Arizona Tribune - Le Hamas annonce qu'il va remettre les noms des quatre prochaines otages israéliennes libérables samedi

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Le Hamas annonce qu'il va remettre les noms des quatre prochaines otages israéliennes libérables samedi
Le Hamas annonce qu'il va remettre les noms des quatre prochaines otages israéliennes libérables samedi / Photo: Omar AL-QATTAA - AFP

Le Hamas annonce qu'il va remettre les noms des quatre prochaines otages israéliennes libérables samedi

Le Hamas a annoncé qu'il allait remettre vendredi les noms des quatre otages israéliennes qui doivent être libérées ce week-end dans le cadre d'une deuxième série d'échanges contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, conformément à l'accord de trêve dans la bande de Gaza.

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Israël a simultanément annoncé qu'il ne se retirerait pas du sud du Liban dimanche, comme le stipulait l'accord de cessez-le-feu signé avec Beyrouth fin novembre et qui a mis fin à deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah.

Le Hamas remettra dans la journée aux médiateurs "les noms des quatre" otages retenues à Gaza depuis le 7 octobre 2023, a indiqué Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement, basé à Doha, dans un entretien téléphonique avec l'AFP. Elles seront échangées contre un nombre inconnu de prisonniers palestiniens détenus en Israël.

"Les Brigades Al-Qassam (branche armée du Hamas, ndlr) et d'autres factions de la résistance libèreront les quatre prisonnières samedi" et les confieront au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a précisé une source proche du Hamas sous couvert de l'anonymat, sans précision d'heure.

La première phase de la trêve en cours, qui doit durer six semaines et a débuté dimanche, doit permettre la libération de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.

- Familles dans le doute -

Trois jeunes femmes ayant déjà été libérées le week-end dernier, il restera ensuite 26 otages libérables sur cette première phase. Les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 91 sont encore à Gaza, dont 34 mortes selon l'armée.

D'autres ont été annoncées mortes par le Hamas mais sans confirmation israélienne ni élément de preuve, plongeant les familles dans un doute atroce. Certaines ont plusieurs proches concernés, figurant, ou pas, sur la liste des libérables.

En représailles du 7-Octobre, Israël a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. L'opération a provoqué un désastre humanitaire.

La trêve est globalement respectée depuis dimanche, hors quelques incidents. Selon l'accord, après la libération des quatre nouvelles otages, les déplacés "dans le sud de la bande de Gaza commenceront à retourner vers le nord", a précisé le responsable du Hamas. "Un comité égypto-qatari supervisera la mise en oeuvre de l'accord sur le terrain".

"L'accord devrait tenir, mais s'il ne tient pas, il y aura beaucoup de problèmes", a averti jeudi le président américain Donald Trump s'exprimant devant des journalistes.

- Retrait israélien retardé au Liban -

A la frontière libanaise, l'autre cessez-le-feu impliquant Israël, cette fois avec le Hezbollah, tenait toujours vendredi.

Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait savoir que le retrait progressif de ses troupes du sud du Liban "se poursuivrait" au-delà des 60 jours prévus par l'accord, soit ce dimanche.

Les dispositions prévues "n'ayant pas été accomplies totalement par le Liban, le processus de retrait en étapes se poursuivra en accord avec les Etats-Unis", a indiqué son bureau.

Une des clauses stipulait que "l'armée libanaise se déploie dans le sud du Liban" et impose "le retrait du Hezbollah au-delà du (fleuve) Litani", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Estimant que ce n'est pas le cas, Israël "ne mettra pas en danger ses localités et ses citoyens et réalisera les objectifs de la guerre" pour permettre à ses habitants déplacés de la zone frontalière de rentrer "en sécurité".

Le président libanais, Joseph Aoun avait réclamé samedi que ce retrait israélien se fasse "dans les délais fixés". Son armée devait dans le même temps se déployer aux côtés des Casques bleus dans le secteur.

Il avait aussi dénoncé "la poursuite des violations israéliennes", déplorant "le dynamitage des maisons et la destruction des villages frontaliers".

- "Méthodes de guerre" en Cisjordanie -

Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi le vaste camp de réfugiés de cette ville du nord du territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Le gouverneur de Jénine, Kamal Abou al-Roub, a fait état d'un ordre d'évacuation israélien "via des haut-parleurs", mais l'armée israélienne a démenti un tel ordre.

L'ONU a dénoncé pour sa part l'usage "de méthodes de guerre" et "le recours illégal à la force létale" par Israël.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a confirmé le bilan palestinien de 12 Palestiniens tués et quelques 40 blessés, ajoutant que "la plupart d’entre eux "n'était apparemment pas armés".

H.Gonzales--AT