- Open d'Australie: Fritz et Paolini en mode TGV, Medvedev passe à l'arraché
- Les pays de l'OCDE échouent à trouver un accord sur l'arrêt du soutien public aux énergies fossiles
- Norvège: la reine Sonja va se faire poser un stimulateur cardiaque
- Les entrées irrégulières dans l'UE l'an dernier au niveau le plus bas depuis 2021, selon Frontex
- Les contours d'une trêve à Gaza se précisent après 15 mois de guerre
- Budget, retraites: le PS tout proche d'un accord de non censure avec Bayrou
- Construction de réacteurs EPR: la Cour des Comptes alerte sur le risque de nouvelles dérives
- Les commerçants américains ont le vent en poupe, l'Europe à la traîne
- Rapport accablant du procureur spécial contre Trump qui le qualifie de "dérangé"
- Grippe: pour le patron de l'AP-HP, il faut "remettre l'accent sur la vaccination"
- Les Bourses européennes ouvrent orientées à la hausse
- Les incendies à Los Angeles sèment le doute avant les Jeux de 2028
- Hand/Mondial-2025: un échec à effacer pour des Bleus renouvelés
- Vendée Globe: Charlie Dalin tient enfin sa victoire rêvée
- Open d'Australie: Fritz et Rybakina passent sans embarras, Medvedev et Navarro ont eu chaud
- Japon: la ville de Kyoto, touchée par le surtourisme, relève fortement ses taxes de séjour
- A Los Angeles, la NBA reprend à la recherche d'un peu de "joie"
- NBA: les matches à Paris, "je ne pense qu'à ça", s'enthousiasme Wembanyama
- "Maman, qu'est-ce qu'il se passe?": à Los Angeles, des familles traumatisées par les incendies
- Open d'Australie: Fritz et Rybakina passent sans embarras, Rune et Navarro ont eu chaud
- La Corée du Nord tire plusieurs missiles à courte portée avant le retour de Trump
- Vendée Globe: Charlie Dalin à une longueur de sa revanche
- Budget, retraites: Bayrou dévoile son jeu pour tenter d'éviter la censure
- La Corée du Nord tire plusieurs missiles à courte portée vers la mer du Japon
- Nouveau report du lancement de la fusée New Glenn de Jeff Bezos
- Corée du Sud: coup d'envoi attendu du procès en destitution de Yoon
- Blue Origin envisage un lancement de sa grande fusée New Glenn mardi
- La Corée du Nord tire un projectile non identifié vers la mer du Japon
- Des "réfugiés" américains de TikTok adoptent une autre application chinoise
- Bad Bunny en résidence à Porto Rico après son album dédié à ses racines
- Le Burkina Faso s'indigne à son tour de propos d'Emmanuel Macron sur l'Afrique
- Les Village People se produiront pour l'investiture de Donald Trump
- Wall Street termine sans direction claire, crispée par l'attente des chiffres de l'inflation américaine
- Frappes meurtrières à Gaza, un accord de trêve proche selon Biden
- Tour d'Italie 2025: Albanie, graviers, Slovénie et une dernière semaine éreintante
- Reçus par Bayrou, les syndicats agricoles maintiennent la pression
- L1: Textor (Lyon) traite Labrune de "toutou" d'Al-Khelaifi dont il dénonce l'influence
- Pérou : le nouveau nez de la présidente Dina Boluarte dans le viseur de la justice
- Vendée Globe: Dalin file vers une victoire record
- La Bourse de Paris termine en repli, craignant un rebond de l'inflation américaine
- Un juge international, Nawaf Salam, nommé Premier ministre du Liban
- Un détenu français en Iran sort de l'anonymat, une Germano-iranienne libérée
- Des agences immobilières Stéphane Plaza entament des démarches pour quitter la franchise
- Open d'Australie: Monfils-Mpetshi Perricard, le derby qui passionne les Frenchies
- Une plateforme pétrolière échouée sur une plage dans le nord de la Tunisie
- "Mon âme est encore là-bas": des ex-otages s'impatientent pour leurs proches encore captifs à Gaza
- Boxe: "Ce fut un plaisir", Tyson Fury annonce sa retraite une nouvelle fois
- Wall Street ouvre sans direction claire, inquiète de l'inflation américaine
- Le caoutchouc de retour dans sa version durable en Amazonie
- X et la classe politique, le fossé entre la parole et les actes
Hand/Mondial-2025: les Bleus face à l'après-Karabatic
La retraite de Nikola Karabatic, son symbole pendant près de deux décennies, place l'équipe de France de handball, qui entame son Mondial mardi, face à un certain vide, davantage sur le plan marketing que sportif.
Pour la première fois depuis depuis 23 ans - à l'exception du Mondial-2021 pour lequel il était blessé -, les Bleus vont disputer une compétition sans celui qui est considéré comme le meilleur joueur de l'histoire.
Karabatic, qui a pris sa retraite cet été à 40 ans, était selon Nedim Remili "l'icône de notre génération, voire même de plusieurs générations", celles de ces handballeurs français qui ont régné sur une bonne partie du XXIe siècle.
Et probablement le seul joueur connu en France au-delà du petit cercle de la "balle collante", comme avant lui Jackson Richardson, première icône tricolore, dans les années 1990.
Tous deux "incontestablement ont accéléré la notoriété de notre sport", estime auprès de l'AFP Philippe Bana, président de la Fédération française de handball (FFHandball).
"Les gens ne connaissant pas le handball connaissaient Niko Karabatic", souligne de son côté le demi-centre Aymeric Minne.
Pour François-Xavier Houlet, ex-international et actuel consultant pour BeIN Sports, Karabatic "laisse un grand vide forcément et presque malgré lui, parce que ce n'était pas quelqu'un qui recherchait obligatoirement la lumière ou qui avait une appétence pour les +punchlines+".
"Il était relativement discret, à la fois en dehors et avec l'équipe", ajoute-t-il à l'AFP.
- "Qui mettons-nous en avant ?" -
L'équipe de France, justement, ne tournait plus autour de lui depuis plusieurs années, emmenée par Dika Mem, Nedim Remili ou encore Ludovic Fabregas.
Mais la figure tutélaire de l'aîné des Karabatic, a priori le seul handballeur dont la carrière (avec celle de son frère Luka) a été racontée dans une bande dessinée (dont le tome 1 est paru fin 2024), manquera au handball français sur les plans médiatique et marketing.
"Les médias s'interrogent, de très gros partenaires nous ont interrogés ces dernières semaines: +Mais alors avec qui passe-t-on des contrats individuels ?+, +Qui mettons-nous en avant ?", raconte ainsi Philippe Bana.
Réponse: personne et tout le monde à la fois. Parce que devenir le porte-drapeau d'un sport ne se décrète pas, mais s'impose éventuellement progressivement de l'extérieur, subtil cocktail entre les performances collectives (les Bleus de Richardson et Karabatic ont remporté des titres) et individuelles, et l'image renvoyée.
- "Marque d'équipe" -
Dika Mem et Nedim Remili, tauliers depuis plusieurs années, ou Elohim Prandi, dont le coup franc pour arracher la prolongation à la dernière seconde en demi-finale de l'Euro-2024 contre la Suède est passé à la postérité, ont le profil.
"(Prandi) a aussi une personnalité, un look, une présence, un jeu un peu particulier et son niveau de jeu est assez extraordinaire", souligne Houlet.
Mais selon l'ancien international, pousser en avant une vedette n'est pas dans les gênes du handball français: "A chaque fois, cela a été freiné, par le groupe ou le joueur lui-même. Même à l'époque de +Jack+" (Richardson, avec qui il a joué) quand la balle collante devait se faire connaître du grand public.
"L'époque de Jackson était difficile parce qu'il portait tellement notre sport que pour les autres, c'était une forme d'ombre", se souvient Philippe Bana, DTN de la fédération de 1999 à 2020 avant d'en prendre la présidence.
"Aussi, on a fait très attention avec Claude Onesta (sélectionneur de 2002 à 2016, NDLR), à partir de l'arrivée dans l'équipe de Nikola Karabatic, à ce qu'il y ait plusieurs porte-drapeaux", ajoute-t-il.
Plusieurs joueurs ont été mis en avant dans les campagnes de communication car, poursuit Bana, "une marque d'équipe est peut-être plus durable qu'une marque individuelle". Quand bien même Nikola Karabatic a finalement davantage attiré la lumière.
A.O.Scott--AT