
-
"Le jour de la libération": Trump prêt à lancer une bataille commerciale mondiale
-
Au Nigeria, le président remplace les dirigeants de la compagnie pétrolière nationale
-
Mort de Jean-Yves Haberer, qui a mené le Crédit Lyonnais à la quasi-faillite
-
Mort à 65 ans de Val Kilmer, anti-héros hollywoodien de "Top Gun" aux "Doors"
-
Royaume-Uni: les visiteurs européens à leur tour soumis à un permis d'entrée
-
Soupçons d'abus de biens sociaux: l'homme d'affaires Michel Ohayon et d'ex-subordonnés en garde à vue
-
Séisme en Birmanie: près de 2.900 morts, selon un nouveau bilan de la junte
-
Cybersécurité: le directeur général de l'Anssi prône "la maîtrise de technologies clés"
-
La Chine teste les points faibles de Taïwan lors de nouvelles manoeuvres militaires "paralysantes"
-
Le Pen: le calendrier judiciaire s'accélère, le RN satisfait
-
Michel Drucker: la retraite dans "un an ou deux"... ou jamais?
-
Avenir industriel de Fos: ouverture d'un débat public global, une première en France
-
Warner présente le "Superman" nouveau et le dernier film de DiCaprio au salon CinemaCon
-
Espagne: accusé d'avoir dissimulé des revenus, Ancelotti assure n'avoir jamais voulu frauder
-
Foot: l'international français Ben Yedder signe en Iran, au Sepahan SC
-
Mort à 65 ans Val Kilmer, anti-héros hollywoodien de "Top Gun" aux "Doors"
-
Salvador: le président Bukele fier de son alliance de la "poigne de fer" avec Trump
-
Israël annonce vouloir s'emparer de "larges zones" de Gaza
-
"Comme vivre en enfer" : à Mandalay en Birmanie, un monastère bouddhiste dévasté par le séisme
-
Trump prêt à lancer la mère de toutes les batailles commerciales
-
En pleine campagne au Yémen, Trump dépêche un deuxième porte-avions au Moyen-Orient
-
Taïwan: manoeuvres militaires de Pékin pour simuler des "frappes" et un "blocus"
-
La Bourse de Paris flanche avant l'annonce de nouveaux droits de douane de Trump
-
NBA: Curry épatant, les Wolves gagnent à Denver au bout du suspense
-
Mort à 65 ans de Val Kilmer, héros de "Batman Forever" et "Top Gun"
-
Les Bourses européennes ouvrent en baisse, dans l'attente des annonces douanières
-
Israël annonce l'extension de ses opérations militaires dans la bande de Gaza
-
Les jeunes, angle mort de la lutte contre le gaspillage alimentaire en France
-
Birmanie: la junte annonce reprendre ses "activités" face aux rebelles
-
A Paris, des vestiges de l'histoire plurimillénaire de Gaza, menacée par la guerre
-
Mort à 65 ans de l'acteur américain Val Kilmer (presse)
-
"Un marché assez chaotique": les boutiques de CBD dans le brouillard
-
Pékin mène de grandes manœuvres militaires dans le détroit de Taïwan
-
L'Australie confrontée à une "guerre du tabac"
-
À la lutte pour le maintien, Reims veut "jouer le coup à fond" en Coupe de France
-
Le dérapage contrôlé dans les dunes, une passion saoudienne
-
En Asie centrale, l'inexorable exode des Russes
-
L'Assemblée s'empare de la sensible réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille
-
En pleine campagne au Yémen, Trump dépêche un 2e porte-avions au Moyen-Orient
-
Trump et Musk essuient un premier revers électoral dans le Wisconsin
-
La Grèce dévoile un vaste plan de modernisation de son armée
-
Royaume-Uni: l'autorisation de voyage électronique s'impose aux visiteurs européens
-
Jeu vidéo: Nintendo va en dire davantage sur la console Switch 2, la date de sortie espérée
-
L'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti jugé pour fraude fiscale
-
Du Wisconsin à la Floride, premiers tests électoraux pour Trump et Musk
-
Pékin lance de grandes manoeuvres militaires dans le détroit de Taïwan
-
Guinée: la junte fixe le référendum sur la Constitution au 21 septembre
-
Au Niger, la junte libère d'anciens ministres du régime renversé
-
L'Assemblée nationale adopte un texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol
-
Trump veut lancer la mère de toutes les batailles commerciales

Journée de grèves et de manifestations pour les salaires
"Tout augmente, sauf nos salaires!": plusieurs milliers d'employés du privé, fonctionnaires, retraités ou lycéens ont manifesté jeudi en France pour réclamer des hausses de salaires dans un contexte de retour en force de la question du pouvoir d'achat, à quelques semaines de la présidentielle.
Cette journée, à l'appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires et de plusieurs organisations de jeunesse, "est la convergence de toutes les mobilisations" depuis plusieurs semaines "dans tous les secteurs", a souligné le numéro un de la CGT, Philippe Martinez. La centrale de Montreuil a cité l'industrie, l'agro-alimentaire, le commerce, ou la fonction publique.
"Aujourd'hui trop de salariés en activité, trop de pensionnés sont en situation de se loger difficilement, de se chauffer plus difficilement, de se déplacer (...) et la réponse ne peut pas être des substituts, des pansements au dernier moment", a aussi estimé Yves Veyrier (FO).
La CGT avait dit en amont penser "faire beaucoup plus que le 5 octobre", selon Céline Verzeletti, dirigeante confédérale. Cette journée de mobilisation interprofessionnelle avait réuni 85.400 personnes selon le ministère de l'Intérieur, plus de 160.000 selon la CGT.
A Paris, le cortège, composé de quelques milliers de personnes, s'est élancé peu après 14H00 de la place de la Bastille en direction de Bercy, derrière une banderole proclamant: "augmentation générale des salaires, des retraites, des minimas sociaux, c'est l'urgence".
Des personnalités politiques de gauche étaient présentes, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon (LFI) ou Yannick Jadot (EELV), à l'heure où les sondages mettent en tête des préoccupations des électeurs la question du pouvoir d'achat.
A Marseille, dans la matinée, plusieurs milliers de personnes - 2.500, selon la préfecture de police - avaient défilé depuis le Vieux-Port. Dockers, personnels hospitaliers, cheminots, ou retraités figuraient dans le cortège.
A Lyon, environ 1.500 personnes selon la police ont aussi défilé dans un froid glacial à la mi-journée, avec des messages comme: "c'est notre travail qui crée les richesses", tandis qu'ils étaient 1.500 selon la police à Rennes, 2.500, selon les syndicats.
- "Comme des dominos" -
Les enseignants, déjà dans la rue les 13 et 20 janvier pour protester contre la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 à l'école, étaient présents dans les différents cortèges, avec des pancartes ciblant leur ministre Jean-Michel Blanquer, comme : "des salaires pour aller à Ibiza en hiver". En fin de matinée, le ministère de l'Education a fait état d'entre 8 et 9% de grévistes dans le premier et le second degré.
Dans le cortège parisien, Emma enseignante en maternelle a fait part d'un "gros ras-le-bol" depuis la rentrée de janvier: "on fait plus du médical que de l'enseignement".
"Les profs, nous on tombe comme des dominos", lançait aussi à Marseille Pascale Stevens, professeur des écoles.
Les syndicats demandent une augmentation du Smic et du point d'indice des fonctionnaires, et plus généralement de tous les salaires, allocations et pensions de retraite, dans un contexte de forte inflation (+2,8% sur un an en décembre) et de dividendes record.
"Il y a des déclarations de bonnes intentions de la part du gouvernement mais on voit que dans les branches ça coince". (...) Les salariés demandent leur dû", a estimé M. Martinez.
"On est là pour dire qu'il faut un choc d'égalité dans ce pays", a déclaré le co-délégué général de Solidaires Simon Duteil à l'AFP.
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a plaidé pour sa part sur CNews jeudi que le gouvernement était "très attentif au pouvoir d'achat depuis le début du quinquennat".
Et le Premier ministre doit recevoir les partenaires sociaux pour des entretiens bilatéraux d'ici mi-février, a-t-on appris auprès de Matignon. Outre des sujets comme l'avancement de l'agenda social, seront évoqués "les sujets de préoccupation des partenaires sociaux".
Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, martèle lui aussi la nécessité de revaloriser les salaires, plaidant que le patronat doit comprendre que "maintenant il faut rendre un peu". Mais le premier syndicat français n'a pas joint ses forces à l'intersyndicale jeudi, car "le fourre-tout ne marche pas". La CFDT a décidé d'organiser le 3 février "une marche des travailleurs essentiels".
Les organisateurs de la mobilisation de jeudi vont décider vendredi matin de la suite du mouvement, à laquelle l'Unsa et la CFE-CGC ont annoncé leur venue. "L'arc syndical a l'air de s'élargir", s'est réjouie auprès de l'AFP Mme Verzeletti.
sl-chl-burs/bfa/dch
W.Nelson--AT