
-
Athlétisme: Clémence Calvin se sent "à sa place" en équipe de France
-
L1: grève des ultras, dissension dans le public... Strasbourg avance dans une curieuse ambiance
-
Joggeuse disparue: les enquêteurs "ratissent" une large zone dans la Vienne
-
"Accord de principe" à l'OMS sur le texte de l'Accord sur les pandémies
-
Bayrou: une marge de manœuvre réduite par les crises
-
Paris-Roubaix: Van der Poel, l'ombre d'un doute
-
En France, l'engouement "démesuré" pour le running dépasse les acteurs traditionnels
-
Pourparlers attendus entre Téhéran et Washington sur fond de menaces américaines
-
NBA: Denver confirme son rebond, Jokic entre dans l'histoire
-
Ligue 1: l'animation offensive, équation à vite résoudre pour Lille
-
Ligue 1: à Nice, Haise hausse le ton et les tauliers doivent réagir
-
Six nations: Kelly Arbey, à toute vitesse
-
Paris-Roubaix: Van der Poel, Pogacar, Pedersen, Van Aert... les favoris à la loupe
-
En Equateur, criminalité, chômage et petites retraites
-
Dans le froid intense de l'Arctique, le Canada prépare sa défense
-
Les Etats-Unis et l'Iran entament des pourparlers sous haute pression à Oman
-
Les Gabonais élisent leur président après 19 mois de régime militaire
-
Italie: Maignan sifflé puis blessé pour son retour à Udine
-
Discothèque de Saint-Domingue: un 222e mort, identifications des corps toujours en cours
-
L'Argentine obtient 42 milliards des institutions financières internationales
-
L'Argentine obtient 32 milliards de dollars d'aide du FMI et de la Banque mondiale
-
L'Iran ne peut pas avoir d'arme nucléaire, lance Trump à la veille de discussions avec Téhéran
-
Trump assure être "en pleine forme" après sa visite médicale
-
L'Argentine de Milei annonce un prêt de 20 milliards du FMI, libère le contrôle des changes
-
Trump veut supprimer la recherche climatique menée par l'agence américaine de référence
-
Nucléaire: l'Iran dit chercher un accord "sérieux" avec les Etats-Unis
-
Moody's s'abstient de noter la France
-
L'enquête sur le crash d'un hélicoptère à New York qui a fait six morts se poursuit
-
Une juge américaine autorise l'expulsion d'un meneur du mouvement étudiant propalestinien
-
Autisme: les scientifiques préoccupés après les annonces de RFK Jr sur une prétendue "épidémie"
-
Wall Street termine une semaine mouvementée en hausse
-
Ligue 1: Reims surprend Lens et se donne de l'air
-
L'UE enquête sur l'utilisation de données personnelles par X pour entraîner son IA
-
Pour Erdogan, Israël veut "dynamiter" la "révolution" en Syrie
-
Malgré les tensions commerciales, Trump "optimiste" sur un accord avec Pékin
-
Obligations et actions, dollar, les valeurs américaines chutent à l'unisson, une rareté
-
Trump passe sa visite médicale
-
Champions Cup: Rémy Baget tient sa "revanche" avec Castres
-
Royaume-Uni: le Parlement convoqué en urgence pour "prendre le contrôle" des hauts fourneaux de British Steel
-
Masters 1000 de Monte-Carlo: Alcaraz éteint Fils, Musetti sort Tsitsipas
-
Brésil: Bolsonaro "stable" après son hospitalisation pour des douleurs abdominales
-
Poursuite des investigations sur le crash d'un hélicoptère à New York qui a fait six morts
-
F1/GP de Bahreïn: McLaren affiche son aisance aux deuxièmes essais libres
-
Ukraine : Trump appelle Moscou à "se bouger", son émissaire rencontre Poutine
-
La Bourse de Paris a cédé 0,30% vendredi et 2,34% sur la semaine
-
Paris-Roubaix: en repérage, Pogacar déjà star du Carrefour de l'Arbre
-
Les marchés mondiaux terminent la semaine fébriles, fuite des actifs américains
-
Retrait d'un rein de porc d'une patiente américaine après quatre mois de fonctionnement, un record
-
Le duel commercial devient guerre de tranchées entre Pékin et Washington
-
Un responsable de la Fed dégrade fortement ses prévisions pour l'économie américaine

Démunie de sa marine, l'Ukraine face aux manœuvres navales russes
En patrouille dans la mer d'Azov, le capitaine ukrainien Olexandre Sourkov regarde de travers les mitrailleuses de son navire et déplore à quel point elles seront futiles en cas d'attaque russe.
"Nos armes sont conçues pour protéger la frontière, pas pour faire la guerre", déclare à l'AFP le capitaine de 32 ans en tenue de camouflage bleue à bord du bateau qui avance au large de Marioupol, ville portuaire et industrielle dans l'est de l'Ukraine.
"Mais s'ils attaquent, nous nous défendrons avec toutes les armes dont nous disposons."
La Russie a lancé samedi de nouvelles manœuvres navales d'ampleur à proximité, dans la mer Noire, avec plus de 30 navires qui ont pris la mer depuis Sébastopol et Novorossiïsk.
L'ancienne force navale ukrainienne, stationnée presque entièrement à Sébastopol, en Crimée, a pratiquement disparu lorsque la Russie a annexé la péninsule et saisi les navires ukrainiens en 2014.
Selon les analystes militaires, l'Ukraine ne dispose désormais que d'un seul navire de guerre et d'une dizaine de patrouilleurs du type de celui commandé par le capitaine Sourkov.
"La présence de patrouilleurs russes augmente. Nous les voyons souvent à la limite de notre territoire", explique Olexandre Sourkov. "Ils attisent les tensions."
- "Se préparer au pire" -
Marioupol se trouve tout près de la ligne de front séparant le territoire sous contrôle du gouvernement ukrainien de celui contrôlé par les séparatistes prorusses soutenus par la Russie dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
La ville a subi des attaques répétées au cours des premiers mois du conflit en 2014 alors que les séparatistes tentaient de s'emparer de son port.
Kiev a pu résister, à un coût élevé. Selon les estimations de l'ONU, le conflit dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 14.000 morts et plus de 1,5 million de déplacés.
Les garde-côtes qui patrouillent dans les eaux au large de Marioupol doutent d'être en mesure de repousser un assaut russe qui pourrait accompagner une invasion terrestre depuis l'est et le nord de l'Ukraine.
Les navires russes qui sont entrés dans cette région de la mer Noire "ont des armes qui peuvent être utilisées aussi bien sur terre qu'en mer. Ils ont des missiles", dit le capitaine des gardes-côtes ukrainiens Igor Tchernov.
"Nous comptons sur une solution diplomatique de la crise, mais il faut se préparer au pire", souligne Olexandre Sourkov.
- Opération compliquée -
Pour Nick Childs, expert des forces navales de l'Institut international d'études stratégiques à Londres, un assaut contre l'Ukraine ne serait pas facile à réaliser, même pour une puissance militaire comme la Russie.
"On a accordé beaucoup d'attention aux mouvements de navires amphibies russes dans la mer Noire pour renforcer les forces déjà présentes", dit-il à l'AFP. "Cependant, ce type d'opérations présenteraient des dangers pour les forces russes et l'Ukraine possède certaines capacités de défense côtière, notamment des missiles anti-navires en développement", ajoute-t-il.
"Nous avons de bonnes défenses le long de la côte de la mer Noire", souligne Mykola Beleskov, analyste ukrainien du Centre des études stratégiques.
"Ce serait une opération très compliquée pour la Russie", affime-t-il, "Si l'opération se limite à l'envoi de fusiliers-marins, on survivra".
Selon l'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer, le Kremlin se prépare à une telle attaque depuis près d'un an.
"Ils ont organisé un exercice d'atterrissage sur le champ de tir d'Opouk, en Crimée, en avril dernier", dit-il. "Le plan est de concentrer une force d'assaut amphibie massive de 10.000 soldats dans la première vague. Les Ukrainiens ne pourraient jamais repousser cela".
"Et puis la deuxième vague viendrait. Un débarquement amphibie serait très difficile à surmonter car la Russie est supérieure non seulement en mer, mais aussi dans l'air".
L'idée qu'une guerre puisse éclater à tout moment est source d'anxiété pour la famille du capitaine Sourkov, qui passe la quasi-totalité de son temps en mer depuis le début de l'année.
"Ma femme est angoissée parce que je passe si peu de temps à la maison. Elle me demande tout le temps si tout va bien".
M.O.Allen--AT