- Après une frappe au Liban, une secouriste cherche son père dans les décombres
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Vendée Globe : Maxime Sorel jette l'éponge, premier abandon depuis le départ
- Les bistrots et cafés français vont demander à être inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité
- X et les journaux: hier l'amour fou, demain le divorce?
- Smog au Pakistan: les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine
- Rugby: Wallace Sititi, élève du maître Savea et étoile montante des All Blacks
- Carnet de bord du Vendée Globe: il y a "match", se régale l'aventurier Guirec Soudée
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence présente des excuses mais justifie son action
- Pour la militante écologiste Sage Lenier, "l'IA n'apporte aucun avantage à la société"
- Manifestations d'agriculteurs devant des centres des impôts des Bouches-du-Rhône
- BJK Cup: Paolini, la modestie au service de l'Italie
- Le ministre de la Santé croate arrêté, soupçonné de corruption
- Italie: Sinner ne gagne pas toujours, la Nazionale le devance dans les audiences TV
- Le Mercosur, un test pour l'influence de Macron
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Foot: révélation du Mondial, l'Australienne Cortnee Vine fait une pause pour soigner sa santé mentale
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- NBA: Utah enfonce Dallas dans le match des mal classés
- L’épidémie de dengue est déclarée en Guadeloupe
- Mondial-2026/qualif.: l'Argentine battue au Paraguay (2-1) mais toujours en tête
- MotoGP: le paddock à Barcelone mais avec la tête à Valence
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Japon: la croissance s'essouffle, le gouvernement sous pression pour relancer l'économie
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- Indonésie: à Aceh, 20 ans après le tsunami, un exercice pour anticiper le pire
- La détresse de personnes LGBT+ après l'élection de Donald Trump
- Le Canada face à la montée du sentiment anti-immigration
- Dans le nord d'Israël, la nature paie un lourd tribut à la guerre
- Georges Abdallah, emprisonné plus de la moitié de sa vie
- Fréquences TNT: C8 et Hanouna engagent le bras de fer devant la justice
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- Boxe: Tyson gifle Paul lors de leur ultime face-à-face avant de monter sur le ring
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- Los Angeles 2028: les organisateurs jugent les Jeux "apolitiques" après l'élection de Trump
- Pérou: Biden et Xi à Lima pour le sommet des pays de l'Asie-Pacifique
- USA: la Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
- Robert Kennedy Jr., le vaccinosceptique qui veut "rendre à l'Amérique sa santé"
- Wall Street termine en baisse, inquiète de la trajectoire de la Fed
- Ligue des nations: la France en quarts malgré un nul triste et sans saveur
- Trump continue ses nominations fracassantes avec le vaccinosceptique "RFK Jr" à la Santé
- Masters ATP: Sinner dans le dernier carré sans trembler et avec un bilan parfait
- Soupçons d'"acte terroriste" après l'attaque manquée à Brasilia
Covid: malgré un rebond, la France s'apprête à lever l'essentiel des restrictions
Plus de pass vaccinal, fin presque totale du masque obligatoire... Le gouvernement français s'apprête à lever lundi l'essentiel des restrictions anti-Covid, suivant l'exemple d'autres pays européens malgré de premiers signes de reprise de l'épidémie.
Au programme, "la levée de presque l'intégralité des mesures restantes à compter de lundi prochain", a résumé mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à la sortie du conseil des ministres.
Deux ans après le premier confinement anti-Covid, "ces avancées nous les attendions depuis très longtemps, les Français les attendaient, elles marquent un pas décisif", s'est-il félicité, alors que les restrictions avaient déjà été progressivement allégées ces dernières semaines dans un contexte de déclin de l'épidémie.
L'étape de lundi se résume à deux grandes mesures.
Le pass vaccinal, qui impose d'être vacciné contre le Covid pour accéder à de nombreux lieux, sera levé même si sa version "sanitaire", qui fonctionne aussi avec un test négatif au virus, sera maintenue dans les établissements de santé au sens large: hôpitaux, Ehpad...
Le masque, lui, ne sera plus obligatoire, à l'exception des transports et, là encore, des établissements de santé. Cet allègement concerne notamment les écoles, les commerces et les entreprises, qui garderont le choix de l'imposer ou non à leurs employés. Les cinémas, restaurants ou musées n'étaient déjà plus soumis à cette obligation depuis fin février.
Avec ce vaste allègement, la France suit l'exemple de plusieurs pays européens, à commencer par le Danemark qui a lancé le mouvement début janvier.
- "Considérations électorales" -
Mais la date choisie apparaît paradoxale au moment même où "le nombre de cas (...) semble ne plus diminuer", selon les termes de M. Attal, un euphémisme alors que l'épidémie enregistre un petit rebond depuis plusieurs jours.
Celui-ci est en partie lié à une moindre vigilance des Français --logique alors que la fin des restrictions est annoncée depuis des semaines-- et à l'essor de "BA.2", une version particulièrement transmissible du variant Omicron, déjà très contagieux dans sa précédente incarnation.
Le gouvernement se dédit donc, car il avait dit qu'il ne mettrait fin au pass vaccinal que si l'épidémie cessait sa progression.
Une autre condition, évoquée voici plusieurs semaines par le ministre de la Santé, Olivier Véran, n'est pas non plus remplie pour l'heure. La fin du pass était censée intervenir à moins de 1.500 personnes hospitalisées en réanimation avec le Covid. Plus de 1.800 patients étaient encore dans ce cas en cette fin de semaine.
Certes, M. Véran a tempéré vendredi l'enthousiasme du gouvernement, promettant de rester "extrêmement vigilants".
Cela ne suffit pas à rassurer certains médecins et chercheurs qui regrettent un allègement qu'ils jugent illisible, trop précoce et suspect de démagogie à un mois de l'élection présidentielle lors de laquelle le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, est candidat à un nouveau mandat.
Le gouvernement obéit plus à des "considérations électorales que de santé publique", a estimé cette semaine dans le journal Libération l'épidémiologiste Dominique Costagliola.
- Quid des immunodéprimés? -
Ces chercheurs sont moins inquiets de la fin du pass vaccinal, dont l'effet sur l'épidémie reste très incertain, que de la levée de l'obligation du port du masque. Ils se préoccupent surtout du sort des personnes immunodéprimées, à qui la vaccination fait peu d'effet.
Mais si une partie du monde médical s'inquiète, ce n'est pas le cas du monde politique, signe que le retour à la normale fait largement consensus.
Aucun adversaire de M. Macron, à gauche comme à droite, n'a jugé trop rapide l'allègement des mesures, dans un contexte surtout dominé par la guerre en Ukraine et, dans une moindre mesure, des considérations économiques comme les retraites ou le pouvoir d'achat.
Au-delà du consensus politique, le gouvernement peut aussi s'appuyer sur des prévisions relativement optimistes de l'Institut Pasteur, dont les modélisations servent de base au conseil scientifique qui, en retour, conseille l'Etat dans la crise sanitaire.
Même dans le pire des cas, l'Institut estime que la vague sera loin du pic observé en début d'année à plus de 300.000 cas par jour.
Quant aux effets sur les hospitalisations, l'enjeu le plus crucial, ils seraient limités par le fait qu'Omicron - dans sa version BA2 comme dans sa précédente incarnation - apparait nettement moins dangereux que son prédécesseur Delta, qu'il a désormais presque totalement supplanté.
G.P.Martin--AT