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L'ONU s'alarme de la situation humanitaire dans la bande de Gaza
L'ONU a averti lundi que la bande de Gaza traversait "probablement la pire" situation humanitaire depuis le début de la guerre, Israël bloquant l'entrée de toute aide sur le territoire où ses troupes ont intensifié leur offensive.
Au lendemain de vives critiques israéliennes à son encontre, le président français, Emmanuel Macron, a de son côté réaffirmé vouloir "déclencher une série" de "reconnaissances" tant d'un Etat palestinien que d'Israël en juin.
Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses opérations militaires dans la bande de Gaza avec l'objectif déclaré d'y éradiquer le mouvement islamiste Hamas.
"La situation humanitaire est maintenant probablement la pire depuis le début des hostilités il y a 18 mois", a prévenu le Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) dans un communiqué.
Le petit territoire assiégé où s'entassent 2,4 millions d'habitants souffre d'une pénurie de nourriture, d'eau, de carburants et d'autres produits de première nécessité, selon l'Ocha.
- "Nécessité urgente" -
Lors d'un échange téléphonique, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron ont pour leur part insisté sur "la nécessité urgente d'un cessez-le-feu" à Gaza et de "l'accélération de la livraison de l'aide humanitaire", selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa.
La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d'Israël.
Elle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels. Sur 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l'armée.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi qu'au moins 1.613 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, portant à 50.983 le nombre de morts à Gaza depuis le début, il y a 18 mois, de la riposte israélienne.
Dans un message sur X, Emmanuel Macron a estimé qu'il fallait "réformer" l'Autorité palestinienne pour lui donner un rôle, après-guerre, dans la gouvernance à Gaza d'où, a-t-il mis en avant, il faut "écarter" le Hamas.
Lors d'une visite à l'Institut du monde arabe à Paris, il est ensuite revenu sur son plan pour la conférence des Nations unies que la France coprésidera avec l'Arabie saoudite en juin à New York.
"Ce que nous voulons déclencher c'est une série d'autres reconnaissances (d'un Etat palestinien, ndlr) mais aussi la reconnaissance d'Israël par des Etats qui aujourd'hui ne le font pas", a-t-il dit.
La veille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait jugé que M. Macron faisait une "grave erreur" en promouvant l'idée d'un Etat palestinien, dont la "seule aspiration est la destruction d'Israël".
- Nouvelle proposition des médiateurs? -
Dans les rues de Tel-Aviv, les avis sont partagés.
"C'est pas du tout le moment" de reconnaître un Etat palestinien, réagit Nurit Sperling, une enseignante de 50 ans. "Un Etat palestinien, c'est très, très dangereux pour nous", dit-elle à l'AFP.
"Je soutiens la création d'un Etat palestinien, et je regrette que cela ne se soit pas encore le cas", affirme à l'inverse Naama Yadlin, une avocate de 65 ans.
Un dirigeant du Hamas, Taher al-Nounou, a de son côté affirmé lundi que le mouvement était prêt à libérer tous les otages israéliens en échange notamment de garanties qu'Israël mettra fin à la guerre à Gaza.
"Le problème ne réside pas dans le nombre" d'otages à libérer, a-t-il déclaré à l'AFP, "mais plutôt dans le fait qu'(Israël) revienne sur ses engagements, bloque la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu et poursuive la guerre".
Selon le site d'information israélien Ynet, une nouvelle proposition a été soumise par les médiateurs au Hamas, qui prévoirait la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu'Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.
Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d'environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.
S'exprimant après des discussions au Caire entre une délégation du Hamas et des médiateurs égyptiens et qataris, Taher al-Nounou a aussi affirmé que le Hamas ne rendrait pas les armes, une des conditions posées par Israël pour mettre fin à la guerre.
E.Flores--AT