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Royaume-Uni: le Parlement convoqué en urgence pour "prendre le contrôle" des hauts fourneaux de British Steel
Le Parlement britannique est convoqué en urgence samedi pour voter une législation permettant au gouvernement de "prendre le contrôle" d'une usine du sidérurgiste British Steel, dont les hauts fourneaux sont promis à une fermeture imminente, a annoncé le Premier ministre Keir Starmer.
Ce projet de loi est destiné à "prendre le contrôle de l'usine et de préserver toutes les options viables", a déclaré vendredi le dirigeant travailliste pour qui "il n'y a plus de temps à perdre". La sécurité économique du pays est "en jeu", a-t-il averti.
Pour ce faire, les députés ont été rappelés de leurs vacances pascales pour débattre à partir de 10h00 GMT. La chambre des Lords a aussi été rappelée, à 11H00 GMT. Le vote doit avoir lieu dans la journée.
Interrogé sur une éventuelle nationalisation du site, M. Starmer a indiqué "que toutes les options sont sur la table". Il a également déclaré que des négociations avaient été engagées depuis un certain temps avec le groupe chinois.
Plus tôt dans l'après-midi, un porte-parole du Premier ministre a précisé que le gouvernement utiliserait ce pouvoir "pour protéger" le site de Scunthorpe" (nord de l'Angleterre) que possède British Steel, et où entre 2.000 et 2.700 emplois sont menacés.
Sollicité par l'AFP, British Steel n'a pas souhaité commenter.
Le sidérurgiste, qui emploie au total 3.500 personnes en Angleterre, a annoncé fin mars son intention de fermer début juin ses deux hauts fourneaux, ses opérations de fabrication d'acier et de réduire la capacité du laminoir à acier de Scunthorpe. L'entreprise fait valoir que les deux hauts fourneaux, les derniers d'Angleterre, ne sont plus rentables.
Elle affirme perdre 700.000 livres (814.000 euros) par jour en raison de conditions de marché "très difficiles".
Cet ancien fleuron britannique est en difficulté depuis des années. Il avait été sauvé de la faillite par l'entreprise chinoise en 2020.
- "Bonne foi" -
La fermeture annoncée des hauts fourneaux intervient en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis. Ces derniers ont imposé des droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium, entrés en application à la mi-mars.
Au contraire de l'UE, le Royaume-Uni n'a pas riposté, espérant signer un accord économique avec les Etats-Unis.
Le rappel du Parlement un samedi, événement rare qui intervient pour la première fois depuis 2019, témoigne de l'importance du dossier pour le gouvernement.
Il intervient sur fond de tensions entre les autorités britanniques et British Steel sur une aide publique pour l'aider à passer aux fours à arc électrique, moins polluants et nécessitant moins de main d'oeuvre.
"Depuis notre arrivée au pouvoir, nous avons négocié de bonne foi avec les propriétaires de British Steel. Nous avons toujours été clairs sur le fait que l'avenir de l'acier au Royaume-Uni était prometteur", a encore ajouté le porte-parole du Premier ministre vendredi.
Mardi, le dirigeant travailliste avait peu ou prou déclaré la même chose devant une commission parlementaire, qui l'interrogeait sur une possible nationalisation.
Vendredi, Sharon Graham, la secrétaire générale du syndicat Unite, s'est dite "heureuse" de la décision du gouvernement d'introduire cette législation d'urgence. "C'est absolument la bonne chose à faire que d'entamer le processus de nationalisation", a-t-elle ajouté.
"Nous ne pouvons pas permettre que la Grande-Bretagne devienne le seul pays du G7 sans capacité de production d'acier", avait déclaré plus tôt le secrétaire général du syndicat Community, Roy Rickhuss dans un communiqué.
En l'absence d'un accord avec le groupe chinois, "il est essentiel que des mesures soient prises d'urgence pour que British Steel devienne une entreprise publique", a-t-il ajouté.
W.Moreno--AT