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Entre les mains de l'Etat, le sort du Stade de France fixé d'ici début 2025
Sa pelouse a vu les essais d'Antoine Dupont et sa piste violette d'athlétisme a rythmé les JO de Paris. Le Stade de France a repris ses activités mais son sort est toujours entre les mains de l'Etat qui doit décider d'ici la fin de l'année qui l'exploitera pour les trente prochaines années.
Propriétaire de l'enceinte située à Saint-Denis, l'Etat a en effet lancé en mars 2023 une double procédure pour le vendre ou réattribuer la concession actuelle détenue par le consortium Vinci/Bouygues (respectivement deux tiers, un tiers).
L'hypothèse d'une vente est tombée à l'eau faute de candidat sérieux. Le PSG, un temps intéressé, a jeté l'éponge. Ne restent en lice que deux offres: l'actuel concessionnaire ainsi qu'une offre menée par le groupe d’événementiel GL Events.
Après des auditions en février et des échanges réguliers avec l'Etat, les offres finales doivent être remises le 4 octobre. L'Etat a les cartes en mains et doit donc trancher d'ici la fin de l'année 2024 ou début 2025.
Mais quoi qu'il en soit il a, a priori, peu de temps devant lui: la nouvelle concession doit être signée début avril 2025. Dans le cadre des négociations pour les JO entre l'Etat, le comité d'organisation (Cojo) et l'actuel consortium, la date de fin de l'actuelle concession a été prolongée d'un mois jusqu'au 4 août 2025 minuit.
- "Dossier chaud, chaud" -
"C'est un dossier, chaud, chaud", glisse un connaisseur du dossier, qui se garde bien de pronostiquer un gagnant.
Rien ne filtre de cette procédure gérée à Bercy par le service Fin Infra et jusqu'à présent pilotée par le délégué aux JO et aux grands événements sportifs, Michel Cadot, parti rejoindre le cabinet du nouveau Premier ministre Michel Barnier.
Comme l'a résumé cet été le sénateur Eric Jeansannetas, dans le cadre du suivi d'un rapport sur le stade, "l'objectif est de concevoir un modèle d'exploitation plus équilibré entre les parties et plus protecteur des finances publiques que celui de 1995".
Construit en un temps record pour la Coupe du Monde de football 1998, avec une concession accordée à la va-vite entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1995, le Stade de France a fait couler beaucoup d'honoraires d'avocats et d'argent public. Même si depuis 1993 le contrat a été remodelé dans un sens moins défavorable à l'Etat, l'enceinte aurait coûté quelque 700 millions d'euros aux deniers publics depuis 1995.
L'Etat a commandé plusieurs études pour savoir quelle option prendre. En 2018, l’ancien premier ministre Edouard Philippe n'avait pas exclu une cession. Les choses se sont ensuite enlisées avant que l'Etat ne se réveille en 2023.
"Les délais pour la négociation avec les candidats sont contraints. Une décision plus en amont aurait offert à l'État une plus grande marge de manœuvre", relève le sénateur Jeansannetas, s'appuyant sur un avis de la Cour des comptes. Il précise néanmoins que "Fin Infra et la direction des sports" lui "ont indiqué qu’aucun risque n'était à signaler à ce stade sur la procédure et qu’ils étaient confiants dans le fait que la concession actuelle pourrait se terminer à la date prévue".
- Millions de travaux -
S'il restait aux manettes, le consortium actuel prévoit d'importants travaux, à hauteur de 400 millions d'euros environ, pour rénover l'équipement, selon une source ayant connaissance du dossier. GL Events, qui s'était fait accompagner pour la conception de l'offre par Paris Entertainment Compagny (l'ex-société anonyme d'exploitation SAE POPB, détenue majoritairement par la ville de Paris), en prévoit nettement moins, selon la même source.
L'équation n'est pas simple.
Le cahier des charges impose que le stade puisse recevoir les équipes de France de football et de rugby, qui y jouent quelque neuf matches par an, ainsi que "les grands événements sportifs internationaux".
La Cour des comptes estime "qu’il aurait été nécessaire, en amont de la rédaction du cahier des charges, de fixer le quantum des matchs et les tarifs de location" aux fédérations, ce que le sénateur Jeansannetas juge "difficile à mettre en oeuvre".
La FFF et la FFR, qui ont longtemps râlé sur leur accord avec le Stade, ont fait parvenir leurs souhaits aux candidats. La FFF veut, entre autres, "supprimer la piste d'athlétisme" et surtout obtenir "une marge nette de 50% des recettes brutes" ce qui nécessite "un développement du chiffre d'affaires, en particulier sur les hospitalités" (places VIP), selon un document dont l'AFP a eu copie.
T.Perez--AT