Arizona Tribune - F1: Haas rompt avec son sponsor russe Uralkali et son pilote Nikita Mazepin

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F1: Haas rompt avec son sponsor russe Uralkali et son pilote Nikita Mazepin
F1: Haas rompt avec son sponsor russe Uralkali et son pilote Nikita Mazepin

F1: Haas rompt avec son sponsor russe Uralkali et son pilote Nikita Mazepin

L'écurie américaine de Formule 1 Haas a décidé de mettre fin "avec effet immédiat" au partenariat avec son sponsor titre russe Uralkali et au contrat de pilote de Nikita Mazepin, lui aussi russe, en raison du conflit en Ukraine, a-t-elle annoncé samedi.

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"Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l'équipe est choquée et attristée par l'invasion de l'Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit", écrit l'équipe dans un communiqué.

L'identité du remplaçant de Mazepin n'a pas été communiquée dans l'immédiat mais elle devrait l'être avant les deuxièmes et derniers essais d'avant saison à Bahreïn du 10 au 12 mars.

Nikita Mazepin, 23 ans, est le fils du milliardaire et oligarque russe Dmitry Mazepin, actionnaire du groupe Uralkali, spécialisé dans la production de potasse, et son contrat était lié au sponsoring de l'écurie.

Pour la dernière journée des premiers essais de pré-saison à Barcelone le 25 février, Haas avait déjà enlevé les couleurs russes d'Uralkali qu'arborent habituellement sa monoplace.

Le promoteur du championnat du monde de Formule 1, Formula One, a pour sa part annoncé jeudi rompre définitivement son contrat avec le promoteur du Grand Prix de Russie, dont l'édition 2022 devait être la dernière organisée à Sotchi avant de déménager à Saint-Pétersbourg.

Cette annonce s'inscrit dans une série de mesures prises par différentes instances internationales à l'encontre du sport russe, après l'intervention militaire de la Russie en Ukraine.

Lundi, le Comité international olympique (CIO) a recommandé de bannir Russes et Bélarusses des compétitions sportives, rompant avec une longue tradition de non-intervention dans les débats politiques ou géopolitiques.

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a, de son côté, décidé d'autoriser les pilotes russes ou bélarusses à participer sous drapeau neutre aux compétitions qu'elle régule, comme la F1.

Toutefois, "aucune compétition internationale n'aura lieu en Russie et au Bélarus jusqu'à nouvel ordre" et "aucun drapeau/symbole ou hymne de la Russie/Bélarus ne sera utilisé dans les compétitions internationales jusqu'à nouvel ordre", avait-elle aussi indiqué plus tôt cette semaine.

E.Flores--AT