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En Afrique du Sud, le chaos dans les dispensaires VIH après les annonces de Trump
En Afrique du Sud, qui compte la plus importante population séropositive au monde, des patients trouvent porte close depuis la suspension des programmes d'aide étrangère annoncée la semaine dernière par le président américain Donald Trump.
Le centre de santé pour hommes OUT Engage, à Johannesburg, qui diagnostique au moins cinq cas de séropositivité par jour et fournit des médicaments, affiche un écriteau sur sa porte expliquant sa fermeture temporaire.
"À court terme, j'espère qu'il y aura des rentrées d'argent, de sorte qu'à moyen et long terme, nous puissions faire d'autres projets", dit le directeur de cette ONG de santé destinée à la communauté LGBTQ, Dawie Nel.
La salle d'attente de l'Institut de lutte contre le VIH de l'Université du Witwatersrand de Johannesburg était vide, lumières éteintes, cette semaine.
Ce centre réputé a expliqué sur Facebook que ses dispensaires pour les populations clés, dont des travailleurs du sexe et des transsexuels, seraient "fermés jusqu'à nouvel ordre".
Le doyen des sciences de la santé de l'université, Shabir Madhi, a indiqué dans un communiqué que "des plans d'atténuation étaient en cours d'élaboration".
D'une simple signature, le nouveau président américain a ordonné la suspension de la plupart des programmes d'aide étrangère pour trois mois afin qu'ils soient évalués.
Sa décision a semé la panique dans les pays les plus fragiles, et sape l'aura américaine, face à la Chine notamment.
En Afrique du Sud, où le sida a sacrifié une génération entière au milieu des années 2000, créant une armée d'orphelins, l'aide américaine est particulièrement précieuse.
"Les États-Unis sont un partenaire absolument pas fiable", regrette Dawie Nel.
- "Souffrances indues" -
L'Afrique du Sud est l'un des principaux bénéficiaires du Pepfar, important programme américain de lutte contre le VIH/sida désormais suspendu.
Le pays compte toujours près de 14% de séropositifs, l'un des taux les plus élevés au monde.
Une dérogation pour l'aide humanitaire, y compris les traitements vitaux, a été émise depuis le gel mais de nombreuses organisations ne savent toujours pas si elle s'applique à elles. "Tout cela reste terriblement chaotique", soupire M. Nel.
Son organisation attendait quelque 2 millions de dollars de fonds engagés par l'USAID pour continuer jusqu'en septembre, a-t-il expliqué, afin de fournir à ses 2.000 patients un traitement contre le VIH et à 4.000 autres clients le médicament préventif PrEP.
Le pays le plus industrialisé d'Afrique a reçu 480,9 millions de dollars de fonds américains en 2023 pour la santé, selon le gouvernement américain.
Et le Pepfar représente 17% du budget sud-africain consacré au VIH, permettant à 5,5 millions de personnes de bénéficier d'un traitement antirétroviral, selon le ministère de la Santé, qui promet de compenser la perte de financements américains.
L'initiative, lancée en 2003 par le président George W. Bush, a permis de sauver quelque 26 millions de vies dans le monde.
Ce gel "va faire reculer l'Afrique du Sud et le monde entier sur les progrès réalisés dans la lutte contre le VIH", déclare Anele Yawa, responsable de la campagne Treatment Action. "Les gens vont être laissés pour compte en termes de prévention, de traitement et de soins".
Les États-Unis étant le plus grand donateur d'aide étrangère au monde, leur retrait "laisse un vide" qui "crée des opportunités pour d'autres pays comme la Chine" de prendre le relais, estime Craig Lasher, du groupe de défense de la santé Population Action International.
La décision américaine intervient alors que l'Afrique du Sud préside cette année le G20, "une énorme opportunité pour mobiliser des ressources" et "mener le bloc africain dans des discussions collectives avec les pays occidentaux", note Munya Saruchera, expert santé à l'Université de Stellenbosch.
Mais les retards prolongés dans le comblement des déficits de financement vont entraîner des "souffrances indues pour les services de santé et les patients, estime M. Lasher. "Plus ils dureront, plus il sera difficile de reconstruire les programmes", avertit-il.
Th.Gonzalez--AT