- Open d'Australie: devant un stade comble, le grand retour de la paire Kyrgios-Kokkinakis tourne court
- Israël accuse le Hamas de remettre en cause le fragile accord de cessez-le-feu à Gaza
- L'Ordre des médecins lance une charte des médecins créateurs de contenus
- BP annonce supprimer des milliers d'emplois pour "réduire ses coûts"
- Explosions à Kiev pendant la visite de Starmer venu conclure un partenariat "sur 100 ans"
- La société Blue Origin de Jeff Bezos signe son premier vol en orbite
- Accord sur Gaza: Israël accuse le Hamas de remettre en cause "certains points"
- Open d'Australie: Swiatek sans merci, Sinner lâche un set
- Eruption d'un volcan en Indonésie: 500 personnes évacuées, des milliers refusent
- Electricité: la facture baissera de 15% au 1er février pour la plupart des foyers
- NBA: Wembanyama fonce vers le All-Star Game, via Paris
- La justice administrative donne une nouvelle chance au sanglier Rillette
- Open d'Australie: Fritz fait un don pour les victimes des incendies de Los Angeles
- Open d'Australie: Humbert-Fils, un choc pour une deuxième semaine à Melbourne
- Les agences de l'ONU tremblent à l'approche de l'investiture de Trump
- La Bourse de Paris profite du bond des poids lourds du luxe
- Corée du Sud: le président arrêté refuse un nouvel interrogatoire
- Plaintes visant des applications chinoises contre les transferts de données des Européens
- Stellantis: baisse de 12% des volumes de véhicules livrés en 2024
- Open d'Australie: Swiatek sans merci, Fritz aussi avant un choc contre Monfils
- NBA: Boston battu par Toronto, les Spurs dépassés par Memphis
- Open d'Australie: Moutet qualifié, 5 Français au 3e tour à Melbourne, une première depuis 2017
- Corée du Sud: le président suspendu refuse un nouvel interrogatoire après son arrestation
- 80 ans après la Shoah, inquiétude et résilience pour les survivants en Israël
- Un herbicide sur la sellette aux Etats-Unis pour son lien potentiel avec la maladie de Parkinson
- Mondial-2025 de hand: Fabregas, capitaine de réserve
- Eruption d'un volcan en Indonésie: des milliers d'évacuations en cours
- La nouvelle console de Nintendo attendue sous peu, les spéculations s'intensifient
- Biden s'inquiète de voir une "oligarchie" s'emparer de l'Amérique
- Dévastée par les incendies, Los Angeles bénéficie d'une accalmie des vents
- Premier test pour le gouvernement Bayrou face à une motion de censure à l'Assemblée
- Gaza: l'accord de cessez-le-feu soumis au gouvernement israélien
- IA: l’AFP conclut un accord avec Mistral pour l’utilisation de ses dépêches
- La star du MMA Conor McGregor accusée d'agression sexuelle à Miami
- Cuba: des prisonniers libérés après le retrait de l'île de la liste noire américaine
- Coupe de France: Lyon éliminé par Bourgoin-Jallieu (N3), le PSG s'en sort
- Coupe de France: le PSG, malmené par un club de National 3, s'en sort difficilement
- Wall Street termine galvanisée par l'inflation américaine et les résultats des banques
- Des milliers de Palestiniens exultent à travers la bande de Gaza à l'annonce d'une trêve
- Le sort incertain des 60 otages du Hamas présumés vivants à Gaza
- Coupe de France: Troyes surprend Rennes (1-0) et s'offre une parenthèse enchantée
- Coupe de France : un camouflet pour Lyon, éliminé par Bourgoin
- Le Qatar et les Etats-Unis annoncent un accord sur une trêve à Gaza
- Microplastiques: des concentrations très variables dans les eaux françaises en bouteille
- Cuba: la libération de prisonniers a commencé après l'allègement des sanctions par Washington
- Starship, la mégafusée d'Elon Musk, prête pour un 7e vol test
- Mine désaffectée en Afrique du Sud: 78 corps extraits en trois jours, les secours touchent à leur fin
- Le candidat de Trump à l'Energie veut développer le renouvelable... et le fossile
- La Bourse de Paris termine en hausse, soulagée après un indice d'inflation américain
- Assurance: pas question d'individualiser les risques avec l'IA (professionnels)
Corée du Sud: le président arrêté refuse un nouvel interrogatoire
Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol fait valoir son droit au silence et a refusé d'assister à un nouvel interrogatoire jeudi, au lendemain de sa spectaculaire arrestation pour sa tentative manquée d'imposition de la loi martiale début décembre, a annoncé son avocat.
Le dirigeant, devenu le premier chef d'Etat sud-coréen en exercice à être arrêté, s'est également abstenu de comparaître dans la journée à une audience devant la Cour constitutionnelle dans le cadre de son procès en destitution.
Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des enquêteurs et des agents de la police ont réussi à investir tôt mercredi la résidence où l'ancien procureur star était retranché depuis des semaines, dans un quartier huppé de Séoul.
Suspendu par les députés et visé par une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort, Yoon Suk Yeol a été interrogé pendant des heures mercredi mais il a exercé son droit de garder le silence, avant d'être transféré dans un centre de détention.
- "Souffrant" -
"Les représentants du président Yoon Suk Yeol ont informé le CIO (...) qu'il n'y avait pas de changement dans sa position, indiquant ainsi son intention de ne pas se présenter", a confirmé le CIO dans un communiqué.
Les enquêteurs tentent d'obtenir une prolongation de 20 jours de la détention du dirigeant, à l'expiration des 48 heures prévues par le mandat d'arrêt, le temps de pouvoir formaliser un acte d'accusation envers M. Yoon.
Ses avocats ont en revanche demandé une révision du mandat d'arrêt qui a permis de l'arrêter. Yoon Suk Yeol estime avoir agi conformément à la loi et que la procédure intentée à son encontre est "illégale".
Une audience visant à examiner la légalité du mandat était fixée à 17H00 (08H00 GMT) jeudi au tribunal du district central de Séoul.
"Il semble que toutes les tactiques juridiques soient employées par l'équipe de M. Yoon pour faire perdurer la situation" à son avantage, estime auprès de l'AFP Lee Jong-soo, professeur de droit à l'université Yonsei.
L'arrestation du dirigeant conservateur, qui avait été élu en 2022, a été saluée par l'opposition. C'est "le premier pas vers le retour à l'ordre", a estimé Park Chan-dae, chef des députés du Parti démocrate, la principale force de l'opposition.
- Retranché -
Le 3 décembre, Yoon Seok Yeol avait créé la surprise en déclarant la loi martiale, pour protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" et d'"éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
Au sein d'un Parlement cerné par des soldats, les députés avaient déjoué ses plans en votant un texte exigeant la levée de cet état d'exception. M. Yoon avait obtempéré au bout de quelques heures.
Le dirigeant suspendu, âgé de 64 ans, a ensuite tenté d'échapper à son arrestation pendant des semaines en se retranchant dans son complexe résidentiel, protégé par des membres du Service de sécurité présidentiel (PSS) qui lui étaient restés fidèles.
Face aux enquêteurs, Yoon Seok Yul garde le silence depuis son arrestation. Il a publié sur Facebook un message dans lequel il répète ses accusations de fraudes électorales et invective de nouveau les forces "hostiles" attaquant la Corée du Sud, faisant allusion à Pyongyang.
- Demande de report -
Ses partisans ont également refusé d'accepter l'arrestation, scandant "mandat illégal" pendant les heures qu'a duré le face-à-face entre la police et les gardes du président suspendu.
Jeudi, une centaine de ses soutiens se sont rassemblés devant des locaux du CIO à Séoul, munis de drapeaux américains et sud-coréens, et scandant: "Faites exploser le CIO!", "Nous protégerons notre président".
Dans le cadre d'une enquête parallèle, la Cour constitutionnelle doit décider de valider ou non la motion de destitution contre M. Yoon votée par le Parlement.
S'il perd son titre de président, de nouvelles élections devront être organisées dans les 60 jours.
Yoon Suk Yeol avait déjà refusé de comparaître à une première audience mardi et ses avocats ont demandé le report de celle prévue jeudi, selon Yonhap.
Mais la Cour constitutionnelle a "décidé de ne pas accepter la demande de changement de date", a déclaré à la presse son porte-parole Cheon Jae-hyun.
Le procès peut se poursuivre en l'absence de M. Yoon, même si la procédure peut durer des mois.
Cependant, l'équipe juridique de l'Assemblée nationale a déclaré aux journalistes avant le début de l'audience que l'arrestation de M. Yoon avait "créé les conditions nécessaires pour résoudre rapidement la crise constitutionnelle par le biais des procédures prévues par la Constitution et la loi".
F.Ramirez--AT