreint les droits des femmes à l'éducation et au travail.

A.Anderson--AT