- A leur retour chez eux, des Gazaouis découvrent ruines et destructions
- La CPME change de tête mardi, après dix ans de mandat de François Asselin
- Ski: Brignone en forme olympique à Cortina d'Ampezzo, coup d'arrêt pour Vonn
- TikTok désormais inaccessible aux Etats-Unis compte sur "une solution" Trump
- Investiture de Trump: les migrants, un marché à plusieurs milliards de dollars pour les mafias
- Open d'Australie: Djokovic rejoint Alcaraz en quarts, Sabalenka et Gauff passent aussi
- Des milliers de Gazaouis déplacés rentrent chez eux au premier jour du cessez-le-feu
- Ski: Brignone sans rivale dans le super-G de Cortina d'Ampezzo
- Travailler au musée de l'ex-camp nazi d'Auschwitz, une mission quotidienne pour la mémoire
- Cinq ans après, le choc du Covid encore visible sur le système de santé français
- La pandémie? Cinq ans après, Wuhan a tourné la page
- Aux sources du Covid-19: fuite d'un laboratoire ou origine naturelle?
- Open d'Australie: Alcaraz attend Djokovic en quarts, Zverev y est déjà
- Open d’Australie: Humbert cale à nouveau en huitièmes en Grand Chelem
- Magnats de la tech, figures d'extrême droite et Village People pour l'investiture de Trump
- A Los Angeles, les retrouvailles émouvantes avec les animaux sauvés des incendies
- Raids israéliens meurtriers à Gaza, la trêve avec le Hamas retardée
- Open d'Australie: Alcaraz attend Djokovic en quarts, Sabalenka et Gauff aussi qualifiées
- Aux Etats-Unis, les adeptes du télétravail ne veulent pas revenir en arrière
- Open d'Australie: Eva Lys, l'éclosion d'une "lucky loser"
- L'entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hamas retardée
- Open d'Australie: Monfils, un travail physique acharné pour une longévité hors normes
- Dans l'Aude, les pompiers manient le feu l'hiver pour limiter les incendies en été
- Cyclisme: la Suissesse Noemi Ruegg remporte le Tour Down Under
- Incertitudes de dernière minute sur l'entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hamas
- Corée du Sud: le tribunal responsable du maintien de Yoon en détention pris d'assaut dans la nuit
- TikTok rend inaccessible son réseau social aux Etats-Unis mais compte sur "une solution" Trump
- Une trêve attendue à Gaza à 06H30 GMT, après 15 mois de guerre
- Trump est à Washington, avant d'être investi lundi 47e président américain
- TikTok va se débrancher dimanche, faute de solution politique
- TikTok menace de se débrancher dimanche, faute de solution politique
- Espagne: le Barça à nouveau piégé à Getafe, fin de série pour l'Atlético
- Ligue 1: Avant de jouer son destin européen, Paris garde ses aises en championnat
- Italie: Naples prend le large, la Juventus assomme l'AC Milan
- Ukraine: six morts, dont trois à Kiev, dans des attaques russe
- Angleterre: Arsenal lâche des points, Liverpool lâche les chevaux
- Gaza: Netanyahu promet de ramener "tous les otages" à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve
- Champions Cup: Clermont bat Bristol sur le fil et se glisse en 8e
- L'homme Dolce & Gabbana exalte l'univers glamour de Fellini
- Champions Cup: Clermont bat Bristol sur le fil et est tout proche des 8e
- Angleterre: Nunez sauve Liverpool, Kluivert freine Newcastle
- Ski: le Français Blaise Giezendanner blessé au genou après une chute à Wengen
- Charlie Dalin: "Mon cerveau est encore un peu en mer", après le Vendée Globe
- Liberia: des milliers de personnes aux funérailles de l'ex-chef de guerre Prince Johnson
- "HelloQuitteX": un collectif français facilite l'exode des utilisateurs de X
- Ukraine: trois morts à Kiev dans une attaque russe
- Descente de Wengen: nouveau doublé suisse, Odermatt en majesté
- A Rome, une "vente à l'aveugle" de colis fait recette
- L'accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche matin
- Ski: Odermatt remporte la descente de Wengen, nouveau doublé suisse
JO-2022: Coincés, les skieurs entre témoins direct et acteurs du réchauffement climatique
Observateurs privilégiés de la fonte des glaciers, conséquence du réchauffement climatique, certains skieurs doivent jongler entre conscience écologique et dévouement à leur sport, qui génère de la pollution sous l'égide d'une fédération à l'engagement équivoque.
"Je fais profil bas parce que je suis muselé. Si je prends la parole à ce sujet, avec mon rythme de vie, l'opinion publique va me crucifier", souffle Victor Muffat-Jeandet.
"La protection de l'environnement c'est un sujet très délicat pour nous. On aimerait communiquer là-dessus parce qu'on fait partie des premiers témoins du réchauffement climatique. Mais du fait de notre activité, on a un comportement pas exemplaire", analyse pour l'AFP le skieur français, médaillé de bronze olympique du combiné en 2018, qui va manquer l'édition 2022 sur blessure.
La vie de skieur professionnel s'accompagne d'incessants trajets à travers les Alpes pour des dizaines de milliers de kilomètres par an en plus de quelques aller-retour en avion (Scandinavie, Amérique...) qui alourdissent le bilan carbone.
Il sont nombreux à évoquer une prise de conscience écologique mais restent bloqués par leur pratique et leur réussite sportive, prioritaire.
- "Prêt à assumer" -
"Être à la fois écolo et sportif de haut niveau n'est pas impossible, mais c'est bien plus difficile", témoigne le Suisse Daniel Yule, qui s'est engagé à payer plusieurs milliers de francs suisses chaque année pour équilibrer son bilan carbone auprès d'une startup qui capture et filtre le CO2 (Climeworks).
"Quand je suis à la maison c'est plus facile, je peux consommer des produits locaux, contrôler ma mobilité. Mais pour l'instant le sport reste ma priorité N.1. C'est une position que l'on peut juger hypocrite, j'en suis conscient, mais en tant que sportif d'élite on a le droit de pousser le dialogue dans le bon sens", estime le slalomeur aux quatre victoires en Coupe du monde.
"Je suis prêt à assumer, de parler sur ce sujet. Cacher ça sous le tapis ne va pas faire avancer l'affaire. Je reconnais volontiers que je suis loin d'être parfait, mais toute critique constructive apporte."
"Je pense que l'on peut utiliser des activités ou objets polluants lorsqu'ils sont nécessaires mais faire attention à ce dont on a pas besoin", indique pour sa part l'Italienne Federica Brignone, à l'origine du projet "Traiettorie liquide", qui alerte sur la pollution des océans.
"Là où j'habite (La Salle, Val d'Aoste) il est impossible de se déplacer sans voiture. Quand je suis en ville à Milan, par contre, je prends le vélo. Mais si je dois prendre l'avion je le prends", assume la lauréate du gros globe de cristal 2020.
"La Fédération internationale de ski (FIS, qui organise les compétitions) pourrait faire mieux, par exemple regrouper les filles et les garçons au même endroit plus souvent pour éviter des déplacements. Mais c'est aussi l'argent qui commande", estime Brignone, qui souligne toutefois des améliorations ces dernières années comme sur l'usage réduit du plastique en Coupe du monde.
- "Ma priorité" -
La FIS, qui aurait le pouvoir de rendre ses disciplines moins polluantes, adopte une attitude ambigüe.
D'un côté, malgré quelques efforts, certains calendriers comportent toujours de lourds enchaînements comme des passages en Scandinavie à différents moments de l'hiver, ou cette suite Autriche/Finlande/Amérique du nord en moins de deux semaines pour le circuit féminin de ski alpin en novembre dernier.
D'un autre côté, après les propos climatosceptiques de son ancien président Gian Franco Kasper (décédé en juillet), l'instance multiplie désormais les annonces "vertes" sous l'influence de son nouveau boss, le businessman suédois Johan Eliasch (ex-PDG du groupe Head).
La FIS s'est notamment engagée à devenir "carbone-positive" en finançant un projet de protection des forêts vierges en Amazonie: le calcul veut qu'en empêchant la déforestation, elle ferait plus que compenser ses émissions annuelles.
"Ca a été ma priorité", assure le président Eliasch, co-fondateur de l'ONG Cool Earth spécialisée dans le domaine. La FIS a inscrit en même temps dans ses statuts son besoin de conduire ses activités "d'une façon éco-responsable dans la mesure du possible."
Les systèmes de "compensation carbone" (comme celui de la FIS ou le replantage d'arbres) sont toutefois pointés du doigt par de nombreux experts pour la légèreté de leur fondement scientifique, de fréquentes surestimations et le peu de suivi de leur application, qui les résument à une pratique de "greenwashing".
Th.Gonzalez--AT