
-
Le monde cherche la parade face aux nouveaux droits de douane de Trump
-
La Bourse de Paris prend de la hauteur avant les annonces commerciales de Trump
-
Jugée pour meurtre, une ex-employée de crèche reconnaît avoir donné du Destop à un bébé
-
Un responsable du Hezbollah tué dans un raid israélien près de Beyrouth
-
Basket: le projet de la NBA en Europe en questions
-
Jugement Le Pen: le RN attaque les juges et "le système", Bayrou fait part de ses "interrogations"
-
Séisme en Birmanie: nouveau bilan de 2.700 morts, une survivante secourue à Naypyidaw
-
Afrique du Sud: manifestations après le viol d'une fillette
-
Foot: Gaëtane Thiney prendra sa retraite à la fin de la saison
-
Le monde se prépare à encaisser les nouveaux droits de douane de Trump
-
Wall Street crispée avant les nouveaux droits de douane américains
-
Les députés commencent à se pencher sur la réforme contestée de l'audiovisuel public
-
Rugby: Bielle-Biarrey élu meilleur joueur du Tournoi des six nations
-
Angleterre: Haaland absent entre "5 et 7 semaines" avec Manchester City (Guardiola)
-
Zone euro: l'inflation ralentit encore en mars, à 2,2% sur un an
-
Birmanie: minute de silence pour les victimes du séisme, une survivante secourue à Naypyidaw
-
Crédits auto: un scandale à plusieurs milliards devant la Cour suprême britannique
-
Bébé tué avec du Destop: l'ex-employée de crèche, jugée à Lyon, reconnaît les faits
-
Un chef du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth
-
Le monde fourbit ses armes avant les nouveaux droits de douane de Trump
-
Jugement Le Pen: le RN riposte en attaquant violemment les juges et "le système"
-
Bayrou favorable à une "régulation" de l'installation des médecins
-
Trump signe un décret contre les revendeurs qui font exploser les prix des billets de concert
-
Europa Park, une entreprise familiale allemande devenue géant des loisirs
-
Coupe de France: à Dunkerque, la patte Luis Castro
-
Trump, Milei: les dirigeants s'emparent des cryptos... pour le pire
-
Le Pen: le RN lance sa contre-offensive en ciblant violemment les juges
-
Quand industriels canadiens et européens se serrent les coudes face à Donald Trump
-
Plus de cinq millions de travailleurs exposés à un niveau de bruit nocif
-
La Bourse de Paris en petite hausse, avant les annonces douanières de Trump
-
Au Bangladesh, les inquiétants ravages de la pollution au plomb
-
Une frappe israélienne au sud de Beyrouth fait trois morts dont un chef du Hezbollah
-
Malaisie: plus de 100 blessés dans un incendie après une fuite sur un gazoduc
-
Amérique latine: déjà fragilisée par la Chine, la sidérurgie redoute l'effet des taxes Trump
-
Forum InCyber: une nouvelle édition à la "dimension internationale"
-
La Birmanie a observé une minute de silence pour les plus de 2.000 morts du séisme
-
"Minecraft": le jeu vidéo phénomène qui veut casser des briques au cinéma
-
NBA: les Celtics et le Thunder intraitables
-
Le monde se prépare aux droits de douane de Trump qui promet d'être "gentil"
-
Malaisie: incendie massif près de la capitale en raison d'une fuite sur un gazoduc
-
Minute de silence en Birmanie pour les plus de 2.000 morts du séisme
-
La Chine lance de nouveaux exercices de blocus de Taïwan
-
Corée du Sud: jugement vendredi au procès en destitution du président Yoon
-
Sous une pluie de pétales, touristes et locaux admirent la beauté des cerisiers en fleurs à Tokyo
-
Liban: trois morts dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth, Israël dit avoir tué un dirigeant du Hezbollah
-
Au Groenland, des élections municipales à l'ombre des menaces de Trump
-
Crédits auto: un scandale à plusieurs milliards examiné par la Cour suprême britannique
-
L'Assemblée s'apprête à légiférer contre le narcotrafic, après des débats mouvementés
-
Grève dans l'audiovisuel public, rapprochement des sociétés au menu des députés
-
Le texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol arrive dans l'hémicycle

Erdogan à Kiev pour tenter une médiation sans froisser Poutine
Le président turc Recep Tayyip Erdogan se rend à Kiev jeudi pour tenter une médiation entre son allié ukrainien et la puissante Russie afin d'éviter un conflit qui pourrait aussi porter préjudice à son pays.
M. Erdogan doit s'entretenir avec son homologue Volodymyr Zelensky, dont le pays est menacé par quelque 100.000 troupes russes massées à ses frontières, sans froisser Vladimir Poutine.
Au pouvoir depuis près de 20 ans, mais en difficulté au plan intérieur en raison d'une sévère crise économique, l'homme fort de la Turquie fait valoir son appartenance à l'Otan et ses bonnes relations avec Kiev, partenaire commercial d'Ankara, pour tenter une médiation à laquelle il espère associer le maître du Kremlin.
"En tant que membre de l'Otan, nous ne voulons pas d'une guerre entre la Russie et l'Ukraine, ce serait de mauvais augure pour la région", a insisté ce weekend le président turc, plaidant pour une "solution pacifique" à la crise.
M. Erdogan a renouvelé la semaine dernière ses offres de service, avançant qu'en "réunissant les deux dirigeants dans notre pays, nous pouvons ouvrir la voie au retour de la paix".
Pour l'heure M. Poutine a remercié son homologue turc pour son invitation, mais indiqué qu'il y répondrait "lorsque la pandémie et son agenda le permettront".
L'Ukraine est l'un des dossiers sensibles entre Moscou et Ankara, qui soutient l'adhésion de Kiev à l'Otan et s'est vivement opposé à l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, au nom de la protection de sa minorité tatare turcophone.
La tension a encore monté d'un cran récemment après que M. Poutine a reproché à son homologue turc d'avoir fourni à Kiev des drones armés, utilisés contre les séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine.
- "Provocations" -
Le maître du Kremlin a mis en garde le président turc en décembre contre les "provocations" de Kiev qui, selon lui, tentait de perturber l'accord de paix entre les deux pays par des actions militaires au moyen notamment des drones de combat turcs.
Les mêmes qui ont récemment joué un rôle décisif au bénéfice des alliés azerbaïdjanais de la Turquie au Nagorny-Karabakh ainsi qu'en Libye.
Alors que les visiteurs occidentaux se pressent à Kiev pour soutenir le président ukrainien, ce dernier a affirmé mercredi ne vouloir "que la paix", tout en avançant son droit à se défendre contre le risque d'invasion russe.
Le gouvernement ukrainien redoute aussi que les rumeurs d'invasion imminente ne douchent les investisseurs dont l'économie nationale a un urgent besoin.
M. Erdogan est officiellement attendu à Kiev pour participer à un forum économique au cours duquel les deux dirigeants devraient annoncer un accord de libre-échange, alors que les relations commerciales entre les deux pays ont atteint 6 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2021.
De son côté, M. Erdogan a aussi besoin de se déployer sur le terrain diplomatique pour surmonter la mauvaise passe dans laquelle son gouvernement est plongé à moins de dix-huit mois de la prochaine échéance présidentielle, en 2023.
"Ankara cherche à maintenir des relations étroites avec Moscou et Kiev", indique à l'AFP Aaron Stein, directeur du programme Moyen-Orient de l'Institut de recherche sur la politique étrangère. "Dans le contexte actuel, Erdogan se rabat sur ce que son gouvernement sait faire: proposer une médiation", ajoute-t-il.
D'autant que la Turquie est marginalisée au sein de l'Otan depuis qu'elle a acquis le système de missiles russe S-400.
Erdogan a essayé de montrer qu'il entendait les "préoccupations raisonnables" exprimées par la Russie sur une expansion des frontières de l'Alliance atlantique depuis la chute de l'empire soviétique.
Mais pour les analystes, Moscou n'est pas intéressé par la médiation turque, Poutine souhaitant avant tout être traité d'égal à égal par Washington.
A.Williams--AT