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Présidentielle: duel à distance Macron Le Pen sur les retraites et les institutions
L'une en Normandie et l'autre en Alsace, les deux finalistes à la présidentielle Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés à distance mardi, se répondant du tac au tac sur la réforme des retraites et les institutions.
Engagés dans une rude bataille pour un second tour à suspense le 24 avril avec un léger avantage dans les sondages pour le président-candidat, ils tentent d'élargir leur base électorale, notamment à gauche, du côté des électeurs très courtisés du leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, fort de ses 21,95% des voix au premier tour.
La candidate RN, qui a fait des scores élevés chez les jeunes et classes populaires, défend notamment les référendums d'initiative citoyenne, au coeur des demandes des manifestants lors de la crise sociale des "gilets jaunes" en 2018/19.
Elle souhaite réviser la Constitution pour notamment y faire entrer le principe de "priorité nationale" et la primauté du droit national sur le droit international. Et plaide pour un septennat non renouvelable.
- "Carabistouilles" -
Depuis Mulhouse où il était en déplacement toute la journée, le chef de l'Etat lui a répondu en estimant que "c'est pas vrai qu'on peut réviser la Constitution de manière directe".
Il a aussi dénoncé "les carabistouilles de madame Le Pen" sur l'Europe.
Sur le septennat, "un bon rythme pour la présidentielle" et "une bonne respiration par rapport au rythme des législatives", il a par contre défendu "le caractère renouvelable" de ce mandat, puisque "ça dépend du peuple".
Un peu plus tôt dans la journée, il avait rencontré des soignants, défendant le volet social de son programme. Promettant de rendre automatique le calcul et le versement des aides sociales, comme il l'a fait pour le prélèvement des impôts, et ce "dès janvier prochain".
Il s'agit de la principale mesure sociale que le président-candidat veut mettre en avant pour séduire la gauche avant le second tour. Au premier tour, il avait particulièrement séduit les classes aisées et les retraités.
Les deux rivaux se sont également livrés à un échange musclé sur la réforme des retraites.
Assailli toute la journée de lundi sur son projet d'âge de la retraite à 65 ans, Emmanuel Macron a fini par lancer un signal fort vers l'électorat populaire en se disant prêt à "bouger" sur ce totem de son programme, entrouvrant la porte à un âge de départ à 64 ans. Une concession inattendue à treize jours du second tour.
Mais pour sa rivale RN, qui défend le maintien de la retraite à 62 ans, le président sortant "ira au bout de son obsession" sur la retraite à 65 ans s'il est réélu, voyant dans l'amendement de son projet une simple "manœuvre" vis-à-vis des électeurs de gauche.
"Je n'ai aucune confiance dans Emmanuel Macron, mais aucune, et encore moins à dix jours du second tour", a-t-elle dit sur France Inter.
Réponse du président-candidat quelques heures plus tard depuis Mulhouse. Il a répété qu'il maintiendrait le principe d'un recul de l'âge de départ de quatre mois par an dès 2023. Mais il faut "ouvrir le jeu", avec une "clause de revoyure" en 2027.
Critiqué avant le premier tour pour une campagne en pointillé avec peu de déplacement et un seul meeting, il a voulu donner une image radicalement différente du candidat Macron de l'entre-deux-tours: "je fais du terrain".
"Faire campagne, ce n’est pas qu’aller devant des soutiens. Je vais dans des territoires qui n’ont pas voté pour moi", a-t-il lancé. Les villes de Mulhouse et Strasbourg, où il est attendu en soirée, ont donné plus d'un tiers de leurs suffrages à Jean-Luc Mélenchon.
- "Inverser le barrage" -
Un électorat clef pour le second tour. Et mardi matin, sur France Inter, Marine Le Pen a dénoncé sa "trahison" vis-à-vis de ses électeurs, appelés à ne pas donner une voix à l'extrême droite, alors que selon elle Emmanuel Macron a mené "une politique violemment antisociale".
"Soyez Insoumis jusqu'au bout!", a renchéri sur RTL le porte-parole du RN Sébastien Chenu. "Inversons le barrage. C'est ce qui est en train de se passer. Les Français sont en train d'inverser le barrage qui a été monté par des castors en peau de lapin la dernière fois contre Marine Le Pen. Il est en train d'être monté contre Emmanuel Macron".
Enfin, le président-candidat a engrangé dans la matinée deux soutiens, celui de l'ex-président Nicolas Sarkozy, qui n'avait jamais apporté son soutien au premier tour à la candidate LR Valérie Pécresse.
Mais aussi de l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, qui avait été éjecté du premier tour de la présidentielle de 2002 par Jean-Marie Le Pen.
M.White--AT