
-
L'électricité quasiment rétablie en Espagne et au Portugal après une coupure géante
-
En Chine, l'aide à la conduite relance la guerre entre constructeurs
-
Moins d'eau, même rendement : le pari durable du riz chilien
-
République dominicaine: bébé et peur au ventre pour les migrantes haïtiennes
-
Ossements solitaires: une cérémonie pour les morts non réclamés en Thaïlande
-
Législatives à Trinité-et-Tobago: victoire de l'opposition, Persad-Bissessar prochaine Première ministre
-
Canada: le libéral Mark Carney donné vainqueur après une campagne centrée sur Trump
-
L'électricité en grande partie rétablie en Espagne et au Portugal après une coupure géante
-
Après 100 jours, Trump "passe un très bon moment" mais les Américains déchantent
-
Les violences sexuelles dans l'Eglise, défi majeur du prochain pape
-
Le procès d'un ex-rebelle syrien pour complicité de crimes de guerre s'ouvre à Paris
-
C1: le PSG en quête d'un nouvel élan face à Arsenal
-
"Mesures concrètes" du gouvernement attendues face à l'afflux de colis chinois
-
Face aux fuites de données massives, la Cnil va hausser le ton, annonce sa présidente
-
L'ex-banquier Mark Carney, l'homme des crises, atypique Premier ministre canadien
-
La peine de François Fillon au cœur d'un troisième procès
-
Canada: Mark Carney donné vainqueur après une campagne centrée sur Trump
-
Assemblée générale de L'Oréal: Françoise Bettencourt Meyers s'apprête à prendre du champ
-
La loi narcotrafic en passe d'aboutir, rare succès gouvernemental au Parlement
-
Brésil: Neymar réclame la suspension d'un podcast retraçant sa vie, la justice le déboute
-
Au Canada, fermeture des premiers bureaux de vote d'un scrutin sous la menace de Trump
-
Le meurtrier de la mosquée de La Grand-Combe nie avoir agi par haine de l'islam
-
Amazon a lancé ses premiers satellites de la constellation internet
-
Les Trinidadiens ont voté pour décider de leur Premier ministre, l'opposition favorite
-
Les Trinidadiens ont voté pour élire leur Premier ministre, l'opposition favorite
-
Ukraine: Poutine annonce une trêve du 8 au 10 mai, "tentative de "manipulation" répond Zelensky
-
Wall Street prudente avant une salve de résultats et indicateurs économiques
-
Explosion dans un port en Iran: le ministre de l'Intérieur pointe la "négligence", 70 morts
-
Les Trinidadiens votent pour décider de leur Premier ministre, l'opposition favorite
-
C1: Le PSG et Arsenal "se ressemblent", assure Luis Enrique
-
Jeff Bezos lance à son tour sa constellation satellitaire
-
La Bourse de Paris termine en hausse
-
Explosion dans un port en Iran: le ministre de l'Intérieur pointe la "négligence", 65 morts
-
Ligue des champions: quatre prétendants pour une couronne
-
Chaos dans les rues d'Espagne, frappée par une panne d'électricité géante
-
Malmené dans les sondages, Trump vante sa politique d'expulsions massives
-
Les Bourses européennes terminent en petite hausse
-
Cannes: l'actrice Halle Berry, l'écrivaine Leïla Slimani et le cinéaste Hong Sangsoo membres du jury (festival)
-
Explosion dans un port en Iran: le ministre de l'Intérieur pointe la "négligence", 46 morts
-
Wall Street sans direction claire, avant une vague de données économiques
-
Friedrich Merz promet de soutenir Kiev pour préserver "la paix" en Allemagne
-
Feuille de route énergétique: Bayrou ménage le RN en repoussant la publication d'un décret
-
Ukraine : Poutine annonce une trêve du 8 au 10 mai, Kiev demande "pourquoi attendre ?"
-
Françoise Bettencourt Meyers, l'héritière discrète de L'Oréal
-
Wall Street en hausse, avant une vague de données économiques
-
Le Canada vote sous la menace de Trump
-
Ligue des champions - PSG: effacer les doutes pour rêver à la finale
-
Une coupure de courant "massive" touche "toute la péninsule ibérique"
-
Kim Kardashian et les "papys braqueurs": le procès du retentissant braquage s'est ouvert à Paris
-
Décès de l'économiste français Michel Aglietta

Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions
LFI et le RN évoquent à nouveau lundi la menace de la censure après l'annonce par le gouvernement d'un effort de 40 milliards d'euros pour le budget 2026 qui fera l'objet d'une conférence mardi, prélude à un long "dialogue" pour faire émerger un "consensus" improbable.
Dimanche, le ministre des Finances Eric Lombard a mis les pieds dans le plat en annonçant un effort "de 40 milliards d'euros" l'an prochain, sous forme "essentiellement" d'économies, pour réduire le déficit public de 5,4% du PIB - objectif 2025 - à 4,6% en 2026.
L'exécutif veut préparer les esprits à une France "en état d'alerte budgétaire". Mardi, François Bayrou réunira une conférence sur les finances publiques avec des parlementaires, des organismes de sécurité sociale ou encore des collectivités locales.
Mais pas d'annonce immédiate à attendre, si ce n'est la création de groupes de travail pour identifier les économies.
La conférence servira "à la fois à dire où on en est et où on veut aller. Après, il y aura trois mois, trois mois et demi, de mise au point, d'avancée, vers des décisions", a expliqué le Premier ministre au journal Le Parisien.
Du "dialogue avec toutes les parties prenantes" et destiné à faire émerger "un consensus", selon M. Lombard.
"Quarante milliards, c'est l'écart par rapport à la trajectoire naturelle du budget. Une autre façon de le dire, c'est que nous allons légèrement baisser la dépense publique, très légèrement, par rapport à son niveau de 2025", a-t-il relativisé lundi.
Mais point de consensus en vue. Au contraire, cette perspective a fait bondir, pour des raisons opposées, les oppositions qui remettent la censure sur le tapis.
Le Rassemblement national se dit favorable à des économies mais refuse qu'elles visent "les Français".
"Si le projet, c'est de demander aux Français de se serrer la ceinture sans que l'État n'aille sur le chemin des économies en matière d'immigration, de train de vie de l'État, des collectivités, nous nous emploierons à le censurer", a prévenu son vice-président Sébastien Chenu.
- Récession -
A l'inverse, la gauche s'inquiète de "l'impact récessif" de nouvelles économies sur une croissance déjà fragilisée par les incertitudes liées à la politique protectionniste des Etats-Unis.
"Il faut que cet effort soit calibré de telle manière à ne pas aboutir à une récession supplémentaire de celle résultant du contexte international", a alerté l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve.
A l'autre bout de la gauche, Jean-Luc Mélenchon (LFI) s'est indigné que "le peuple de France soit traité comme la Grèce en 2010", contrainte à une sévère cure d'austérité.
Et la gauche de s'insurger que le gouvernement refuse toujours d'envisager des hausses d'impôt pour les plus riches.
"Il y a 80 milliards d’économies à faire en revenant sur les cadeaux fiscaux depuis 2017", a réagi le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.
La gauche a fait notamment adopter à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à instaurer un impôt plancher sur le patrimoine des "ultra-riches" afin de s'assurer qu'ils payent au moins 2% de leur fortune en impôt. Ce texte, inspiré par les travaux de l'économiste Gabriel Zucman, sera débattu au Sénat à majorité de droite en juin.
Mais la gauche reste divisée sur l'opportunité de censurer rapidement le gouvernement.
Si LFI est "prête" à déposer une nouvelle motion de censure "dans les jours qui viennent", selon son coordinateur Manuel Bompard, le mouvement ne le fera qu'avec "la garantie qu'au moins les députés de gauche la votent".
Dans son collimateur, les socialistes qui avaient refusé de voter la censure sur le projet de budget 2025 et permis ainsi à François Bayrou de se maintenir. Dans la configuration de l'Assemblée nationale, une motion de censure ne peut en effet être adoptée que si une partie des socialistes la votent avec le reste de la gauche et le RN.
Mais avant de se prononcer, les socialistes veulent attendre, officiellement l'issue du conclave sur les retraites, et officieusement celle de leur propre congrès à la mi-juin à Nancy.
Comme l'exécutif envisage de ne pas convoquer de session extraordinaire du Parlement en juillet, cela pourrait renvoyer la question de la censure à l'automne... au moment des débats budgétaires.
T.Sanchez--AT