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Avocats, journalistes, manifestants: la Turquie durcit la répression
Les autorités turques accentuent la répression pour tenter d'éteindre la contestation déclenchée le 19 mars par l'incarcération du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, procédant à des centaines d'arrestations de manifestants, de journalistes et d'avocats.
Vendredi, M. Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, a annoncé l'arrestation de son principal avocat, remis en liberté plus tard dans dans la journée sous contrôle judiciaire.
"Cette fois c'est mon avocat Mehmet Pehlivan qui a été arrêté pour des motifs inventés de toutes pièces", avait annoncé sur X le maire d'Istanbul, figure de l'opposition démis dimanche de ses fonctions et incarcéré pour "corruption".
"Comme si la tentative de coup d'État contre la démocratie ne suffisait pas, ils ne peuvent tolérer que les victimes de ce coup d'État se défendent", a-t-il ajouté.
Le syndicat des journalistes (TGS) a annoncé de son côté l'arrestation à l'aube de deux reporters de médias de gauche critiques du pouvoir, confronté à une contestation inédite depuis le grand mouvement de Gezi en 2013, parti de la place Taksim d'Istanbul.
"Laissez les journalistes faire leur travail. Arrêtez ces détentions illégales", s'est insurgé le syndicat.
Un journaliste suédois a également été arrêté jeudi à son arrivée en Turquie, où il devait couvrir les manifestations secouant le pays, ont indiqué vendredi la ministre suédoise des Affaires étrangères et la rédaction de son journal, Dagens ETC.
- "Arrestations arbitraires" -
Le gouvernement turc a annoncé jeudi près de 2.000 arrestations depuis le 19 mars, lors de manifestations interdites par les autorités. Parmi les personnes arrêtées, 260 avaient été incarcérées jeudi, selon le ministère de l'Intérieur.
De très nombreux manifestants, jeunes en majorité, ont été interpellés chez eux ou lors des rassemblements et envoyés en prison, selon des avocats.
C'est entre autres le cas d'un étudiant en économie de 23 ans que l'AFP avait rencontré sur son campus à Istanbul, a annoncé une de ses amies à l'AFP en faisant part de "nombreuses arrestations" parmi leurs camarades.
"Ces arrestations sont arbitraires", a déclaré à l'AFP Musa Akyol, le père d'un étudiant de 21 ans arrêté dimanche à Istanbul et incarcéré depuis mercredi, se disant inquiet pour "tous ces jeunes qui ne rêvent que d'une Turquie meilleure".
Selon le barreau d'Istanbul, vingt mineurs ont été arrêtés entre le 22 et le 25 mars, dont sept étaient toujours détenus vendredi.
Des députés du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale force de l'opposition à laquelle appartient le maire emprisonné d'Istanbul, ont fait état de témoignages de jeunes et de mineurs affirmant avoir été "maltraités" par la police.
- "Incitation à la haine" -
Malgré tout, des étudiants se sont encore mobilisés vendredi à Ankara, lors d'un rassemblement dans un grand parc de la capitale, selon des images de médias turcs.
À Istanbul, la police, qui encercle les manifestants et les filme, a exigé lors de plusieurs rassemblements ces derniers jours de voir leurs visages pour les laisser passer, a constaté l'AFP.
Plusieurs manifestants, qui dissimulaient leurs visages de peur d'être identifiés par la police, ont été embarqués devant les journalistes.
Face à la réponse policière, des groupes d'étudiants maintiennent leurs appels au boycott des cours, parfois sous la menace d'être expulsés par leur établissement.
Le ministre de la Justice Yilmaz Tunç a justifié la vague d'arrestations par "la violence" dont ont fait preuve, selon lui, les personnes arrêtées.
Dans l'enquête pour corruption qui vaut au maire et à plusieurs dizaines d'autres personnes d'être emprisonnées, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que "d'autres gros radis (allaient) sortir du sac", laissant présager de nouvelles enquêtes et de nouvelles arrestations.
Mais les autorités ciblent toutes les voix qu'elles jugent critiques: le Haut conseil turc de l'audiovisuel a imposé jeudi dix jours d'interruption de programmes à Sözcü TV, une chaîne proche de l'opposition, pour "incitation à la haine et à l'hostilité", annonçant en avoir sanctionné trois autres.
Les autorités ont également expulsé jeudi un journaliste de la BBC, Mark Lowen, venu couvrir les manifestations dans le pays.
G.P.Martin--AT