- Wall Street ouvre en petite hausse, calme après Thanksgiving
- Iraniens et Européens vont continuer à se parler sur fond de tensions exacerbées
- Loi sur l'aide à mourir: devant le Parlement britannique, deux camps irréconciliables
- "Rien n'avance": un mois après les inondations, la lassitude pointe chez les sinistrés en Espagne
- Les Irlandais aux urnes pour des législatives qui s'annoncent serrées
- Les jihadistes aux portes d'Alep, la deuxième ville de Syrie
- Namibie: le vote reprend en partie sous les critiques de l'opposition
- Iraniens et Européens parlent nucléaire à Genève sur fond de tensions exacerbées
- Vendée Globe: Bonne Espérance en approche pour Dalin et les leaders
- Foot: Katoto déplore le manque de "solidarité" des Bleues aux JO (à l'AFP)
- Les récupérateurs, armée mondiale en première ligne contre la pollution plastique
- La Roumanie recompte les bulletins et se prépare à des législatives cruciales
- Traité plastique: un texte de synthèse sur la table, avant la bataille finale
- Ngozi Okonjo-Iweala: motivatrice en cheffe de l'OMC
- Géorgie: plus de 40 arrestations lors d'une manifestation pro-UE
- Au Parlement britannique, début d'un vote hautement sensible sur l'aide à mourir
- Les Irlandais votent lors d'élections législatives qui s'annoncent serrées
- Offensive fulgurante des jihadistes dans le nord de la Syrie, plus de 255 morts
- A Marseille, la vie "entre parenthèses" d'enfants du trafic de drogue
- K-pop: cinq choses à savoir sur le départ de NewJeans de son label
- La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala reconduite à la tête de l'OMC
- Syrie: les jihadistes avancent vers Alep, bombardée, plus de 240 morts
- L'"éclat" retrouvé de Notre-Dame dévoilé lors d'une ultime visite de Macron
- La France a, selon Jakarta, demandé le rapatriement de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie
- Le verdict de S&P sur la France attendu en pleine crise budgétaire
- Iraniens et Européens se parlent à Genève, le nucléaire, la Russie et le Moyen-Orient au menu
- Les Irlandais commencent à voter dans des élections législatives serrées
- Australie: Meta, TikTok et Snapchat condamnent l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans
- F1: au Qatar, McLaren veut se consoler avec le titre constructeurs
- L1: choc du podium entre l'OM et l'ASM, l'OL et Nice se disputent l'Europe
- Affaire LVMH: prison avec sursis requise contre l'ex-patron du renseignement Bernard Squarcini
- Japon: le Premier ministre promet des "discussions franches" avec Trump
- Namibie: des bureaux de vote rouvrent malgré les protestations de l'opposition
- L'"éclat" retrouvé de Notre-Dame dévoilé au monde
- La lourde tâche de l'OMC face au retour de Trump
- Aux Etats-Unis, le "Black Friday" à l'assaut de consommateurs échaudés par l'inflation
- Les Irlandais votent dans des élections législatives serrées
- Au Parlement britannique, un vote à suspense sur l'autorisation de l'aide à mourir
- Géorgie: la police tire des gaz lacrymogènes contre des manifestants pro-UE
- A l'Assemblée, la gauche échoue à abroger la réforme des retraites
- La Géorgie repousse ses ambitions européennes à 2028 sur fond de crise électorale
- Ligue Europa: Nice rend une copie indigne et s'enfonce très dangereusement
- Ile-de-France: le passe Navigo à 88,80 euros en janvier
- Namibie: la nouvelle prolongation du vote accroît la tension dans l'opposition
- Hand/Euro-2024: les Bleues ouvrent parfaitement le bal
- Budget: le Sénat valide la surtaxe sur les grandes entreprises et une taxe concernant CMA CGM
- A l'Assemblée, où la censure menace, l'offensive entravée pour abroger la réforme des retraites
- Ligue Europa: Lyon donne une leçon de réalisme à Qarabag
- Biden appelle à ne pas "gâcher les relations" des Etats-Unis avec le Mexique et le Canada
- Des centaines d'agriculteurs ciblent des institutions publiques, dont l'Anses et l'Inrae
La Roumanie recompte les bulletins et se prépare à des législatives cruciales
La Roumanie s'attelle vendredi au nouveau dépouillage des bulletins de l'élection présidentielle sur fond de craintes d'annulation du scrutin, les autorités pointant l'influence russe et le rôle de la plateforme TikTok.
Au milieu de la tourmente, les partis se préparent aux législatives de dimanche, avec une extrême droite décidée à confirmer sa percée. Sous l’œil inquiet de l'Ouest qui craint une réorientation stratégique dans cet Etat voisin de l'Ukraine, loyal membre de l'UE et de l'Otan.
Dans l'ensemble du pays, de gros sacs ont été apportés dans les bureaux de vote pour un processus de recomptage qui pourrait durer trois jours, derrière des portes closes.
Cette décision de la Cour constitutionnelle, saisie d'une requête d'annulation par un candidat malheureux, suscite de nombreuses critiques.
Le parti de centre-droit USR, dont la cheffe de file Elena Lasconi est arrivée seconde de justesse, a déposé un recours, tandis que les libéraux ont critiqué un jugement "déroutant qui ne fait qu'alimenter les inquiétudes et tensions".
Des doutes sur la transparence du processus ont également émergé, alors que l'accès à des observateurs indépendants a été refusé.
- "Election volée" -
Sur les réseaux et dans la rue, la Roumanie est en ébullition.
"Une grande partie de la société est choquée, une autre est euphorique", résume le politologue Remus Stefureac pour l'AFP.
D'un côté, le candidat d'extrême droite Calin Georgescu, arrivé contre toute attente en tête du premier tour, défend la légitimité du vote des Roumains.
De l'autre, fusent des accusations des autorités.
D'après le Conseil suprême de la défense nationale, cet ancien haut fonctionnaire a bénéficié d'un "traitement préférentiel" de TikTok, ce que le réseau social a "catégoriquement" démenti.
Ont aussi été évoquées des "cyber-attaques" visant à "influencer la régularité du processus électoral", notant "un intérêt croissant" de la part de la Russie "dans le contexte actuel de sécurité régionale".
Le Premier ministre Marcel Ciolacu, éliminé de la course, a lui brandi le spectre d'une "élection volée", tout en assurant qu'il ne se représenterait pas en cas de nouveau scrutin.
- L'extrême droite attendue en force -
C'est dans ce contexte explosif que les Roumains retournent aux urnes dimanche, jour de fête nationale, cette fois pour élire le Parlement.
Après trois décennies d'une vie politique structurée par deux grands partis, les analystes prédisent un hémicycle fragmenté et des négociations difficiles pour former un gouvernement.
L'extrême droite est créditée de plus de 30% d'intentions de vote, selon les sondages.
Du jamais vu dans ce pays jusqu'ici à l'écart des poussées nationalistes observées dans le reste de la région mais agité par la colère et les frustrations de la population, devant l'inflation record et une classe politique jugée incompétente et arrogante.
Plusieurs formations de ce bord politique sont présentes: le parti AUR (Alliance pour l'unité des Roumains), dont le candidat George Simion a recueilli près de 14% à la présidentielle, est en lice, mais aussi SOS Romania, dirigé par la tempétueuse candidate favorable au Kremlin Diana Sosoaca.
Un nouveau parti, POT (Parti de la jeunesse), a fait son apparition après la surprise Georgescu, qu'il soutient, et pourrait franchir le seuil des 5% nécessaire pour entrer au Parlement.
"Nous sommes ici, debout, vivants, plus nombreux que jamais et avec une formidable occasion devant nous", a lancé à ses partisans M. Simion, grand fan de Donald Trump, rêvant d'une victoire de l'extrême droite à la fois à la présidence et au Parlement.
Dans le camp proeuropéen adverse, le parti USR - qui espère tirer son épingle du jeu - évoque "une bataille existentielle". "Une confrontation" entre ceux qui veulent "préserver la jeune démocratie roumaine" née de la révolution de 1989 et ceux qui veulent "revenir dans la sphère d'influence russe".
Laminés, les sociaux-démocrates et les libéraux, au pouvoir dans une coalition actuellement, mettent en avant leur "expérience" pour tenter de limiter la casse.
"Toutes les cartes sont rebattues", conclut le politologue Remus Stefureac, imaginant la possibilité d'un gouvernement d'unité nationale face aux risques sécuritaires avec la guerre aux portes de la Roumanie.
E.Flores--AT