Arizona Tribune - Ligue 1 : Lyon vainqueur dans le néant d'un pauvre derby

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Ligue 1 : Lyon vainqueur dans le néant d'un pauvre derby
Ligue 1 : Lyon vainqueur dans le néant d'un pauvre derby

Ligue 1 : Lyon vainqueur dans le néant d'un pauvre derby

Lyon a péniblement battu Saint-Etienne (1-0) au terme du 124e derby entre les deux clubs rivaux comptant pour la 22e journée de Ligue 1 de football au terme d'un match de faible niveau loin de lever les doutes quant à la capacité de l'OL à revenir vers le haut du tableau.

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Bien au contraire même au vu de l'incapacité des Lyonnais à maîtriser techniquement une rencontre qu'ils auraient dû se rendre plus facile.

Avec cette deuxième victoire consécutive après celle obtenue tout aussi difficilement à Troyes sur un penalty (1-0), le 16 janvier, Lyon ne monte, provisoirement, qu'au 10e rang à six longueurs de Marseille (3e).

De leur côté, les Verts qui concèdent une septième défaite consécutive en Ligue 1 continuent de se traîner à la dernière place avec pour l'heure, la Ligue 2 comme seul horizon.

C'est seulement la deuxième fois cette saison, en championnat que l'Olympique lyonnais, qui visait la qualification en Ligue des Champions au printemps, enchaîne un deuxième succès de rang en championnat après ceux obtenus contre Nantes (1-0), le 27 août, et Strasbourg (3-1), le 12 septembre.

Une éternité confirmant l'irrégularité des Rhodaniens qui passeront désormais au révélateur face à Marseille, Monaco, Nice, Lens et Lille. On saura alors quel est le réel potentiel de Lyon.

Et on arrivera aussi à fin février, une échéance fixée par le président Jean-Michel Aulas pour faire le point sur la collaboration du club avec l'entraîneur Peter Bosz, arrivé en début de saison mais dont les résultats sont décevants.

Et la performance face à Saint-Etienne n'a rien d'encourageant pour la suite.

Devant 5.000 spectateurs dans un stade de 60.000 places en raison des jauges imposées par l'Etat et la crise sanitaire, ce qui a contribué à rendre le spectacle encore plus triste, c'est Moussa Dembélé qui a donné l'avantage à l'OL (15e).

Il a transformé un penalty accordé logiquement pour une faute commise sur lui-même par Timothée Kolodziejczak.

Mais face au dernier du classement, adoptant un plan de jeu ultra défensif que lui impose les nombreux absents dans son effectif, l'Olympique lyonnais, a livré un match sans ambition avec un onze de départ en 5-4-1.

- Lyon sans ambition et fébrile -

Dembélé a été totalement isolé en pointe et sevré de ballons avant d'être remplacé par Tino Kadewere (62), et cinq défenseurs dont des arrières latéraux, Léo Dubois et Henrique, incapables de déborder.

En outre, les joueurs censés mener le jeu, Houssem Aouar, dont deux tentatives ont été repoussées par le gardien Paul Bernardoni (38, 56), et Lucas Paquetà ont été assez décevants.

Ainsi, l'OL a donné l'opportunité à l'ASSE de s'enhardir et même revenir dans la partie sur une reprise de la tête de Mahdi Camara détournée par Anthony Lopes (42).

Et l'entraîneur Pascal Dupraz a bien senti la fébrilité des Lyonnais.

Il a tenté de provoquer quelque chose avec les entrées de Bakary Sako, Jean-Philippe Krasso et Sada Thioub, trois attaquants qui se sont ajoutés à Arnaud Nordin.

Sans succès, faute d'un talent suffisant pour se créer des occasions et inverser le cours des choses même si les Stéphanois ont dominé la seconde période.

De son côté, Bernardoni s'est encore interposé sur une tentative de Kadewere (74) alors que l'OL a mal négocié quelques offensives.

G.P.Martin--AT