
-
F1: Hamilton remporte le sprint du GP de Chine, sa première victoire avec Ferrari
-
A un "tournant de l'histoire", Tokyo, Pékin et Séoul cherchent à renforcer leur coopération
-
Trump dit ne pas avoir signé la déclaration de recours à une loi du XVIIIe siècle contre des migrants
-
Tennis: Alcaraz et Medvedev chutent d'emblée à Miami, Swiatek et Djokovic au 3e tour
-
Boxe: George Foreman, légende des poids lourds, est mort à 76 ans
-
Allemagne: feu vert pour le plan d'investissement géant et une aide à l'Ukraine
-
Gaza: nouvelles frappes d'Israël, qui menace d'annexer des pans du territoire
-
EDF: l'Etat actionnaire choisit un nouveau pilote pour accélérer la relance du nucléaire
-
Pékin, Séoul et Tokyo cherchent à surmonter leurs différends face à l'offensive commerciale de Trump
-
La start-up d'IA Perplexity confirme son ambition de racheter TikTok
-
Clap de fin mercredi pour "Touche pas à mon poste"
-
L'influenceur masculiniste Andrew Tate est arrivé en Roumanie
-
Justice et renseignement sceptiques face aux motivations de l'administration Trump sur les migrants "criminels"
-
Foot: baptême réussi pour Thomas Tuchel avec l'Angleterre
-
Tennis: Medvedev chute d'emblée à Miami, Swiatek et Djokovic au 3e tour
-
Wall Street hésitante face à des perspectives commerciales floues
-
Procès des otages en Syrie: Mehdi Nemmouche condamné à la perpétuité
-
Washington appelle l'étranger à la rescousse pour pallier le manque d'oeufs
-
Trump annonce un contrat avec Boeing pour le futur avion de combat F-47
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot rate la victoire à 2 dixièmes de Preuss
-
Après la caricature d'Hanouna, LFI condamnée pour atteinte au "droit à l'image"
-
La Bourse de Paris termine la semaine dans le rouge
-
Luc Rémont, patron d'EDF dur en affaires qui n'a pas convaincu l'Etat-actionnaire
-
Venezuela: le tatouage, moyen contesté des autorités américaines pour identifier les membres de gang
-
Scandale du Dieselgate: un procès requis en France pour tromperie contre Volkswagen
-
Le PDG d'EDF Luc Rémont remercié par l'Elysée, le patron de Framatome
proposé pour lui succéder
-
Conor McGregor : star irlandaise du MMA et aspirant président au discours antimigrants
-
Négociations en Arabie : l'Ukraine veut a minima un accord sur une trêve partielle
-
Caricature d'Hanouna: LFI condamnée pour atteinte au "droit à l'image"
-
Luc Rémont pas reconduit à la tête d'EDF, le patron de Framatome proposé pour lui succéder (Elysée)
-
Les producteurs d'oeufs polonais et lituaniens interrogés par les Etats-Unis sur la possibilité d'exportations
-
Passage du cyclone Garance sur La Réunion: une facture d'au moins 248 millions d'euros
-
Wall Street en net recul, lestée par des résultats d'entreprise
-
Athlétisme: le Britannique Azu en or sur 60 mètres, Ingebrigtsen débute facilement ses Mondiaux
-
La peine de Jean-Marc Morandini pour corruption de mineurs alourdie en appel
-
Appel aux dons pour restaurer un bâtiment emblématique du Muséum d'histoire naturelle
-
Turquie: la contestation se durcit, Erdogan jure de ne pas céder à la "terreur de la rue"
-
Première en italie: un journal publie une édition générée par l'IA
-
Israël: la Cour suprême suspend le limogeage du chef du Shin Bet
-
CIO: Kirsty Coventry face au défi de la géopolitique
-
Corruption de mineurs: peine alourdie en appel à deux ans de prison avec sursis pour Jean-Marc Morandini
-
La tech américaine et Trump alignés sur la dérégulation de l'IA, le reste du monde prend acte
-
La Corée du Nord teste un nouveau missile anti-aérien et accueille un haut responsable russe
-
Sans les contenus de presse, Google gagne autant d'argent, selon un test
-
Soudan: l'armée reprend le palais présidentiel, les paramilitaires contre-attaquent
-
Turquie: la contestation se durcit après l'arrestation du maire d'Istanbul
-
Procès des otages en Syrie: dans ses derniers mots, Mehdi Nemmouche assume être un "terroriste" et ne s'en "excusera jamais"
-
L'Ukraine et la Russie échangent frappes et accusations avant des pourparlers
-
Indonésie : vols annulés et 4.000 personnes évacuées après une nouvelle éruption volcanique
-
Dents, cheveux, fertilité... les Britanniques tentés par le tourisme médical

Turquie: nouveaux rassemblements à Istanbul après l'arrestation du maire d'opposition
Les partisans du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, figure de l'opposition turque, arrêté mercredi pour "corruption" et "terrorisme", se mobilisent de nouveau jeudi pour dénoncer ce qu'ils qualifient de "coup d'Etat".
Des manifestations d'étudiants de plusieurs universités d'Istanbul ont déjà commencé en plusieurs points de la ville depuis la mi-journée pour protester contre son arrestation et l'annulation, mardi, de son diplôme universitaire.
M. Imamoglu, qui devait être désigné dimanche comme le candidat du CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), première force d'opposition au Parlement, pour la prochaine élection présidentielle prévue en 2028, a passé la nuit en garde à vue, ainsi que plus de 80 personnes interpellées en même temps que lui.
Cette nouvelle vague d'arrestations qui touche l'opposition a enfoncé la livre turque: elle s'échange jeudi matin autour de 38 livres pour un dollar et de 41,5 livres pour un euro, toujours en repli.
La Banque centrale turque a indiqué dans un communiqué qu'elle puiserait le cas échéant dans ses réserves de change pour empêcher toute chute de la monnaie turque, comme elle l'a fait mercredi selon des économistes.
Selon les médias locaux, les interrogatoires des gardés à vue n'ont commencé que jeudi matin. Le maire d'Istanbul avait reçu entretemps la visite de ses avocats, selon son parti.
La place Taksim et le parc adjacent de Gezi, lieux emblématiques de la contestation au coeur d'Istanbul, restaient barricadés jeudi pour prévenir tout rassemblement, par ailleurs interdits jusqu'à dimanche par le gouverneur de la métropole.
De même, l'accès à plusieurs réseaux sociaux et messageries dont X et WhatsApp était toujours restreint jeudi matin à Istanbul, selon la plateforme de surveillance de l'internet Free Web Turkey. Et le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé sur X l'arrestation de 37 internautes pour des "messages provocateurs" sur les réseaux sociaux.
Cette décision a placé un obstacle supplémentaire sur la route de M. Imamoglu, la Constitution turque exigeant un diplôme de l'enseignement supérieur pour briguer la présidence.
- "Tu n'es pas seul" -
Le président du CHP, Özgür Özel, a appelé de nouveau à un rassemblement à 20H30 (17H30 GMT) devant le siège de la municipalité, a indiqué son parti à l'AFP.
Mercredi soir, malgré le froid, plusieurs milliers de personnes ont répondu à son appel en scandant, entre autres, "Imamoglu, tu n'es pas seul!".
Le président du CHP a dénoncé un "coup d'Etat contre l'opposition" et fait huer le chef de l'Etat. "On a voulu annuler la volonté du peuple", a-t-il clamé.
"Il n'y a ni corruption, ni groupe terroriste, mais des bourreaux de la justice aux commandes", a-t-il martelé au côté de l'épouse du maire, Dilek Imamoglu, estimant que "le seul crime d'Imamoglu est (...) d'avoir conquis le cœur des gens. Son seul crime est qu'il sera le prochain président!".
M. Imamoglu, qui a ravi en 2019 la municipalité d'Istanbul, la plus grande vile du pays et sa capitale économique, est vu comme le principal rival du chef de l'Etat, Recep Tayyip Erdogan, qui s'est abstenu pour l'heure de tout commentaire.
Parmi elles, outre le maire, six personnes sont également accusées de "soutien à une organisation terroriste", le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement armé interdit qui s'est récemment engagé à déposer les armes.
Les maires de plusieurs capitales et villes européennes ont "vigoureusement" condamné l'interpellation d'Ekrem Imamoglu, dénonçant "son incarcération arbitraire" et exprimant leur "profonde inquiétude".
Parmi eux les édiles d'Amsterdam, Paris, Milan, Barcelone, Rome, Helsinki et Bruxelles.
H.Gonzales--AT