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Sur la route des Jeux: "Si on ne fait que danser, il n'y aura rien derrière", anticipe le breaker Mounir
Dans son costume de sportif de haut niveau, le danseur Mounir Amhiln découvre l'univers d'une équipe de France; "Il y a un truc qui s'ouvre à nous", explique le B-boy, qui veut voir au-delà des Jeux de Paris où le breaking est l'invité-surprise: "Si on ne fait que danser, il n'y aura rien derrière", prévient-il.
Jusqu'aux JO-2024, Mounir raconte son parcours à l'AFP. Dans ce nouvel épisode, il évoque les rassemblements de l'équipe de France dans une discipline qui tente de se structurer. Il se projette déjà sur l'après-2024 alors que le breaking est un sport additionnel à Paris, cette discipline issue de la culture hip hop n'est donc pas assurée de poursuivre sur la voie olympique.
"On a eu un premier rassemblement cette année, en février à Dunkerque (Nord). On était une vingtaine. Ca remet un coup de boost au moral. Avant, ça pataugeait, mais ce rassemblement était l’un des mieux organisés. Il y en a eu un autre à l'Insep. Maintenant, on a les plannings trois semaines à l'avance alors qu'avant on découvrait le programme le premier jour du stage ! Ca commence à bien s’organiser, on a des intervenants qui sont des personnes du milieu qu’on respecte tous et qui peuvent vraiment nous apporter quelque chose. Mais ça reste encore en construction".
"Sur le dernier rassemblement, on a eu l'info qu’on avait un circuit. Tu rentres dans la liste haut niveau si tu performes sur une compétition régionale, en Coupe de France, ou si t’es dans le Top 8 des championnats de France. Sinon tu sors de la liste. C’est deux, trois événements, c’est pas +ouf+. C’est dur de se mettre la pression du +Je sors, je reste+. Il faut aussi que je pense Jeux olympiques. Il faut chercher à rouvrir la première porte avant d’ouvrir la deuxième".
"Pour s’en sortir, il faut rentrer dans le jeu, jouer le jeu, soigner son image. C’est ce que je fais. On sera vingt, peut-être que quelqu'un va entrer dans l’équipe de France six mois avant et va tout rafler. Mais peut-être que cette personne-là, qui représentera la France aux JO, ne va pas être présentable, elle n'aura rien à dire, à exprimer. Sur la durée, ce ne sera pas +ouf+. Moi je ne veux pas ça. Il faut tabler sur le niveau, le résultat, mais aussi sur la longueur. Il y a un truc qui s’ouvre à nous".
"Les Jeux, c’est 2024, on ne sait pas si on sera en 2028. Alors si je fais le travail de m’installer en tant que danseur et aussi en tant que représentant du breaking, ça va me permettre d’avoir du crédit et demain je vais mettre en place des projets qui vont porter cette culture-là aussi. Je vais présenter un spectacle, une tournée, et on va me suivre. Ca va permettre de faire perdurer ce truc-là. Si on ne fait que danser, il n'y aura rien derrière. J’utilise Paris pour la suite".
"Si ça ne fonctionne pas et que le breaking n'est pas reconduit aux Jeux, peut-être que des privés voudront s’y mettre. L’underground et l'associatif, ça ne va pas bouger, et au contraire ça va plus exploser. Mais peut-être qu’une grande marque voudra se lancer dans un circuit avec deux, trois battles (...) On ne peut pas se cramponner qu’à la victoire. Moi je veux aussi installer mon image".
N.Mitchell--AT