-
La Bourse de Paris attentiste avant la BCE et l'inflation américaine
-
Le ministre des Transports appelle les agriculteurs à ne pas empêcher la circulation pendant Noël
-
Le séjour discret des assaillants de Sydney dans un hôtel du sud des Philippines
-
Ski: à Val Gardena et Alta Badia, Odermatt sous le signe du 50
-
NBA: les Grizzlies griffent les Wolves, Giddey en triple-double pour Chicago
-
Le Venezuela dit poursuivre ses opérations pétrolières malgré le blocus américain
-
Attentat de Sydney: l'Australie enterre une victime de 10 ans et promet de sévir contre l'extrémisme
-
Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés
-
Japon: le gouvernement poursuivi pour son inaction face au changement climatique
-
Brésil: le Congrès approuve une loi pour réduire la peine de Bolsonaro
-
Ligue des champions féminine: le Barça donne la leçon au PFC, qui verra les barrages
-
Ligue des Champions : direction les quarts de finale pour Lyon
-
Trump promet aux Américains que "le meilleur reste à venir"
-
Wall Street termine en baisse, minée par le secteur de l'IA
-
Amazon sort la bande-annonce de son documentaire sur Melania Trump
-
Coupe intercontinentale: Le sextuplé pour le Paris SG face à Flamengo
-
La grippe grimpe, la poussée de fièvre guette les hôpitaux pendant les congés de Noël
-
Mercosur: Paris et Rome contrarient les plans de l'UE, ultimatum de Lula
-
La justice impose le gel du plan de suppression de postes de Thales dans le spatial
-
Guadeloupe: 16.000 véhicules en circulation toujours équipés d'airbags Takata
-
Brésil: nouvelle étape franchie au Sénat vers une réduction de peine pour Bolsonaro
-
Les Oscars quitteront ABC pour une diffusion en exclusivité sur YouTube à partir de 2029
-
Legrand-Cohen: la patronne de Radio France déplore une vidéo "instrumentalisée"
-
Eaux en bouteille: Nestlé Waters assigné en justice pour concurrence déloyale
-
RDC: le groupe armé M23 affirme avoir entamé le retrait de ses troupes d'Uvira
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner a comparu devant la justice pour le meurtre de ses parents
-
Trump franchit un nouveau palier dans l'insulte contre Biden et Obama
-
Grippe: "fort impact" anticipé sur les hôpitaux pendant les vacances de Noël, selon des projections inédites
-
Le Congrès américain adopte une stratégie de défense pour 2026 à rebours de Trump sur l'Europe
-
Ain: le suicide d'une voisine à l'origine de l'explosion qui a coûté la vie à deux enfants
-
La Bourse de Paris en légère baisse avant la BCE et l'inflation américaine
-
Budget: les positions se tendent à deux jours d'un conclave aussi crucial qu'incertain
-
Les Bourses européennes terminent indécises, entre inflation américaine et BCE
-
Dermatose: dans le Sud-Ouest, "mobilisation générale" pour "accélérer" la vaccination
-
Le Parlement européen valide deux textes clefs pour durcir la politique migratoire
-
Warner Bros Discovery rejette la contre-offre de Paramount, garde sa préférence à Netflix
-
Polluants éternels: le TFA sera aussi contrôlé dans l'eau du robinet, selon Rist
-
Tentative d'escroquerie visant TotalEnergies: jusqu'à trois ans de prison ferme requis
-
Wall Street attend l'inflation américaine avec prudence
-
Tennis: après sept ans, Alcaraz se sépare de Ferrero, son entraîneur et mentor
-
Dermatose: Savoie, Jura puis Sud-Ouest, les différentes vagues de l'épizootie
-
Dermatose: à Limoges, des agriculteurs érigent un mur de paille devant la préfecture
-
Journée d'action des artisans du bâtiment, insatisfaits de MaPrimeRénov' et de la REP
-
Le Parlement européen fait pression pour faciliter l'accès à l'IVG à travers le continent
-
La mobilisation agricole enfle dans le Sud-Ouest malgré l'appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Mercosur: "la France s'opposerait de manière très ferme" à un éventuel "passage en force" de l'UE, dit Macron
-
Paris-Nice: rendez-vous à l'Allianz Riviera
-
Le Louvre rouvre partiellement malgré la reconduction de la grève
-
NanoXplore, l'"Astérix" contre "l'empire américain" des puces, se lance dans la défense
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner en attente d'une comparution devant un juge
Un tiers du Pakistan "sous les eaux", plus de 1.130 morts
Des dizaines de millions de Pakistanais luttaient lundi contre les pires pluies de mousson en trois décennies, qui ont fait au moins 1.136 morts, emporté d'innombrables maisons et détruit des terres agricoles vitales.
Un tiers du Pakistan est actuellement "sous les eaux", a déclaré dans un entretien avec l'AFP la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman, évoquant une "crise aux proportions inimaginables".
Les pluies de mousson, qui ont débuté en juin, sont "sans précédent depuis 30 ans", a souligné lundi le Premier ministre, Shehbaz Sharif, en parcourant les régions touchées du nord.
Une énorme opération de secours était en cours au Pakistan, où l'aide internationale commençait à lentement arriver, tandis que l'Indus, son principal fleuve, menaçait de sortir de son lit.
Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que leur pays subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.
Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectées par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, a annoncé le gouvernement.
Mais les autorités tentaient toujours d'atteindre des villages isolés situés dans des zones montagneuses septentrionales, ce qui pourrait encore alourdir le bilan.
"Tout n'est qu'un grand océan, il n'y a pas d'endroit sec d'où pomper l'eau", a relevé Mme Rehman, ajoutant que le coût économique, qui n'a pas encore été quantifié, serait dévastateur.
La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle à l'irrigation des plantations et à la reconstitution des ressources en eau du sous-continent indien. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et de destructions.
- Les conséquences du changement climatique -
Selon Mme Rehman, ces intempéries sont pires encore que celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du Pakistan submergé par les pluies de mousson.
Des personnes déplacées par les inondations ont trouvé refuge dans des camps de fortune établis à la va-vite partout sur le territoire pakistanais.
"La vie ici est misérable. Notre respect de soi est en jeu", a déclaré à l'AFP Fazal e Malik, hébergé avec environ 2.500 autres personnes sur le terrain d'une école à Nowshera, dans la province du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest).
"Je pue, mais il n'y a pas d'endroit pour prendre une douche. Il n'y a pas de ventilateurs", a-t-il ajouté.
Le Pakistan a reçu deux fois plus de précipitations qu'habituellement, selon le service météorologique. Dans les provinces du sud (Baloutchistan et Sind), les plus touchées, les pluies ont été plus de quatre fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années.
Près de Sukkur, dans le Sind, où un imposant barrage datant de l'époque coloniale situé sur l'Indus est vital pour empêcher que la catastrophe n'empire, un agriculteur se lamentait de voir ses champs de riz perdus.
"Nos plantations s'étendaient sur 2.000 hectares, sur lesquelles le riz de la meilleure qualité était ensemencé et mangé par vous et nous", a raconté à l'AFP Khalil Ahmed, 70 ans. "Tout ça est fini".
Le responsable du barrage a assuré que le gros de l'eau s'écoulant du nord du pays par le fleuve devrait atteindre l'ouvrage autour du 5 septembre, mais s'est dit confiant en sa capacité de tenir le choc.
- "Difficile d'atterrir" -
Le barrage détourne les eaux de l'Indus vers des milliers de kilomètres de canaux qui constituent l'un des plus grands réseaux d'irrigation du monde. Mais les fermes ainsi desservies sont aujourd'hui complètement inondées.
La NDMA a affirmé que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées et plus de 3.400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés par les eaux.
L'eau entrave les opérations de secours placées sous la supervision de l'armée pakistanaise.
Le gouvernement a décrété l'état d'urgence et appelé à l'aide la communauté internationale. Dimanche, les premiers avions apportant de l'aide humanitaire sont arrivés, en provenance de Turquie ou des Emirats arabes unis.
Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie était déjà en crise.
Le Fonds monétaire international devait se réunir lundi à Washington pour donner son accord à la reprise d'un programme de prêts de six milliards de dollars, essentiel pour ce pays. Mais il est déjà clair que le Pakistan aura besoin de bien plus pour reconstruire les infrastructures détruites par les inondations.
Les prix des aliments de base montent en flèche et des problèmes d'approvisionnement se font déjà sentir dans les provinces du Sind et du Pendjab.
M.King--AT