
-
SpaceX perd une nouvelle fois contact avec le vaisseau de sa mégafusée Starship
-
Mastiffs mastocs: une étude révèle un gène d'obésité canine partagé par les humains
-
Les Européens s'engagent à renforcer leur défense, Washington et Kiev reprennent langue
-
La sonde américaine s'étant posée sur la Lune est probalement inclinée
-
Wall Street glisse face aux multiples développements sur les droits de douane
-
Pégases 2025: "Prince of Persia", le "rêve d'enfant" de Jordan Mechner devenu saga culte
-
Les Européens décident de booster leur défense, Washington et Kiev reprennent langue
-
Les prisons de Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe choisies pour accueillir les 200 narcotrafiquants les plus dangereux
-
Ligue Europa : Lyon prend une bonne option à Bucarest
-
Biathlon: Jacquelin balaye la déception des Mondiaux
-
Le Hamas se dit engagé à respecter l'accord de trêve à Gaza
-
Les Européens unis derrière Zelensky, Washington reprend langue avec Kiev
-
Incertitudes quant à l'état d'un robot américain s'étant posé près du pôle sud de la Lune
-
Ukraine, budget: Bayrou invité d'Europe 1 et CNews vendredi matin
-
Antilles: l'Ifremer annule une campagne de recherche après une décision de justice
-
La fusée européenne Ariane 6 réalise son premier vol commercial
-
L'ex-PDG de Casino Jean-Charles Naouri sera jugé pour manipulation de cours et corruption
-
Immobilier: en pleine crise, les grands du secteur espèrent voir la fin du tunnel en 2025
-
Football: plus de 500 interpellations en marge des matches depuis le début de la saison
-
La fusée européenne Ariane 6 décolle pour son premier vol commercial
-
Un nouveau robot américain se prépare à se poser sur la Lune
-
Mondiaux de ski de fond: les Français encore au pied du podium en relais
-
Sites porno: les géants PornHub ou YouPorn désormais soumis à l'obligation de vérifier l'âge
-
Neymar de retour en sélection pour tenter de relancer le Brésil
-
Six nations: Bundee Aki, l'Irlande au coeur
-
Wall Street en net recul, entre résultats et guerre commerciale
-
Carrières des Baux de provence: la condamnation de Culturespaces confirmée en appel
-
Le Hamas condamne les menaces de "mort" de Trump au "peuple de Gaza"
-
En Autriche, des réfugiés syriens dans la peur d'être expulsés
-
Une page se tourne pour Lille, Martine Aubry quitte la mairie et désigne son successeur
-
Un Français offre à la Chine des photos de guerre identifiées à tort comme des originaux
-
L'Assemblée adopte un nouveau texte pour tenter d'enrayer le démarchage téléphonique intempestif
-
En Ethiopie, la musique ancestrale du begena comme "médecine de l'âme"
-
La maire de Lille, Martine Aubry, va démissionner et passer la main à son premier adjoint
-
"Nous ne sommes pas seuls" : à Bruxelles, Zelensky remercie les Européens
-
Martine Aubry, la fin d'un règne au sommet du beffroi de Lille
-
La BCE en piste pour une baisse de taux et un débat sur les effets du plan allemand
-
La métropole du Grand Paris dépose plainte pour vol de données personnelles
-
La Chine juge que DeepSeek prouve la "capacité" du pays à "innover"
-
Sites porno: l'obligation de vérifier l'âge désormais applicable aux géants PornHub ou YouPorn
-
Guerre commerciale de Washington: Pékin se battra "jusqu'au bout"
-
Tarifs douaniers de Trump: à la frontière, les entreprises mexicaines en quête de plan B
-
La Bourse de Paris en hausse, focalisée sur l'Europe de la défense
-
Supérettes: Seven & i se renforce face à Couche-Tard et introduit sa branche américaine en Bourse
-
La Poste au défi de trouver un nouveau patron
-
Au Tadjikistan, ni hijabs ni minijupes pour les femmes
-
Cyclisme: monter ou descendre, une lutte existentielle dans le peloton
-
Short foncé, combinaison: les sportives commencent à bousculer le code vestimentaire
-
Ukraine, défense: les 27 à Bruxelles pour répondre au désengagement américain
-
En Inde, l'éléphant-mécanique au secours du bien-être animal

L'astéroïde ayant éradiqué les dinosaures s'est formé au-delà de Jupiter
Le débat autour de la nature de l'astéroïde ayant provoqué l'extinction des dinosaures agite les scientifiques depuis des décennies, mais une nouvelle étude vient d'apporter une pierre déterminante à l'édifice.
Ces travaux, publiés jeudi dans la prestigieuse revue Science, ont utilisé une technique innovante pour démontrer que le coupable de la plus récente extinction de masse, il y a 66 millions d'années, s'était formé au-delà de Jupiter.
Ils réfutent également l'idée qu'il s'agissait en fait d'une comète.
Ce nouvel éclairage sur l'astéroïde s'étant écrasé à Chicxulub, dans l'actuelle péninsule mexicaine du Yucatan, doit permettre de mieux comprendre l'histoire des objets célestes ayant frappé la Terre.
"Désormais, on peut dire que cet astéroïde s'est initialement formé au-delà de Jupiter", a déclaré à l'AFP Mario Fischer-Gödde, auteur principal de l'étude et géochimiste à l'université de Cologne.
Un résultat particulièrement intéressant, notamment car ce type d'astéroïde frappe rarement notre planète.
Et une telle information pourrait se révéler utile pour évaluer une future menace, ou encore expliquer l'arrivée de l'eau sur Terre, selon ce chercheur.
- Echantillons -
Ces nouveaux travaux reposent sur l'analyse d'échantillons de sédiments formés il y a 66 millions d'années, qui ont incorporé les particules projetées dans le monde entier par l'impact de l'astéroïde.
Les chercheurs y ont mesuré les isotopes -- c'est-à-dire les types d'atomes -- d'un élément chimique métallique, le ruthénium. Ce dernier est absent des sédiments terrestres, et les scientifiques savaient donc que le ruthénium mesuré venait "à 100%" de l'astéroïde.
"Notre laboratoire à Cologne est l'un des rares" à pouvoir faire ce genre d'analyse, a souligné Mario Fischer-Gödde. Et il s'agissait d'une première pour étudier l'astéroïde de Chicxulub ou tout autre objet céleste important ayant frappé la Terre, a-t-il ajouté.
Les isotopes de ruthénium permettent de distinguer les deux grands groupes d'astéroïdes existants: ceux de type C (carbonés), qui se sont formés dans le système solaire externe, et ceux de type S (silicatés), formés dans le système solaire interne.
L'étude conclut sans appel que l'astéroïde responsable de l'extinction des dinosaures était un astéroïde de type C, donc formé au-delà de Jupiter.
De précédentes études avaient déjà fait cette hypothèse il y a deux décennies, mais avec beaucoup moins de certitude.
Or ce résultat est frappant, car la majorité des météorites -- qui sont des morceaux d'astéroïdes tombant sur Terre -- sont elles de type S, souligne le géochimiste.
Cela signifie-t-il que l'astéroïde destructeur venait directement d'au-delà Jupiter? Pas forcément, selon le chercheur.
"Nous ne pouvons pas être vraiment sûrs d'où l'astéroïde se trouvait juste avant de frapper la Terre", a-t-il expliqué. Après sa formation, il avait peut-être fait étape dans la ceinture d'astéroïde, située entre Mars et Jupiter et d'où la majorité des météorites proviennent, dit-il.
- Pas une comète -
L'étude réfute par ailleurs l'idée que l'objet ayant frappé la Terre il y a 66 millions d'années était en fait une comète (des roches glacées évoluant aux confins du système solaire). Cette hypothèse a été avancée par une étude de 2021 qui avait fait grand bruit, mais fondée sur des simulations statistiques.
Les analyses d'échantillons montrent aujourd'hui que l'objet avait une composition très différente d'une certaine catégorie de météorite, les chondrites carbonées, dont on pense qu'elles étaient par le passé des comètes. Il est donc "peu probable" que l'objet en question en ait été une, selon Mario Fischer-Gödde.
A la question de l'utilité plus large de ces résultats, le géochimiste avance deux réponses.
D'abord, mieux définir la nature des astéroïdes ayant frappé notre planète depuis ses débuts, il y a quelque 4,5 milliards d'années, pourrait aider à résoudre l'énigme de l'origine de l'eau sur Terre, estime-t-il.
Les scientifiques pensent que l'eau a pu être apportée par des astéroïdes, mais plutôt ceux de type C, comme celui d'il y a 66 millions d'années, frappant pourtant plus rarement.
Remonter dans le temps permet aussi de se préparer à l'avenir, selon le chercheur.
"Si nous trouvons que d'autres extinctions de masses" plus anciennes sont aussi "liées à des astéroïdes de type C", alors si un tel astéroïde doit de nouveau croiser l'orbite de la Terre un jour, "nous devrons être très prudents", lance-t-il. "Car ce serait peut-être le dernier que nous verrons."
N.Mitchell--AT