- Missiles pour l'Ukraine: la Russie met en garde contre une escalade, Zelensky sur le front
- Tempête tropicale au Honduras: deux morts et plus de 120.000 sinistrés
- La Bourse de Paris finit sans impulsion
- Ecoles fermées à Beyrouth après des frappes israéliennes meurtrières
- L'Unesco place 34 sites culturels au Liban sous "protection renforcée provisoire"
- Procès des viols de Mazan: "une famille anéantie", qui attend que leur père dise "la vérité"
- En Turquie, colère et émotion au procès du "gang des nouveau-nés"
- Le gouvernement veut vendre le magazine 60 millions de consommateurs, "sidération" des salariés
- En Hongrie, découverte de chiens exploités dans des conditions "atroces"
- Vol de données chez Free: la justice ordonne à Telegram de dévoiler l'identité du hacker
- Soudan: la Russie empêche le Conseil de sécurité d'appeler à un cessez-le-feu
- Foot: le Trophée des champions à Doha le 5 janvier 2025
- Guerres et "turbulences" s'invitent à l'ouverture du sommet du G20
- Le gouvernement veut trouver un repreneur pour le magazine 60 millions de consommateurs, en difficulté
- Sénégal: le pouvoir attendu au tournant après un raz-de-marée électoral annoncé
- Budget Sécu: la ministre Darrieussecq annonce une baisse du remboursement des médicaments en 2025
- Craignant pour leur survie, les agriculteurs sortent à nouveau de leur ferme
- Soudan: veto russe au Conseil de sécurité pour un appel à un cessez-le-feu
- Wall Street ouvre sur une note prudente, en quête d'une direction
- Equipe de France: Deschamps ballotté mais toujours debout
- L'Union européenne doit agir urgemment contre la résistance aux antimicrobiens
- Climat: il est temps d'arrêter le "théâtre" à Bakou, presse l'ONU
- Intervilles sans vachettes relance le débat sur le bien-être animal
- Afrique du Sud: Les manchots du Cap ont besoin de paix et de nourriture
- Tennis: Une tournée d'adieux ? "Je n'ai pas cet ego", affirme Nadal
- Législatives au Sénégal: vers un raz-de-marée du parti au pouvoir
- A Paris, l'hémorragie de la population agite le débat
- "Acte 2: on est de retour": les agriculteurs relancent la mobilisation en France
- La Méditerranée a perdu 70% de son eau il y a 5,5 millions d'années
- COP29: il est temps d'arrêter le "théâtre", presse l'ONU
- Greenpeace dépose des débris symboles de la crise climatique devant TotalEnergies
- Sénégal: le parti au pouvoir vers une très large majorité absolue au Parlement
- La Bourse de Paris s'octroie une pause
- Décès de Charles Dumont, compositeur du "Non, je ne regrette rien" de Piaf
- Quincy Jones récompensé par un Oscar posthume
- Inde: nouveau pic de pollution de l'air et écoles fermées à New Delhi
- La COP29 à "un moment critique": cinq jours pour trouver 1.000 milliards
- Vendée Globe: Sam Goodchild conforte son avance à 07h00
- Inde: pollution atmosphérique 60 fois supérieure aux normes OMS à New Delhi
- Inde: la capitale New Delhi ferme la majorité des classes en raison de la pollution
- Les Etats-Unis autorisent l'Ukraine à utiliser des missiles à longue portée en Russie
- L'ascension météoritique de l'IA remise en question
- Trump nomme Brendan Carr à la tête du régulateur des télécoms, pour s'attaquer aux géants de la tech
- Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio
- Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU va voter sur un appel à un cessez-le-feu
- Cinq jours pour trouver 1.000 milliards dans les négociations climatiques
- Budget de la Sécu: le Sénat s'empare d'un projet truffé d'irritants pour le socle commun
- Agriculture: les syndicats majoritaires lancent "l'acte 2" de la colère en France
- Frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et au Liban
- Après avoir promis de "rendre l'Amérique saine", Trump et Kennedy Jr se goinfrent de burgers-frites
Mondiaux de patinage: "La cerise sur le gâteau", savourent Papadakis et Cizeron
Sacrés champions olympiques il y a un mois, les danseurs sur glace Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron savourent leur cinquième titre mondial obtenu à Montpellier samedi comme "la cerise sur le gâteau", dans un entretien à l'AFP dimanche.
Les deux patineurs, focalisés sur l'or olympique à Pékin cette saison, partagent aussi leurs réflexions naissantes sur la suite de leur carrière encore en question. "Toutes les portes sont ouvertes", expliquent-ils.
Q: Auriez-vous pu vivre une meilleure saison ?
Guillaume Cizeron: "Difficilement. Il n'y a pas eu de finale du Grand Prix et on n'a pas fait les Championnats d'Europe, donc techniquement, oui. Mais on a atteint tous les objectifs qu'on s'était fixés. On a tout fait pour être champions olympiques ; après, être champions du monde, c'est la cerise sur le gâteau. Ça s'est vraiment passé au mieux."
Q: Avez-vous le souvenir d'une ambiance telle qu'à Montpellier ?
Gabriella Papadakis: "J'ai le souvenir de pas mal d'arenas où il y avait peut-être autant de monde, mais clairement pas autant de ferveur. Là, c'était vraiment fou. On s'attendait à ça, mais pas à ce point-là. Quand on est sur la glace, on essaie de se concentrer, on ne peut pas s'arrêter et dire +whaouh !+. J'étais presque triste d'être obligée de faire abstraction parce que j'avais envie de prendre complètement l'ampleur de ce que c'était. Malgré tout, on l'a vraiment ressenti, et c'était assez phénoménal d'avoir l'impression que le pays, entre guillemets, était avec nous. C'était vraiment un beau moment."
Q: Sentez-vous un effet "champions olympiques" ?
GC: "Je pense qu'il y a un intérêt grandissant du public, et avec les Jeux, d'autant plus de gens qui ne sont pas nécessairement fans de patinage à la base. J'ai l'impression que ça a ramené une vague de grand public, ça a donné de la visibilité."
Q: Vous restez mystérieux sur votre avenir...
GC: "Toutes les portes sont ouvertes. Il n'y a rien d'écrit vraiment : on pourrait arrêter, on pourrait continuer, on pourrait reprendre dans un an, dans deux ans. Il y a des jours où on se dit telle chose, d'autres jours où on se dit autre chose, c'est un peu difficile de prendre une vraie décision. L'important, c'est de ne rien avoir à regretter dans dix ans quand on regardera notre carrière et notre parcours de vie. C'est ça qu'il faut tenter de mesurer. Il faut qu'on réfléchisse pour savoir si c'est une vie qu'on veut continuer de mener, si on a encore des choses à dire sur la glace, encore des choses à explorer."
Q: En avez-vous parlé entre vous ?
GP: "Non, on ne s'est rien dit."
GC: "On évite le sujet."
Q: Diriez-vous que vous n'avez pas envie d'y penser ?
GP: "Je pense qu'il y a de ça, oui. Et en même temps, réellement, on ne sait pas, et pour l'instant, on ne ressent pas le besoin de prendre une décision nécessairement. Toutes les choses sont toujours un peu venues d'elles-mêmes. Je pense que ça, ça va aussi venir. On va voir ce qu'on a envie de faire. On était tellement attaché à cet objectif des JO qu'on n'a pas du tout réfléchi à ce que pourrait être notre vie après en fait. Si on voulait continuer, il faudrait redéfinir pourquoi on le fait, et ça, ça ne se passe pas en un jour ou deux, ça prend du temps de réflexion et du temps de repos. Le feu, à la fin de la saison, on ne l'a jamais de toute manière. Là, on attend de voir avec le temps et le repos s'il va revenir ou pas."
GC: "Je pense qu'il y besoin de laisser décanter un peu. Il faut vraiment avoir une profonde envie de s'entraîner, c'est surtout ça. Parce que les médailles, le show, une fois qu'on est là c'est super, mais derrière, c'est toute une vie qu'il faut choisir. C'était une évidence jusqu'à maintenant qu'on allait continuer jusqu'à ce qu'on ait l'or olympique. Maintenant, c'est un petit peu moins évident. Ça mérite réflexion."
Propos recueillis par Élodie SOINARD
F.Wilson--AT