
-
Une rare oeuvre de Paul Signac aux enchères à New York en mai
-
Droits de douane: Wall Street s'envole après de nouvelles annonces de Trump
-
Argentine: Milei entre la colère sociale et le salut du FMI
-
C1: le FC Barcelone corrige Dortmund et se rapproche des demi-finales
-
La France pourrait reconnaître l'Etat palestinien "en juin", dit Macron
-
Wall Street en très forte hausse après la pause de Trump sur certains droits de douane
-
C1: Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia, artistes en démonstration
-
RDC: "The Herds", un troupeau de marionnettes en marche pour le climat
-
Foot/C1: le PSG impressionne encore face à Villa (3-1)
-
Argentine : troisième grève générale pour Milei, en attendant la manne du FMI
-
Droits de douane: la France revoit en baisse sa prévision de croissance pour 2025
-
Macron souhaite que la France reconnaisse l'Etat palestinien "en juin"
-
Au Pakistan, l'étau se resserre autour des migrants afghans
-
L'opposition turque ira "jusqu'au bout" face à Erdogan, affirme son chef à l'AFP
-
Des élus républicains menacent de retarder le budget voulu par Trump
-
"Terrifié", un secouriste de Gaza raconte l'attaque israélienne qui a fait 15 morts
-
Des Chinois pourraient se détourner des produits américains
-
L'Irak signe un accord avec GE VERNOVA pour la production de 24.000 mégawatts d'électricité
-
Zelensky juge que Moscou "entraîne" Pékin dans sa guerre en recrutant des combattants chinois
-
Tchad: détention provisoire prolongée pour un correspondant de RFI
-
Perrier: l'appellation "eau minérale naturelle" en jeu après l'avis "défavorable" d'experts
-
Objectif Mars: le probable futur patron de la Nasa veut privilégier la planète rouge
-
Chlordécone aux Antilles: au Sénat, des débats sur l'indemnisation des victimes terminent dans l'indignation
-
Pékin savait que des Chinois étaient recrutés pour combattre l'Ukraine, accuse Zelensky
-
La vie du prince Harry est en jeu, prévient son avocate en clôture de l'audience sur sa sécurité
-
L'Allemagne prête à affronter "des défis historiques" avec une nouvelle coalition
-
Passe d'armes diplomatiques entre Chine et Etats-Unis autour du canal de Panama
-
Incendies et pollution au Népal avec le changement climatique
-
La Bourse de Paris ploie sous l'escalade de la guerre commerciale
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Tabilo coule Djokovic, Alcaraz s'en sort en trois sets
-
Pour protéger les oiseaux, la justice met à l'arrêt un deuxième parc éolien en trois jours
-
Droits de douane: les marchés financiers emportés par la nouvelle escalade commerciale
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Novak Djokovic éliminé dès son entrée en lice
-
La guerre commerciale mondiale est déclarée
-
Pékin rejette les accusations de Kiev selon lesquelles de nombreux Chinois combattent pour la Russie
-
Chikungunya à La Réunion: "épidémie généralisée et majeure", qui continue de progresser
-
Charles III héraut de la paix en Italie pour ses 20 ans de mariage
-
La constellation satellite d'Amazon va enfin prendre forme
-
Friedrich Merz, un "homme du passé" porteur d'espoir en Europe
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Alcaraz en mode diesel, Fils file aussi en 8es
-
Wall Street en ordre dispersé au premier jour des nouveaux droits de douane américains
-
La guerre des droits de douane s'enflamme et fait paniquer les marchés mondiaux
-
Les marchés financiers encaissent l'escalade commerciale entre Pékin et Washington
-
Peter Navarro, "Mr. Droits de douane" de Trump vilipendé par Musk
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Gasquet s'en va après un ultime combat
-
Droits de douane: une "guerre tarifaire néfaste pour tout le monde", prévient le ministre français du Commerce extérieur
-
C1: le Real Madrid pas encore mort, mais bien malade
-
La guerre des droits de douane s'enflamme et fait plonger les marchés mondiaux
-
#MeToo dans la culture: la commission d'enquête appelle à passer aux actes
-
Plus de 20 morts dans une frappe israélienne à Gaza selon les secours

Le texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol bien engagé à l'Assemblée
Faut-il inscrire la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol? Les députés ont commencé mardi soir à examiner un texte à la portée symbolique forte, qui devrait être largement soutenu dans l'hémicycle malgré les longs débats qui ont entouré son élaboration.
La mesure ne fait pas consensus chez les juristes et les associations féministes. Ses opposants craignent qu'inclure le non-consentement à la définition pénale du viol conduise à centrer l'enquête sur l'attitude de la victime. Ses défenseurs le contestent, arguant que cette modification permettrait d'inclure des situations mal couvertes aujourd'hui, comme l'état de sidération.
Tout en envoyant un signal fort, quelques mois après le procès des viols de Mazan.
"Le consentement est au coeur de notre combat contre les violences sexuelles. Il est une évidence qui aurait dû s'imposer depuis toujours", a estimé en ouverture des débats la ministre chargée de l'Egalité femmes-hommes, Aurore Bergé.
La proposition de loi transpartisane, portée par les députées macroniste Véronique Riotton et écologiste Marie-Charlotte Garin, est issue d'une mission d'information parlementaire de plusieurs mois et examinée mardi en première lecture.
"Le consentement est partout dans la procédure judiciaire, mais il est absent de la loi française", qui en l'état actuel, "ne permet pas suffisamment de sanctionner les agresseurs", a argumenté Mme Riotton.
- "Libre et éclairé" -
La proposition de loi redéfinit l'article du code pénal portant sur l'ensemble des agressions sexuelles, dont le viol.
Elle propose de les redéfinir comme "tout acte sexuel non consenti". Le texte précise ce qu'est ou n'est pas le consentement, afin d'aiguiller les enquêteurs et les juges.
"Le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il est apprécié au regard des circonstances environnantes", propose d'établir le texte. "Il ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime", ajoute-t-il.
Enfin, il précise qu'"il n'y a pas de consentement si l'acte à caractère sexuel est commis avec violence, contrainte, menace ou surprise", quatre modalités déjà présentes dans le code pénal.
Les formulations ont été travaillées avec le Conseil d'Etat, et reprises par les deux co-rapporteures, qui ont modifié leur texte à l'occasion de l'examen en commission.
Il y avait été adopté la semaine dernière sans vote contre, mais avec des abstentions, notamment du Rassemblement national.
Le groupe socialiste, divisé, a opté pour une liberté de vote mardi.
- "Changement de mentalité" -
Dans son avis rendu début mars, le Conseil d'Etat a estimé que "le principal apport de la proposition de loi" serait de "consolider (...) les avancées de la jurisprudence", qui considère déjà le défaut de consentement "comme un élément clé".
Mais selon la députée PS Céline Thiébault-Martinez, "personne ne peut dire que cette proposition de loi aura l'effet attendu, à savoir une meilleure reconnaissance des victimes".
Elle redoute que l'initiative ne "pénalise encore plus les victimes, qui vont se retrouver face à des policiers ou des gendarmes qui les interrogerons d'abord et avant tout sur leur consentement".
Un argument balayé par Mme Garin, pour qui l'introduction du consentement dans la loi "n'a jamais" mis la victime "au cœur des audiences", dans les pays qui l'ont fait, citant l'Espagne, la Suède ou le Danemark.
"Demain, ce sera l'auteur qui devra démontrer par des actes positifs qu'il s'est assuré du consentement, et l'enquête devra porter sur ce qu'il a compris, ce qu'il a perçu, ce qu'il a fait pour s'assurer de l'accord de l'autre", a abondé mardi le ministre de la Justice Gérald Darmanin.
Sans toutefois que le texte n'impose "d'obligation de preuve positive comme on signerait un contrat", a-t-il ajouté.
Près de l'Assemblée, quelques dizaines de femmes se sont rassemblées dans l'après-midi à l'appel de mouvements féministes. Il est "important de montrer qu'une partie des féministes est avec les parlementaires", a estimé Sarah Durocher, présidente du Planning familial. "L'écriture du texte nous convient" et reflète "un changement de mentalité", a-t-elle ajouté.
Avant ce texte, une résolution non-contraignante visant "à mettre fin à la culpabilisation des victimes de violences physiques et sexuelles" a été adoptée à l'unanimité par les députés. Elle invite notamment le gouvernement "à réaffirmer l'obligation d'enregistrer l'intégralité des plaintes".
A.Moore--AT