Arizona Tribune - JO-2022: Brignone pour rayonner en Super-G malgré le retour de Gut-Behrami

Euronext
AEX -1.37% 862.5
BEL20 -1.82% 4160.15
PX1 -0.57% 7269.63
ISEQ -0.98% 9713.24
OSEBX 1.31% 1445.01 kr
PSI20 0.84% 6428.13
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK -4.53% 2802.09
N150 -0.04% 3313.22
JO-2022: Brignone pour rayonner en Super-G malgré le retour de Gut-Behrami
JO-2022: Brignone pour rayonner en Super-G malgré le retour de Gut-Behrami

JO-2022: Brignone pour rayonner en Super-G malgré le retour de Gut-Behrami

L'Italienne Federica Brignone, de nouveau au sommet de son art après son gros globe 2020, abordera en favorite le super-G des JO de Pékin vendredi mais voit revenir l'imprévisible Suissesse Lara Gut-Behrami.

Taille du texte:

. La favorite: Federica Brignone

Phénomène de polyvalence, la skieuse du Val d'Aoste arrive en pleine confiance et forte de l'expérience de ses 31 ans, N.1 mondiale du super-G avec trois victoires en six courses cette saison.

Sur la neige froide et piégeuse de Yanqing, où la moindre erreur coûte cher au chrono, sa justesse technique lui a déjà offert l'argent du géant lundi, après avoir déjà glané le bronze dans la même discipline en 2018.

"Federica pourrait être une flûte tant son style est cohérent. A la flûte, les notes sont séparées mais sonnent comme un continuum", saluait sur la chaîne olympique sa compatriote Sofia Goggia, dont Brignone n'est pourtant pas une amie proche.

"Si je pouvais lui emprunter quelque chose ? L'angle qu'elle donne à ses pieds. Je pense que ses pieds sont uniques", poursuivait Goggia, arrivée en Chine mais incertaine en super-G en raison d'une entorse récente au genou.

. En embuscade: Lara Gut-Behrami

Une deuxième place à Lake Louise, une victoire à St Moritz et puis s'en va: ainsi peut-on résumer le début de saison de la Suissesse de 30 ans, triple vainqueure du globe du super-G (2014, 2016, 2021) et championne du monde en titre de la discipline.

Stratosphérique en vitesse il y a un an, avec notamment quatre victoires consécutives en super-G, la Tessinoise a subi coup sur coup une grosse chute début décembre puis une contamination au Covid-19.

Mais elle a su arracher le bronze lundi en géant, sa deuxième médaille olympique après le bronze de la descente aux JO-2014 de Sotchi.

. En convalescence: Mikaela Shiffrin

Éliminée dans la première manche du géant lundi puis dans celle du slalom mercredi, l'Américaine de 26 ans, déjà double championne olympique, vient d'abandonner deux immenses chances d'un nouveau titre.

"La montagne et la piste de vitesse sont assez incroyables et je pense que ce sera un plaisir de skier", a néanmoins souligné Shiffrin, larmes aux yeux, tentant de surmonter sa déception pour se projeter sur le super-G, la descente puis le combiné alpin.

La skieuse reste une outsider en vitesse: elle avait décroché l'an dernier le bronze mondial du super-G sans en avoir couru de tout l'hiver.

. La tenante du titre: Ester Ledecka

La Tchèque de 26 ans avait créé une immense surprise en s'imposant en 2018, réussissant un impensable doublé avec le géant parallèle du snowboard alpin. De nouveau sacrée mardi en snowboard, elle peut réussir un ahurissant quadruplé.

N.5 mondiale de la discipline l'hiver dernier, Ledecka a progressé en quatre ans mais n'a pas fait mieux que 8e cette saison, la plaçant hors des favorites. Est-ce vraiment un problème pour elle?

. La Française: Tessa Worley

Sortie en deuxième manche lundi en géant, Worley peut surprendre en super-G, sa deuxième discipline dans laquelle elle n'a jamais semblé aussi forte. Elle reste sur une 5e puis une 6e places en Coupe du monde à Zauchensee et Cortina d'Ampezzo.

La voir sur le podium resterait une immense surprise, alors qu'aucune Française n'a signé de Top-3 dans la discipline depuis 10 ans.

A.Ruiz--AT